Pour la France, les choses ne s’arrangent guère en Afrique. Jadis en terrain conquis, l’ancienne puissance coloniale, perd de plus en plus pied en Afrique. D’abord la Centrafrique, puis le Mali et bientôt le Burkina Faso. Parce qu’il ne faut pas se leurrer, pour la France, l’horizon est sombre en ce qui concerne le Pays des hommes intègres.
En Australie, Sydney a été une des premières grandes villes à sonner le passage en 2023, reprenant son titre de “capitale mondiale du réveillon” après deux années de frontières fermées et de festivités étouffées par le variant Omicron.
Les célébrations ont cependant été endeuillées en Ouganda, où au moins neuf personnes sont mortes lors d'une bousculade dans un centre commercial de la capitale Kampala, après un feu d'artifice à l'extérieur de l'enceinte.
l'année 2022 sera à jamais associée au retour de la guerre en Europe avec l'invasion russe en Ukraine sur un continent déjà meurtri par deux guerres mondiales.
En plus de 300 jours, près de 7000 civils ont été tués et 10 000 blessés, selon le bureau du haut-commissaire aux droits de l'homme des Nations unies.
Seize millions d'Ukrainiens ont été forcés de fuir leur foyer. Pour ceux qui restent, le quotidien est rythmé par les pannes de courant, les bombardements russes et un couvre-feu. - AfricaLog avec agence
La confession est bien un exercice catholique. Le pape émérite Benoît XVI décédé ce 31 décembre 2022 à 95 ans, demande «pardon» à tous ceux auxquels il a «causé du tort», dans son testament spirituel rédigé en 2006.
Il a fait ses au-revoir au Brésil les larmes aux yeux.
En 2023, le Chili n’aura plus de première dame. Irina Karamanos, la compagne de Gabriel Boric, élu en décembre 2021, a annoncé qu’elle quittera son rôle institutionnel. À compter du 1er janvier 2023, il n’y aura plus de «cabinet de la première dame» au palais présidentiel de La Moneda.
«C’est une étape qui nous rend fiers, car elle permet de changer le regard que l’on peut avoir d’un couple présidentiel ou des stéréotypes culturellement associés à ce rôle de première dame», a déclaré Irina Karamanos.
Traditionnellement, au Chili, la première dame préside six fondations à caractère social, culturel ou éducatif. Des fonctions qui seront désormais assurées par des personnalités nommées par les ministres concernés.
Dès sa campagne, Gabriel Boric avait fait la promesse de supprimer le rôle de Première dame au nom du féminisme. Il aura fallu un an au président de gauche pour la tenir. Un retard qui avait valu au couple présidentiel de nombreuses critiques.
Les conservateurs reprochaient à la première dame d’être illégitime puisqu’elle n’était pas mariée avec le chef d’État. Certaines féministes voulaient également qu’elle abandonne son rôle, arguant que «si vous êtes féministe, vous n’avez pas à être première dame, vous devez faire votre travail de chercheuse ou autre chose.»
«Ce processus ne change rien au fait que je suis la partenaire et la compagne du président, ainsi que la militante d’un projet. Je continuerai donc à soutenir mon président, mais depuis d’autres endroits » que le palais de la présidence, a indiqué Irina Karamanos. Anthropologue et chercheuse spécialisée en éducation de 33 ans, Irina Karamanos est également militante du Front féministe du parti de Boric. Un rôle qu’elle compte «renforcer», en plus «d’évoluer professionnellement» dans ses domaines de recherche. - AfricaLog avec agence
Il est né Edson Arantes Do Nascimento en 1940, dans la petite ville de Bauru au sud-est du Brésil. C’est dans une favela qu'il fera ses débuts avec un ballon. En fait de ballon, c’était plutôt de vieilles chaussettes enroulées entre elles sur lesquelles il tapait.
À cette époque, celui qui va devenir Pelé jouait pieds nus, ce qui valut à son équipe le surnom des “sans chaussures ”. C’est sans doute là qu’il a pu développer une dextérité hors du commun.
À l’âge de 9 ans, il regarde avec son papa la finale de la Coupe du monde entre le Brésil et l’Uruguay. C’est ce jour-là qu'il verra son père pleurer pour la première fois en regardant son équipe perdre la coupe du monde en 1950. Pour tenter de le consoler, il lui dira, “je la gagnerai un jour, je te le promets”.
Il va faire ses débuts professionnels à 15 ans avec le club local de Bauru. C’est là que l’on va remarquer ses premiers exploits. Deux ans plus tard, il fait ses débuts avec la Seleçao, la sélection nationale brésilienne, pour la Coupe du monde de 1958.
Il devra attendre les quarts de finale contre le Pays de Galles pour marquer son premier but. À 17 ans il sera le plus jeune joueur de l’histoire à marquer un but en Coupe du monde. Un record jusqu’ici inégalé.
En demie-finale, il réussit un tour du chapeau contre la France pour propulser le Brésil en finale. Il ajoute deux buts en finale contre les Suédois et remporte sa première Coupe du monde.
Il en remporte deux autres en devenant le seul joueur à remporter trois trophées dans l’histoire.
Des buts il en marquera plus de 1300. On aurait pu croire qu’une carrière internationale lucrative allait s’ouvrir pour le gamin des bidonvilles. Mais au Brésil, on décrète que l'on ne se débarrasse pas comme ça d’un trésor national. Il sera fidèle au Brésil et surtout au célèbre club Santos FC jusqu'à son départ aux États-Unis.
Ce n’est qu’en fin de carrière en 1975 que l’Amérique du Nord pourra le voir évoluer. Pelé va signer un contrat faramineux pour l'époque, on parle même du transfert du siècle. Le président brésilien de l'époque, Ernesto Geisel demandera à Pelé de reconsidérer sa décision.
Henry Kissinger, alors secrétaire d'État américain, interviendra auprès de Geisel en insistant sur le fait que Pelé à New York conforterait les relations entre les deux pays.
Le contrat de sept millions de dollars est enfin signé. Subitement, les stades américains se remplissent à la vitesse de l'éclair et tout le monde veut voir le prodige brésilien.
Ses compagnons d’armes n'étaient nul autre que l’italien Chinaglia, l’allemand Beckenbauer et son ancien coéquipier le brésilien Carlos Alberto.
La perle noire, un autre de ses nombreux surnoms, sera sacré joueur du vingtième siècle par la FIFA. Curieusement il ne sera jamais couronné du titre de ballon d’or malgré ses succès.
Il faut dire que ce titre était décerné jusqu’en 1995 uniquement aux joueurs européens. Cette bourde, la FIFA va la réparer en 2013, en sacrant Pelé Ballon d’or d’honneur.
Après sa carrière de footballeur, Pelé va consacrer la plupart de son temps aux plus démunis. Il sera ambassadeur pour l’ONU et pour l’UNESCO. Il deviendra aussi ministre des Sports de son pays.
Pelé restera incontestablement l’un des plus grands joueurs de tous les temps dans l’Histoire du ballon rond. On n’hésitera pas à parler de légende, un autre qualificatif justifié.
Celui qui a parcouru des milliers de kilomètres balle au pied, peut maintenant se reposer. Il raccroche définitivement ses crampons magiques. À moins qu'un championnat des légendes ne se joue quelque part. - AfricaLog avec agence
Lors du dixième message de son pontificat, le pape François a invité chacun à regarder au-delà “des fausses images de la fête” et à aider les sans-abri, les immigrés, les réfugiés et les pauvres qui cherchent du réconfort, de la chaleur et de la nourriture.
“Reconnaissons [le visage] des enfants qui, dans toutes les régions du monde, aspirent à la paix”, a-t-il déclaré, s'exprimant depuis le balcon central de la basilique Saint-Pierre.
“Que le Seigneur nous rende prêts à des gestes concrets de solidarité pour aider ceux qui souffrent et qu’il éclaire l’esprit de ceux qui ont le pouvoir de faire taire les armes et de mettre fin immédiatement à cette guerre insensée!” a déclaré François.
Le conflit ukrainien, a-t-il ajouté, ne doit pas faire oublier les personnes dont la vie a été dévastée par d'autres conflits ou crises humanitaires, citant entre autres la Syrie, la Birmanie, l'Iran, Haïti et la région du Sahel en Afrique.
François a appelé à une reprise du dialogue entre Israéliens et Palestiniens en Terre sainte, lieu de naissance de Jésus.
Cette année, la Cisjordanie occupée par Israël a connu les pires violences depuis plus d'une décennie avec au moins 150 Palestiniens et plus de 20 Israéliens tués.
En ce jour où il est bon de se réunir autour d'une table bien garnie, “de grandes quantités de nourriture sont gaspillées et on dépense des ressources pour des armes”, a-t-il observé.
Le pape a de nouveau condamné l'utilisation de la nourriture comme arme de guerre, rappelant que la guerre en Ukraine a plongé des millions de personnes dans la famine, mentionnant l'Afghanistan et les pays de la Corne de l'Afrique. - AfricaLog avec agence
Une multitude de rencontres et d’apartés, une pluie de communiqués. Une volonté d’être concret aussi, en évitant des slogans creux. C’est ainsi que se résume le sommet Etats-Unis - Afrique, organisé à Washington du 13 au 15 décembre. Huit ans après le précédent, il devait illustrer la disponibilité de l’administration Biden à l’égard du continent, alors que la Chine y avance ses pions à coups de grands projets. Il y eut même, lors d’un dîner officiel à la Maison Blanche, mercredi, un toast symbolique du président américain. « Nous avons en mémoire les hommes, les femmes et les enfants volés qui ont été ramenés enchaînés vers nos côtes, subissant une cruauté inimaginable. Le péché originel de ma nation fut cette période», a-t-il déclaré.
Un mot fut décliné à satiété, celui de partenariat. Pour la Maison Blanche, il s’agissait de mettre en exergue un double contraste favorable : avec Pékin, mais aussi avec l’ère Trump. Joe Biden a affirmé la volonté de son pays de soutenir «chaque aspect de la croissance inclusive de l’Afrique», en soulignant les défis en partage, comme la sécurité alimentaire ou la mutation énergétique.
«La transition économique de l’Afrique dépend d’une bonne gouvernance, de populations en bonne santé, d’une énergie fiable et abordable, a-t-il dit. Ce sont des choses que recherchent les milieux des affaires lorsqu’ils comptent investir.» Au total, près de 15 milliards de dollars de contrats et d’engagements entre entreprises privées ont été conclus.
Les Etats-Unis prévoient de consacrer 55 milliards de dollars aux pays d’Afrique au cours des trois années à venir. Un représentant spécial, le diplomate Johnnie Carson, a été désigné pour veiller au suivi des annonces. Joe Biden a aussi évoqué la mise en œuvre de l’accord sur la zone de libre-échange continentale africaine, conclu en 2018, qui devrait concerner 1,3 milliard de personnes dans huit ans. L’effort se veut à long terme.
Joe Biden a organisé à la Maison Blanche une rencontre avec les délégations de six pays où se tiendront des élections en 2023 : le Nigeria, le Gabon, le Liberia, la Sierra Leone, Madagascar et la République démocratique du Congo (RDC). Mais c’est surtout le secrétaire d’Etat, Antony Blinken, qui s’est démultiplié. Il porte la volonté de l’administration de donner des gages concrets d’engagement aux côtés des pays invités. - AfricaLog avec agence
Le président sud-africain Cyril Ramaphosa, embourbé dans un scandale depuis des mois, a échappé à l'ouverture d'une procédure de destitution, le Parlement s'y étant largement opposé à l'issue d'un débat houleux.
L'assemblée a voté contre à 214 voix, pour à 148 voix et deux abstentions. Chacun des députés présents a énoncé clairement son choix, s'exprimant dans les onze langues officielles du pays.
Lors du débat, soutenu, la présidente a appelé au calme, usant parfois du zoulou “Thula! Thula” (taisez-vous). Si plus de 50 % d'entre eux avaient jugé suffisamment grave une procédure aurait été lancée pour examiner l'affaire en détail.
M. Ramaphosa, 70 ans, qui a fait fortune dans les affaires avant d'accéder à la fonction suprême, est accusé d'avoir caché à la police et au fisc un cambriolage dans sa propriété de Phala Phala, où il élève des bovins rares.
Un rapport parlementaire, rédigé par trois juristes, avait conclu fin novembre que M. Ramaphosa “a pu commettre” des actes contraires à la loi. - AfricaLog avec agence
L'Afrique est la région du monde où la population croît le plus fortement, ce qui représente un possible levier de développement. Le monde a passé le cap des 8 milliards d’habitants en ce mois de novembre 2022. Un sixième d'entre eux vivent en Afrique subsaharienne, une proportion appelée à doubler dans les prochaines décennies. Si le taux de croissance ralentit un peu partout sur la planète, l'Afrique subsaharienne fait figure d'exception. Dans cette région où la fécondité demeure la plus élevée au monde, la population devrait augmenter de 80 % d’ici 2050. Les femmes y ont encore 4,6 enfants chacune, en moyenne, contre 2,3 pour l’ensemble du monde. “Aujourd’hui, l'Afrique, c'est un humain sur six; en 2050, ce serait un humain sur quatre; et à la fin du siècle, un humain sur trois. L’Afrique représenterait plus du tiers de l’humanité à cet horizon”, a dit Gilles Pison, professeur émérite au Muséum national d'histoire naturelle à Paris. - AfricaLog avec agence