Comme le dirait l’autre, la Cour suprême de Guinée a tranché. Elle a tranché au vu des documents parvenus au greffe de ladite institution et des délibérations de la chambre constitutionnelle et administrative. Ils seront ainsi 24 (en attendant le recours des recalés) à séduire l’électorat jusqu’au 27 juin 2010 en vue de la conquête du Palais présidentiel "Sèkhoutouréya", dans la commune de Kaloum, au bord de la mer.
Dans le scoop précèdent, AfricaLog informait son audience des préparatifs d’annonce de la liste des candidats par la Radio Télévision Guinéenne (RTG). Dans un pays qui compte 124 partis politiques la liste des candidats était vivement attendue. Tous les candidats des grands partis politiques sont présents. Dans les 24 heures, les candidats recalés pourront faire des recours devant la Cour suprême ( sur la photo, le premier Président de la Cour suprême, Mamadou Sylla "Syma".
Dimanche 23 Mai 2010. Le leader du parti "Guinée Pour Tous" (GPT) était l’hôte des siens à Forécariah. Objet de cette visite, lecture du Saint Coran à son honneur et pour tout le peuple de Guinée afin que l’élection présidentielle du 27 juin 2010 se déroule dans la paix et la quiétude.
La date limite de dépôt de candidature à l’élection présidentielle était prévue le 22 mai. Le nombre officiel de candidats à la présidentielle n’est pas encore connu. Au niveau des partis politiques la mobilisation des militants et sympathisants continue.
La fièvre électorale a gagné dimanche les quartiers de Conakry, une semaine après le début de la campagne pour la présidentielle du 27 juin qui s’annonce très ouvert, selon les analystes.
Les activités économiques marchent au ralenti, tant dans le centre ville que dans les quartiers périphériques de Conakry où les leaders de partis politiques se succèdent aux rythmes des troupes folkloriques, pour décliner leurs programmes.
Les candidats à l'élection présidentielle guinéenne, prévue le 27 juin et dont la campagne a démarré lundi, vont tenter de s'attirer les suffrages de quelque 26.000 électeurs guinéens officiellement recensés au Sénégal.
A Dakar, la campagne pour cette présidentielle présentée comme le premier scrutin libre depuis l'indépendance, en 1958, a débuté timidement, par des réunions aux sièges des partis.
La délégation du Bureau du Procureur de la Cour Pénale Internationale (CPI), qui séjourne en Guinée depuis le 19 mai dernier en vue d’évaluer l’enquête nationale en cours sur les tueries perpétrées par l’armée le 28 septembre 2009 à Conakry, a bouclé, ce vendredi dans la capitale guinéenne, sa seconde visite travail de trois jours, avec une note d’optimisme, appris APA auprès de la Cour.
Depuis le 17 mai 2010, date du lancement de la campagne électorale, les candidats, une vingtaine au total, sillonnent le pays pour tenter de convaincre les électeurs. Avec une multitude de prétendants, l'élection du 27 juin sera, sans doute, le scrutin le plus ouvert depuis l'indépendance du pays.
A Conakry comme dans les villes de l'intérieur, l'heure est à la campagne.
Les candidats déploient des trésors d'imagination pour convaincre leurs militants et ceux qui sont encore dans le camps des indécis.
L'état-major général des forces armées de Guinée a "exigé" mercredi de la classe politique "du calme et de la sérénité" en mettant en garde "tous ceux qui attenteraient à l'ordre public et à la sécurité" avant, pendant et après l'élection présidentielle du 27 juin.
L'élection présidentielle du 27 juin 2010, en Guinée, première présidentielle réellement pluraliste et démocratique s'annonce très ouverte. Certaines régions seront particulièrement disputées. Lansana Kouyaté, ancien Premier ministre, a été investi candidat à la présidentielle par son parti, le Parti de l'espoir pour le développement national (PEND) réuni pendant deux jours en convention.