Par Aziz Diallo
Je l'avais dit ici même concernant notre Président, Alpha Condé, et j'avais dit ceci : il était un imposteur, vu la façon dont il est arrivé au pouvoir, il savait en plus qu'il est d'une médiocrité qui ne dit pas son nom. Nous lui avons accordé le bénéfice de l'apprentissage du pouvoir, mais après plus d'un an d'exercice, force est de constater qu’après tout, cet homme n'a aucun projet de société viable pour la Guinée.
Nul ne saurait expliquer pourquoi au lieu de faire face à ses responsabilités en tant que Président, avec tout ce que cela implique, à savoir être le garant de l’unité et l'initiateur de la réconciliation nationale, il s'acharne, initie et par extension est l'instigateur de la division de la discrimination et de la mise à l’écart de toute une partie du peuple Guinéen.
Le silence est coupable et peut avoir des conséquences dramatiques, et ceci est valable pur tous. Nos différences, plutôt qu'un facteur de division, doivent être un atout qui nous permettent de conjuguer nos efforts pour un avenir meilleur.
À l'heure de la mondialisation, où des continents entiers cherchent à s'unir, la Guinée souffre d'un tribalisme qui n'a pas lieu d’être. Nous avons un lourd passé que nous devons affronter tous ensemble, autour d'une table, nous asseoir et disséquer, nous pardonner et faire en sorte que cela ne nous hante plus jamais.
N'en déplaisent à certains, je dis et le répète, nous cherchons toujours le chef d’état idéal. Notre objectif commun doit être la réconciliation et la mobilisation de tous autour d'un projet commun, de société qui donne la primauté à l'instauration d'un état de droit, et aux respects des institutions de la République.
Aziz Diallo, New York