Après toutes les preuves d’hors jeu reprochables au patient marocain lors de son court passage au centre des grandes décisions du pays, le tour est au peuple de Guinée de tourner une fois pour toute cette page d’incompétence, d’infamie et de tristes souvenirs.
En ce moment de retrouvaille pour un meilleur visage pour la Guinée, il y a lieu de se démarquer pour la discontinuité de cette politique belliqueuse et irréaliste dont capitaine Dadis était l’acteur principal.
La Guinée, un pays qui a toutes les raisons de vivre en conformité avec les normes internationales et du progrès, doit être en période de véritables reformes.
Pour la réussite de ces reformes, il faut opter pour des femmes et hommes d’une philosophie et attitude nouvelles, susceptibles de comparer la Guinée au monde. Plus rien ne s’invente dans un monde où la transparence et le travail bien accompli sont la clé de la réussite. Ce qu’on donne, c’est ce qu’on reçoit.
Dadis Camara fut un numéro un dont la Guinée n’a plus besoin du service. Il faut passer à la vitesse supérieure en faisant du numéro deux, la personne au volant du véhicule national.
Avec la chance de trouver en le Général Konaté un interlocuteur flexible, posé et attentif face aux questions brulantes de l’heure, il faut profiter au maximum de cet acquis: pas de chance à l’erreur d’un retour qui fera toutes ses preuves de souillure.
Les Guinéennes et Guinéens de la bonne école et de la bonne attitude sont nombreux et disponibles. Il est temps de les interroger en les assimilant aux grandes initiatives pour faire de la Guinée un pays de mesure et d’ambition pour le développement. Le temps de la démagogie est à enterrer avec l’ère Dadis.
La nouvelle ère, pour parer à des dérapages et inconsistances, ne doit inclure que les compétences, les volontés et l’éthique. Seuls ces critères peuvent faire du nouveau choix, celui judicieux. Une tête de qualité donnera un corps fonctionnel qui diligentera la mise en place d’institutions fonctionnelles, profitables au rayonnement d’un pays qui est resté trop longtemps à la marge du monde et à la tête des nations marginales. La réussite de la transition dépend de la qualité des agents qui ont pour charge sa mise en route.
Aux décideurs à tous les niveaux, l’unité pour la réussite est une des attitudes premières à observer.
Une fois de plus, cette phase d’espoir est aussi celle du dernier dé : celui qui déterminera le destin démocratique de toute une génération.
Vive l ‘unité pour une Guinée stable et victorieuse.
Lamine Sununu Kaba
Washington, DC-USA