18H19 - Rapatriements - Une frégate militaire égyptienne a quitté le port de Zarzis, non loin de la frontière tuniso-libyenne, rapatriant à son bord près de 400 réfugiés égyptiens.
Ils sont terrorisés. Certains se sont barricadés chez eux, d'autres se sont cachés dans le désert. Insultés, menacés, frappés, chassés, volés, les Africains de Libye assimilés aux "mercenaires" de Kadhafi abandonnent tout pour sauver leur peau.
Les forces du colonel Kadhafi ont lancé une vaste contre-offensive mercredi dans l'Est libyen pour reprendre le terminal pétrolier de Brega, mais les violents combats semblent avoir tourné à l'avantage de l'opposition. Moammar Kadhafi a déclaré que des milliers de Libyens mourraient en cas d'intervention étrangère.
19H10 - Plusieurs villes de l'ouest de la Libye sont «aux mains du peuple» et «préparent une marche pour libérer Tripoli», a affirmé à Nalout un membre du comité révolutionnaire de cette cité de 66 000 habitants à 60 kilomètres de la frontière tunisienne. «Les villes de al-Rhibat, Kabaw, Jado, Rogban, Zentan, Yefren, Kekla, Gherien, Hawamed sont également libérées depuis plusieurs jours.
Mouammar Kadhafi tombera-t-il ce week-end? Le guide de la révolution libyenne ne semble plus contrôler la Libye et même à Tripoli, son fief, les opposants avancent.
Au 12e jour de l'insurrection. Le président américain Barack Obama a signé un décret gelant les avoirs et bloquant les biens aux Etats-Unis du colonel Kadhafi et de ses quatre fils.
Saïf al Islam, fils du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, a déclaré vendredi que ses forces s'abstenaient d'attaquer les rebelles dans l'ouest de la Libye dans l'espoir qu'un cessez-le-feu négocié puisse être mis en place d'ici samedi.
19h20 - Kadhafi s'appuie a priori sur quelque 6000 combattants étrangers pour se maintenir au pouvoir. La moitié d'entre eux seraient stationnés dans la capitale, Tripoli, selon la fédération internationale des droits de l'homme (FIDH), rapporte le site du «Monde».
Le régime de Mouammar Kadhafi semblait mercredi avoir perdu le contrôle de vastes régions de l'est de la Libye, mais restait déterminé à mater l'insurrection inédite qui a déjà fait des centaines de morts et vaciller son règne autoritaire de plus de 40 ans.
Les présidents sénégalais Abdoulaye Wade et guinéen Alpha Condé ont exprimé, dimanche lors d'un entretien téléphonique commun avec le guide Mouammar Kadhafi, leur solidarité et celle des peuples sénégalais et guinéen avec le peuple libyen contre toute atteinte à ses acquis concrétisés par la révolution du premier septembre 1969 et son guide au profit du peuple libyen et des peuples du continent africain.
La Libye au bord de la guerre civile, le centre de Manama tenu par l'opposition, des rassemblements au Maroc et en Iran: l'onde de choc née en Tunisie, puis en Égypte, continuait dimanche de se propager d'Afrique du Nord au Moyen-Orient.