Le parquet a requis jeudi la peine capitale contre le président égyptien déchu Hosni Moubarak, accusé du meurtre de manifestants durant la révolte qui l'a chassé du pouvoir. La même peine a été requise contre son ancien ministre de l'Intérieur et six ex-responsables des services de sécurité.
Le président égyptien déchu Hosni Moubarak est arrivé mercredi matin à bord d'une ambulance pour une nouvelle session de son procès au Caire, qui reprend après trois mois sans audiences.
Le président, 83 ans et souffrant, portant une couverture, a été placé sur une civière à sa descente du véhicule pour être transporté dans la salle du tribunal, comme lors des précédentes audiences, selon des images diffusées par la télévision d'Etat.
Suzanne, l'épouse du président égyptien déchu Hosni Moubarak, a promis lundi de remettre sa fortune à l'Etat, quelques jours après avoir été placée en détention préventive dans le cadre d'une enquête pour corruption, a rapporté l'agence officielle Mena.
Un tribunal égyptien a ordonné la suppression du nom d'Hosni Moubarak et de sa femme de tous les lieux publics et institutions du pays, la plus récente mesure visant à démanteler l'héritage de l'ancien président qui a passé 29 ans au pouvoir.
L'ex-président égyptien Hosni Moubarak, arrêté dans le cadre d'une enquête sur la répression meurtrière de manifestations, pourrait être condamné à une peine pouvant aller jusqu'à la pendaison s'il était reconnu coupable, ont rapporté les médias officiels vendredi.
L'ex-président égyptien Hosni Moubarak et ses deux fils Alaa et Gamal ont été placés en détention pour 15 jours par la justice qui les accuse d'être responsables de la répression de la révolte populaire du début de l'année et de corruption.
Les événements se sont précipités mardi en fin de journée et mercredi matin, avec les annonces de l'hospitalisation du président déchu, 82 ans, son interrogatoire et les mises en arrestation des trois hommes.
Le président égyptien Hosni, 82 ans, a quitté ses fonctions et remis le pouvoir à l' vendredi, après 18 jours de contestation populaire, provoquant une explosion de joie dans le pays sur lequel il régnait depuis trois décennies.
21H00 - Discours: Hosni Moubarak a annoncé jeudi qu'il déléguait ses pouvoirs au vice-président Omar Souleimane, dans une allocution prononcée alors que des dizaines de milliers de manifestants rassemblés sur la place Tahrir au Caire étaient survoltés à la suite d'intenses spéculations sur son départ imminent du pouvoir.
16H50 - Moubarak sans pouvoirs? - Pour le politologue Dia Rachwane, du centre d'études Al-Ahram, il existe une issue constitutionnelle pour Moubarak. "L'article 139 stipule que le président délègue tous ses pouvoirs au vice-président et termine son mandat à la tête de l'Etat, mais sans gouverner." "Comme dans une monarchie constitutionnelle, son rôle devient honorifique", explique-t-il à l'AFP.
Journée de chaos au Caire: des heurts à coups de pierres, bâtons, couteaux et engins incendiaires ont opposé durant des heures des milliers de manifestants pro et anti-Moubarak. Un conscrit a été tué et des centaines de manifestants blessés.
-Au 9è jour de révolte, les capitales occidentales semblent prêtes à lâcher Hosni Moubarak, qui veut rester à son poste jusqu'à la présidentielle de septembre.