A l'occasion de la célébration vendredi de la Journée internationale de lutte contre la corruption, le ministre guinéen des Audits et du Contrôle économique et financier Aboubacar Sidiki Koulibaly a révélé le détournement de 500 milliards de francs guinéens (50 millions d'euros) par an en Guinée.
La société NCT Necotrans (Getma International) qui a perdu la bataille pour le contrôle du port de Conakry a porté plainte contre le groupe Bolloré pour corruption, ce mercredi 16 Mars 2011 au parquet de Paris.
Getma accuse Bolloré d’avoir passé un gré à gré avec le Président Alpha Condé qui a été soutenu lors des élections présidentielles et financé par la filiale de Bolloré, Euro RSCG.
Le 18 février, le REGUIJOC (Réseau guinéen des journalistes contre la corruption et pour la promotion de la bonne gouvernance) a organisé une journée de réflexion en vue de la relance de ses activités, au siège de l’ANLC (Agence nationale de lutte contre la corruption) à Conakry.
Le président gabonais Ali Bongo Ondimba a demandé jeudi au gouvernement de s'intéresser aux rapports de la Cour des Comptes, lançant une enquête sur d'éventuels détournements lors de grands projets, selon le communiqué du conseil des ministres publié vendredi.
L’ambassadeur des Etats-Unis au Sénégal appelle les autorités sénégalaises à renforcer la lutte contre la corruption. L’appel a pris la forme d’une lettre ouverte publiée vendredi 28 mai 2010 dans la presse. Le texte est formulé en termes très diplomatiques, mais entre les lignes on sent bien que les Etats-Unis attendent plus du gouvernement sénégalais, alors qu’ils ont accordé un don de 540 millions de dollars au Sénégal dans le cadre du Millenium Challenge Account.
La corruption est "un problème social" au Liberia, a déclaré mardi devant la presse la présidente libérienne Ellen Johnson Sirleaf, après que son ministre des Finances, Augustine Ngafuan, ait été mis en cause par la commission générale des audits.
Le président gabonais Ali Bongo a annoncé jeudi une série de "mesures d'urgence" visant à lutter contre la corruption, favoriser l'industrialisation avec la création d'une société nationale du pétrole et défendre l'environnement.
"Il y a urgence. Ainsi, ai-je décidé de prendre les mesures ci-après qui concernent la vie publique nationale (...), des mesures d'urgence", a affirmé le président gabonais dans une déclaration prononcée à l'issue d'un Conseil des ministres exceptionnellement tenu à Port-Gentil (sud).