Par Brigitte Sands
A SEM ALASSANE DRAMANE OUATTARA Président de la République de Côte d'Ivoire
Je suis à genoux en ce jour. Je prie. J'essaie chaque jour de ne pas commenter sur ce qui se passe en cote d'ivoire. Je ferme les yeux. Je prends une pilule ou un verre de vodka et je m'endors pour ne pas penser car c'est atroce. Mon cœur se meurt. Mais ces images sur youtube, ya 3 jours m'ont réveillée et indignée. Je me suis posée la question à savoir OU ETES-VOUS entre autres.
Je ne veux déjà pas être une ivoirienne ni être associée à ce pays en ce moment car je suis confuse mais je serais indigne si j'en étais la présidente et si des images aussi horribles se voyaient par le monde entier sur mon pays j'en serais toute retournée de honte.
Pourquoi laisserais-je des gens couper le sexe des uns et la tête aux autres dans mon pays alors que j'en suis le pouvoir suprême et qu’il me suffit d’arrêter cela? Monsieur le Chef d'Etat de Côte d'Ivoire, il vous incombe de faire quelque chose avant que le monde entier ne vous accuse de dictateur vous même et nous, nous autres, nous avons peur du sang qui depuis un moment coule dans les rues de Côte d'Ivoire.
Nous les femmes et les mères de Côte d'Ivoire n'en pouvons plus de voir ces images de nos enfants et nous en sommes indignées. Si les hommes veulent se battre avec les armes, nous, en tant que femmes, nous en avons honte, voire dégoutées de voir des hommes que nous avons du porter dans nos ventres ainsi se comporter comme des animaux par le pouvoir des faits. Ne le voyez-vous pas? Pourquoi fermez-vous les yeux alors que vous avez le pouvoir maintenant? Vous pouvez arrêter tout ce mal et regagner la confiance de tous les Ivoiriens et personne ne vous en voudra de faire votre travail et vous ferez le bonheur de tous en appliquant la justice indifférente et non pour un seul endroit choisi. Nous sommes tous des frères. Des Africains. Des êtres humains. Des enfants de Dieu et tous, nous n’avons pas besoin de ce sang a déverser sur notre conscience et ce mal à affliger a l'innocent pour rien dans la rue ou dans sa plantation.
Un mal fait contre un frère ou une sœur est encore plus ignoble et accablant pourtant l’homme noir reste le frère de son semblable. Je suis, je l'ai toujours été contre la violence et je me proclame Ambassadrice de la Paix et du Pardon. Mes genoux saignent. Mon cœur crie. Mon âme s’angoisse: Gnianmah! Oh les miens! Mes frères, mes sœurs, mes enfants! Et vous en faites partie monsieur le Président. C’est pourquoi, je vous invite à une profonde réflexion. Regardez tous ces intellectuels Africains à l’étranger. Tous ces Ivoiriens qui tout comme moi veulent rentrer dans leur pays mais qui ont peur à l’idée de se faire trancher la gorge. Nous sommes fatigués de la barbarie qui se passe en Côte d'Ivoire et des faits divers. Je suis une mère, une femme, une sœur, une fille. Je dors en larmes et je me réveille en pleurs. Pardon. Pardon. Pardon! La Côte d'Ivoire doit compter tous ses enfants et moi, je compte sur vous monsieur le Président Rétablissez l’Ordre et la Paix. Puisez au plus profond de vous. Ne laissez souiller votre réputation et votre image à l'étranger car monsieur le président vous tomberiez dans le même piège de tout dirigeant Africain. Celui de ne savoir ses limites et ce serait dommage pour vous un intellectuel, un économiste tel que vous qui de surcroit, croit au développement et à la globalisation. A cette lancée, vous en oublieriez le plus important:
LES INVESTISSEURS ETRANGERS. LA SECURITE. LA FRATERNITE. LA PAIX EN COTE D IVOIRE.
Merci d’avance! Veuillez agréer monsieur le Prédisent de la Côte d'Ivoire, l'expression de mes salutations les plus sincères et surtout l ‘expression de mes pleurs les plus profonds!
Brigitte-Sands
(L’Ambassadrice pour la Paix et du Pardon)
Une Fille Africaine Libre Et Indépendante