Le Comité national du rassemblement et du développement (CNRD) au pouvoir en Guinée a annoncé l'ouverture à partir de mardi d'une série de rencontres avec les forces politiques, la société civile et les représentants des compagnies minières pour préparer la formation d'un gouvernement.
Ces rencontres, annoncées samedi soir par les militaires sur la télévision nationale, s'inscrivent dans la "concertation" qu'ils ont promise pour fixer les lignes d'une transition politique et former un gouvernement.
Les militaires conduits par le colonel Mamady Doumbouya recevront mardi les chefs des partis politiques, puis ceux des confessions religieuses; mercredi les organisations de la société civile, puis les représentations diplomatiques; jeudi les patrons des compagnies minières implantées en Guinée, puis les organisations patronales; vendredi les banques et les syndicats.
La Guinée est l'un des premiers producteurs mondiaux de bauxite, principal minerai pour la production d'aluminium. Elle possède des gisements de fer, d'or et de diamant.
Beaucoup de compagnies étrangères sont liées par contrat à la Guinée.
Le coup d'Etat a fait monter le prix de l'aluminium à son plus haut niveau depuis des années sur les marchés et la junte s'est employée à rassurer les partenaires de la Guinée de la poursuite des activités et du respect des engagements pris.
Les militaires qui ont déposé le président Alpha Condé le 5 septembre ouvriront cette concertation alors que la Communauté des Etats ouest-africains doit à nouveau se prononcer sur les suites à donner au putsch. La Cédéao exige un "retour immédiat à l'ordre constitutionnel". Elle a suspendu la Guinée de ses organes de décision et doit à présent examiner le rapport d'une mission dépêchée sur les lieux, avant de décider d'éventuelles nouvelles mesures.
La chute d'Alpha Condé a été saluée par des scènes de liesse.
Le comité militaire désormais à la tête du pays a cependant annoncé samedi soir l'interdiction de toute manifestation de soutien.
Le colonel Doumbouya remercie les Guinéens de leur "adhésion massive à sa vision exprimée à travers des scènes de joie dans l'ensemble du pays. Toutefois le président (du comité) interdit toute manifestation de soutien de quelque nature de quelque nature que ce soit”.
Le comité militaire a aussi annoncé la mise à disposition d'un numéro vert pour dénoncer tout abus des forces de sécurité. Les abus de ces dernières sont constamment dénoncés par les défenseurs des droits humains. - AfricaLog avec agence
Joe Biden a conclu ce samedi les cérémonies d'hommage aux victimes du 11-Septembre, vingt ans après les pires attentats de l'histoire des Etats-Unis en se rendant au Pentagone, près de Washington, où un avion s'était écrasé, tuant 184 personnes.
Le quartier général du département de la Défense était en effet le dernier acte du déplacement du président américain, qui s'est rendu sur les trois sites endeuillés par des attaques du réseau islamiste Al-Quaïda, qui avaient fait près de 3.000 morts le 11 septembre 2001.
Le démocrate s'est recueilli devant le mémorial du Pentagone, avec sa femme Jill Biden, ainsi que la vice-présidente Kamala Harris et son mari Doug Emhoff, et ont participé à une cérémonie de dépôt de gerbes.
Plus tôt dans ce samedi, Joe Biden a participé avec Barack Obama et Bill Clinton à une cérémonie très solennelle à New York, à l'endroit où se dressaient les tours jumelles du World Trade Center, détruites par deux avions piratés par un commando islamiste.
Il s'est ensuite rendu à Shanksville, en Pennsylvanie, où un avion s'était écrasé dans un champ après la résistance héroïque des passagers face aux pirates de l'air. Là -bas, Joe Biden a défendu le retrait des troupes américaines d'Afghanistan, décision qui lui vaut une pluie de critiques depuis la prise du pouvoir des talibans à Kaboul le 15 août ainsi que les difficiles opérations d'évacuation qui ont suivi. - AfricaLog avec agence
Après plusieurs années de tensions focalisées sur le passé esclavagiste des Etats-Unis, le plus important monument dénoncé comme un symbole raciste dans le pays a été déboulonné mercredi en Virginie: la gigantesque statue du général Lee, l'ancien commandant des Sudistes.
Ayant trôné plus de 130 ans sur son piédestal haut de 12 mètres, la statue équestre a été descendue en douceur par une grue à Richmond, l'ex-capitale des sécessionnistes pendant la guerre civile de 1861 à 1865.
Des centaines de personnes s'étaient massées à distance pour assister à l'événement. Certaines ont brandi le poing, lâché des quolibets ou des vivats quand l'imposante pièce de bronze, œuvre de l'artiste français Antonin Mercié, a été arrachée à son socle.
Principal dirigeant militaire des confédérés, Robert Lee a lutté avec les Etats du Sud contre ceux du Nord qui avaient aboli l'esclavage.
Ce retrait "efface une tache sur l'histoire de la Virginie et l'histoire de l'Amérique", confiait Muhammad Abdul-Rahman, un responsable associatif local.
- Effet George Floyd -
Tandis que de nombreux monuments confédérés aux quatre coins du pays ont été récemment démontés en catimini --parfois en pleine nuit-- sous la pression du mouvement Black Lives Matter, le gouverneur démocrate de Virginie, Ralph Northam, a lui souhaité donner un retentissement national à ce déboulonnage.
Les monuments célébrant Robert Lee et les autres grandes figures des Etats sudistes sont aujourd'hui vus comme des symboles racistes par une bonne partie des Américains, d'autres considérant au contraire qu'ils font partie de leur patrimoine historique. La question reste sensible.
Illustration de la profonde fracture qui divise le pays sur ce sujet, l'ancien président républicain Donald Trump a dénoncé mercredi dans un communiqué le déboulonnage de cette "magnifique" statue célébrant "l'un des plus grands stratèges".
"Notre culture est détruite, et notre histoire et notre héritage, qu'il soit bon ou mauvais, est anéanti par la gauche radicale", a-t-il fustigé.
Le gouverneur Northam avait annoncé son intention d'enlever la statue du général confédéré en juin 2020, dix jours après la mort à Minneapolis de George Floyd, asphyxié sous le genou d'un policier blanc.
L'homicide de cet Afro-Américain a suscité un mouvement planétaire de dénonciation des discriminations raciales et relancé avec vigueur le débat sur le passé esclavagiste du pays.
Une guérilla judiciaire lancée par des partisans du maintien sur place de la statue confédérée --la plus grande du pays-- a retardé le démontage, finalement validé la semaine dernière par une décision de la cour suprême de la Virginie.
- Haut de 6 Ă©tages -
Chevauchant fièrement son pur-sang, rênes en main, Robert Lee a une posture volontairement dominatrice. Sa statue, pesant 12 tonnes, culminait à la hauteur d'un immeuble de six étages.
Une fois au sol, l'oeuvre en bronze a été découpée à la scie, au niveau de la ceinture du général. Les morceaux ont ensuite été emportés par camion-plateau.
"A qui est cette rue? A nous!", ont scandé les témoins rassemblés sur "Monument Avenue", ce boulevard de Richmond jalonné jusqu'à 2020 d'autres statues à la gloire des perdants de la guerre de Sécession.
Ce quartier normalement paisible est de fait devenu un épicentre de tension et de contestation, comme en témoigne le socle de la statue, maculé de graffitis et de slogans appelant notamment les policiers à "rendre des comptes".
Etant donné la sensibilité du monument, les autorités avaient pris des mesures de sécurité draconiennes, interdisant temporairement la circulation autour du périmètre, les survols par drone étant également prohibés mercredi.
Richmond "n'est plus la capitale de la Confédération", s'est félicité Levar Stoney, le maire afro-américain de cette ville située au sud de Washington.
Plus loin dans ce même Etat de Virginie, une autre statue équestre controversée du général Lee, à Charlottesville, avait déclenché des violences à l'été 2017, un extrémiste blanc allant jusqu'à percuter en voiture une foule de manifestants antiracistes, tuant une jeune femme.
A l'époque, le président Donald Trump avait estimé que déboulonner les statues des officiers sudistes revenait à "mettre en pièces" l'histoire des Etats-Unis.
Ermias Woldemariam, un habitant de Virginie présent à l'enlèvement de la statue, ne partageait pas cet avis: "Si des gens veulent la voir, elle devrait être mise au musée. En tout cas pas ici, à la vue de la population jour après jour".
Le monument équestre à la gloire du général Lee "sera entreposé en lieu sûr sous la responsabilité de l'Etat en attendant qu'on décide d'un lieu définitif adéquat pour l'exposer", a fait savoir le gouverneur dans un communiqué. - AfricaLog avec agence
Selon le colonel Mamady Doumbouya chef des putschistes, Alpha Condé serait «dans un lieu sûr». Dans une vidéo tournée et diffusée par les putschistes, on peut voir Alpha Condé assis sur un canapé sans chaussures.
Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a salué lundi la mise en liberté conditionnelle pour raisons médicales de son prédécesseur, Jacob Zuma, une décision prise à quelques jours de la reprise du procès pour corruption de l’ex-chef d’État qui a provoqué la colère de l’opposition.
«Nous nous en félicitons» et «lui souhaitons un prompt rétablissement alors qu’il retourne chez lui avec ses proches», a déclaré M. Ramaphosa lors d’un point presse télévisé à la sortie d’une réunion du Congrès national africain (ANC) au pouvoir.
M. Zuma, 79 ans, incarcéré depuis le 8 juillet pour outrage à la justice, est hospitalisé depuis un mois – pour des raisons qui n’ont pas été dévoilées – hors de la prison où il avait commencé à purger une peine de 15 mois ferme.
Il a été condamné pour avoir à maintes reprises refusé de se présenter devant une commission chargée d’enquêter sur la corruption d’État pendant sa présidence (2009-2018).
Dimanche, les autorités pénitentiaires ont annoncé que l’ex-président pourrait rentrer chez lui à sa sortie d’hôpital, mais était susceptible d’avoir à effectuer des travaux d’intérêt général.
Cette annonce, qui a coïncidé avec une réunion au sommet de l’ANC, où Jacob Zuma compte encore de nombreux soutiens, est «extrêmement suspecte», a déclaré John Steenhuisen, du premier parti d’opposition, l’Alliance démocratique (DA). «Cette décision est politique, pas médicale», a-t-il fustigé.
Cyril Ramaphosa a fait de la lutte contre la corruption un cheval de bataille, notamment au sein de l’ANC. Mais le chef d’État a du mal à asseoir son autorité au sein du parti, pris dans une guerre de factions.
Ce dernier rebondissement dans les péripéties judiciaires de M. Zuma prouve que «lorsqu’on a des connexions politiques, la prison n’est pas un endroit pour vous», estime Mmusi Maimane, du groupe de pression One South Africa.
Partis et groupes d’opposition réclament que les autorités dévoilent publiquement les étapes du processus ayant abouti à cette libération conditionnelle.
Les circonstances dans lesquelles cette décision a été prise «sont non seulement profondément suspectes, mais ne sont pas conformes à la procédure prévue par la loi», a estimé la fondation De Klerk dans un communiqué.
Selon une source pénitentiaire, la décision est fondée sur des avis médicaux attestant que la santé de M. Zuma «nécessite une grande attention».
Pour le groupe d’opposition ActionSA, c’est plutôt le fait d’un «système pénal qui traite les plus puissants avec des gants et leur permet d’échapper à la justice».
Le procès pour corruption de M. Zuma doit reprendre jeudi. «Il ne serait pas étonnant que cette libération conditionnelle pour raisons médicales soit maintenant un prétexte pour dire qu’il n’est pas apte à être jugé», estime M. Naidoo.
Dans cette affaire vieille de 20 ans, l’ancien président est accusé d’avoir reçu des pots-de-vin du géant de l’armement français Thalès, inculpé de son côté de corruption et blanchiment d’argent. Il doit répondre de 16 chefs d’accusation de fraude, corruption et racket.
L’incarcération de M. Zuma avait déclenché une vague sans précédent de violences en Afrique du Sud. Cyril Ramaphosa avait dénoncé une tentative orchestrée pour déstabiliser le pays. - AfricaLog avec agence
Le Colonel Mamady Doumbouya s’est adressé aux anciens ministres et présidents des grandes institutions, sommés de se présenter au Palais du peuple à 11 heures, sous peine d’être considérés en état de «rébellion».
Mamady Doumbouya a tenté de rassurer les partenaires et investisseurs étrangers ainsi que ses concitoyens en déclarant que les nouveaux maîtres de Conakry respecteraient les contrats économiques et miniers et se garderaient de toute «chasse aux sorcières».
Le comité désormais à la tête de la Guinée, important producteur de bauxite et de minerais «assure les partenaires qu’il respectera toutes ses obligations [ainsi que les] conventions minières, et rappelle son engagement à favoriser les investissements étrangers dans le pays», a déclaré le lieutenant-colonel Mamady Doumbouya lors de sa première apparition en public au lendemain d’un putsch éclair.
Le lieutenant-colonel Mamady Doumbouya est un officier aguerri et instruit, soucieux de se démarquer de l’image de soudard incontrôlable accolée à de précédents putschistes dans ce pays à l’histoire mouvementée.
Enveloppé dans un drapeau guinéen, entouré de militaires casqués et armés, il a promis, lors d’une allocution à la télévision nationale, une révision consensuelle de la Constitution imposée au forceps en 2020 par M. Condé et une «transition inclusive et apaisée».
«Il y a eu beaucoup de morts pour rien, beaucoup de blessés, beaucoup de larmes», déplore l’officier, en référence à la répression sanglante des manifestations de l’opposition et de la société civile.
Il a promis l’installation d’un «gouvernement d’union nationale» chargé de conduire une «transition» politique. Ce gouvernement sera issu d’une «concertation» dont il n’a pas précisé les modalités, pas plus que la durée de la «transition». - AfricaLog avec agence
Dans un communiqué, la France "condamne la tentative de prise de pouvoir par la force" en Guinée et appelle à "la libération immédiate et sans condition du président Condé”. Paris a dit se joindre “à l'appel de la communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) pour condamner la tentative de prise de pouvoir par la force"
Le communiqué du Colonnel Mamady Doumbouya qui a arrêté le président Alpha Condé:
“Chers compatriotes
Nous n’avons aucune mission prophétique. Ce n’est pas le peuple de Guinée que nous voulons sauver, mais la Guinée.
Chers compatriotes,Â
Le geste que nous posons aujourd’hui n’est pas un coup d’État mais une action inaugurale permettant de créer les conditions d’un État. Plus précisément un État de droit. Car l’histoire politique de notre pays, marqué par des violences, des injustices et inégalités, prouve qu’en Guinée la volonté du plus fort a toujours supplanté le droit, et donc que depuis l’accession à l’indépendance l’esprit autoritaire a triomphé sur l’esprit du juste et du raisonnable. Et c’est d’ailleurs parce que nous jugeons cette situation profondément anormale et injustifiable que nous avons décidé d’agir, de poser un geste autour duquel nous voulons mobiliser toutes les bonnes consciences afin de sortir notre pays de la malédiction politique.
Chers compatriotes,
Notre action n’a rien d’un coup d’État. Il traduit seulement l’aspiration légitime des personnes à vouloir vivre dans un environnement où les besoins humains de base peuvent être satisfaits ; où il est possible à chacun, sans crainte, de jouir de la vie, d’étudier, de se soigner, de travailler humblement sans être soumis aux contraintes de réseaux informels ; où enfin le pouvoir est responsable de sa population. Nous voulons ainsi réconcilier la politique et l’humain. Notre geste donc n’est rien d’autre que l’expression de notre désir de dignité que certainement vous partagez avec nous. Or, c’est parce que le respect de notre dignité est bafoué depuis 1958 par une minorité qui confisque le pouvoir et ses avantages économiques que nous avons pris l’initiative, convoqués par le sens du devoir, de créer les conditions d’un nouveau départ politique et social. L’action que nous accomplissons aujourd’hui se veut par ce fait même un premier pas. Un moment inaugural.
Chers compatriotes
Nous n’avons aucune mission prophétique. Ce n’est pas le peuple de Guinée que nous voulons sauver, mais la Guinée avant tout. Car un peuple ne peut pas être sauvé alors que l’espace dans lequel il vit est un enfer. Il faut éteindre le feu d’abord. C’est ce rôle de pompier que nous avons voulu assumer. Notre pays ne souffre pas d’un manque de ressources humaines, moins encore est-il victime d’une précarité des ressources naturelles. Non: nos maux se nomment manque de courage politique; tyrannie de l’argent; extraversion ; absence de moralité collective. Ce dont nous manquons et que nous avons manqué, ce sont des hommes capables de traduire politiquement et économiquement cette richesse qu’est la Guinée. Notre problème, ce n’est même pas l’absence de démocratie, mais le manque de vision, de valeur politique et sociale. C’est pour mettre fin à cet aveuglement volontaire, qui a rendu misérable la vie du Guinéen, que nous décidons aujourd’hui d’assumer notre responsabilité. Pour que nous autres guinéens accédions enfin à la lucidité, celle qu’exige justement l’état de droit.
Aux partenaires extĂ©rieurs de la GuinĂ©e, nous ne demandons pas forcĂ©ment un soutien financier, mais une comprĂ©hension de votre part. Avant de brandir l’idĂ©e de restauration de l’État, demandez-vous avant s’il n’a jamais existĂ© un État en GuinĂ©e. Avant de brandir des sanctions, cherchez Ă savoir si la sanction n’a toujours pas Ă©tĂ© le lot infernal des GuinĂ©ens, de SĂ©kou TourĂ© Ă Alpha CondĂ©. Nous, nous contestons notre condition injuste ; nous jugeons que notre situation politique n’est pas acceptable et est condamnable. Nous espĂ©rons de votre part donc un soutien moral.Â
Nous invitons tous les responsables de la société civile et les différents partis politiques a une rencontre d’urgence pour que collectivement nous sortions de ce moment inaugural et amorcer la seconde étape, celle d’organiser la société guinéenne sous les principes de l’État de droit. Ce qui inclura essentiellement une réorganisation de l’armée afin de mettre un terme à sa longue et tragique politisation.
Colonel Mamady Doumbouya
Fait à Conakry le 5 septembre 2021”
AfricaLog avec agence
Le CNRD convoque tous les ministres sortants et les présidents des institutions au palais du peuple ce lundi à 11 heures. Tout refus de se présenter sera considéré comme une rébellion contre le CNRD. Tous les militaires sont appélés à rester dans les casernes. De Nzérékoré à Kindia en passant par Kankan et Mamou. Dans toutes les régions du pays on constate un silence de cimetière. Dans les fiefs de l'opposition guinéenne sur l'axe Hamdallaye - Bambeto - Cosa jusqu'à Sonfonia, la population est massivement sortie fêter la “libération”. “Je suis de très près la situation en Guinée. Je condamne avec la plus grande fermeté le renversement du gouvernement par la force des armes, et j’appelle à la libération immédiate du président Alpha Condé.” a declaré le secrètaire général de l’ONU, Antonio Guterres. - AfricaLog avec agence
Ce dimanche 5 septembre 2021, les choses ont changé en Guinée. Le Comité National du Rassemblement et du Développement (CNRD) est passé à l’action. Depuis des mois, le pays est en proie à une profonde crise politique et économique, aggravée par la pandémie de Covid-19.
Le président guinéen, Alpha Condé qui est entre les mains des forces spé