Mes chers(e)s compatriotes,
Notre pays est un ensemble qui par sa diversité et sa pluralité unit ses habitants.
Les montagnes du Fouta Djalon, les savanes de la Haute Guinée, les mangroves de la Basse Guinée et les forêts de la Guinée Forestière ne sont elles pas des richesses complémentaires au bénéfice de la Nation Guinéenne?
La pluralité ethnique, le pluralisme politique et social ne devraient-ils pas contribuer, dans le cadre d’un avantage comparatif, à l’harmonie et à la sécurité des populations, ainsi qu’au développement du pays?
Dans ce contexte, l’heure devrait être à l’apaisement de la part de toutes les filles et de tous les fils de notre cher pays. Il en est de même pour les dirigeants, les acteurs politiques, les syndicats et les acteurs sociaux. Dans le contexte de la situation fragile que traverse notre pays, les actions de tous les acteurs devront converger vers la consolidation du tissu social Guinéen, l’unité et de la compréhension.
Ce qui nous éviterait des dérapages pour une meilleure gestion de la transition.
Il va sans dire que les articles 21 et 22 du Pacte international relatifs aux droits civils et politiques autorisent, entre autres, la liberté d’association et de manifestation tant que celles-ci n’affectent pas la sécurité nationale, la sûreté publique, l'ordre public, etc. Il en est de même des lois Guinéennes en la matière.
En considération de tout ce qui précède, je lance un appel pressant à tous, notamment aux représentants du Mouvement Social Guinéen, pour privilégier l’intérêt supérieur de la Nation Guinéenne en renonçant au déclenchement des actions de protestations pacifiques, le 05 janvier 2009. Ce qui sera apprécié du point de vue juridique, social et politique.
Notre combat devra être fondamentalement axé sur la sauvegarde de l’unité nationale, de la concorde, de la paix et, surtout, de la préservation des acquis chers à notre pays depuis son indépendance, à savoir la souveraineté, l’intégrité territoriale, la dignité de notre peuple, son développement, etc. Je fonde l’espoir que le présent appel sera entendu et que chacun dans son domaine et selon ses capacités œuvrera dans la bonne direction pour le bien être de nos populations et le meilleur avenir de notre pays
Vive l’unité nationale,
Que Dieu bénisse la Guinée et la préserve du pire.
Marie José YOMBOUNO
Présidente de l’AGFDH
06-29-87-48-58
France