Le Premier ministre Mohamed Saïd Fofana rentre du Sommet de la CEDEAO à Abidjan. La délégation de Présidents ou leurs représentants réunie en sommet extraordinaire de la CEDEAO mercredi à Abidjan, a planché sur le dossier consacré au putsch perpétré la semaine écoulée au Mali et qui a vu le Président Amadou Toumani Touré évincé. La junte conduite par le capitaine Amadou Haya Sanogo tient toujours les rênes du pouvoir.
Représentant le Chef de l’Etat, Professeur Alpha Condé, le Premier ministre Mohamed Saïd Fofana fait le point de la rencontre d’Abidjan:
«La Guinée et le Mali sont deux pays frères et amis qui sont liés par beaucoup de choses. Et comme je l’ai dit à l’occasion de mon séjour à Bamako, tout ce qui arrive au Mali concerne la Guinée. C’est pourquoi le Chef de l’Etat a estimé que la Guinée ne pouvait pas être absente à cette grande rencontre [celle d’Abidjan, ndlr] où se décide le sort de ce pays frère qui a des problèmes aujourd’hui.
C’est pourquoi il [Professeur Alpha Condé, ndlr] m’a demandé de venir, d’abord de réaffirmer notre solidarité avec la CEDEAO dans les décisions qui vont être prises et notre souhait de voir le Mali renouer avec la paix, l’unité nationale.
Ce sont ces sujets qui ont été discutés. On a discuté la manière dont il faut agir pour que la paix revienne revenir rapidement au Mali pour que les Maliens se comprennent et s’entendent et aussi comment envisager des actions vis-à-vis de la rébellion qui est en train aujourd’hui de mettre en péril l’intégrité territoriale de ce pays.
Donc, nous partons d’ici très satisfaits. Les Chefs d’Etat ont pris des engagements très forts; des engagements qui vont rassurer la Communauté internationale quant à la volonté de nos pays de défendre coûte que coûte l’Etat de droit, la démocratie, la paix et l’intégrité territoire de nos Etats.»
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