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  • user warning: Table './africalo_afrilive/cache_filter' is marked as crashed and should be repaired query: UPDATE cache_filter SET data = '<p>Les Ivoiriens ont votĂ© lors d\'une Ă©lection prĂ©sidentielle marquĂ©e par des incidents, notamment dans certains fiefs de l\'opposition. Le taux de participation et les rĂ©sultats du scrutin doivent ĂŞtre annoncĂ©s avant mardi. Sans attendre, l’opposition demande la mise en place d\'une \"transition civile\" estimant que le mandat du prĂ©sident sortant Alassane Outtara est achevĂ©.</p>\n<p>Pour l’opposition, il n’y a pas eu d’élection, samedi 31 octobre, en CĂ´te d’Ivoire. Ce dimanche, Pascal Affi N’Guessan, porte-parole de l’opposition est allĂ© plus loin. Lors d’un point presse, le candidat du FPI affirme qu’il y a eu des dizaines de morts lors de la journĂ©e Ă©lectorale de samedi, que l\'opposition ne reconnait plus l\'autoritĂ© d’Alassane Ouattara et appelle Ă  la mise en place d\'une \"transition civile”.</p>\n<p>\"Les partis et groupements politiques de l\'opposition constatent la fin du mandat\" du prĂ©sident Ouattara et \"appellent Ă  l\'ouverture d\'une transition civile afin de crĂ©er les conditions d\'une Ă©lection prĂ©sidentielle juste, transparente et inclusive\", a affirmĂ© l\'ancien Premier ministre.</p>\n<p>Du cĂ´tĂ© du parti prĂ©sidentiel on s’est rĂ©joui samedi du bon dĂ©roulement de la journĂ©e Ă©lectorale. \"Nous avons notre première victoire. L’élection prĂ©sidentielle s’est tenue\", a affirmĂ© Adama Bictogo, un cadre du RHDP. - AfricaLog avec agence</p>\n', created = 1739138449, expire = 1739224849, headers = '', serialized = 0 WHERE cid = '2:d2221e14d04640cfd47489ecdd5b9044' in /home/africalo/public_html/includes/cache.inc on line 109.
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  • user warning: Table './africalo_afrilive/cache_filter' is marked as crashed and should be repaired query: UPDATE cache_filter SET data = '<p>Les bureaux de vote ont ouvert ce 31 octobre en CĂ´te d\'Ivoire oĂą le prĂ©sident sortant Alassane Ouattara sollicite un troisième mandat en dĂ©pit d\'une controverse constitutionnelle qui a incitĂ© certains opposants Ă  appeler au boycott du scrutin.</p>\n<p>Les rues d\'Abidjan, la capitale Ă©conomique du pays, Ă©taient calmes dans la matinĂ©e, offrant un contraste avec l\'agitation parfois violente qui s\'est emparĂ©e de la ville ces dernières semaines.</p>\n<p>Alassane Ouattara a votĂ© Ă  Cocody, dans le nord d\'Abidjan, en compagnie de son Ă©pouse et a appelĂ© l\'ensemble du corps Ă©lectoral Ă  en faire autant.</p>\n<p>\"En dehors de quelques lieux isolĂ©s, une douzaine environ, le scrutin se dĂ©roule bien\", a-t-il dĂ©clarĂ© Ă  la prese.</p>\n<p>Plusieurs journalistes ont constatĂ© que les opĂ©rations de vote se dĂ©roulaient sans accroc Ă  Abidjan mĂŞme si des incidents ont Ă©tĂ© signalĂ©s dans le quartier du Blokosso oĂą une vingtaine de jeunes gens ont bloquĂ© l\'entrĂ©e d\'un bureau de vote avant d\'ĂŞtre chassĂ©s par la police.<br />\nLes Ă©lecteurs ivoiriens se retrouvent confrontĂ©s Ă  un choix familier. Après avoir d\'abord dĂ©clarĂ© en mars qu\'il ne briguerait pas un troisième mandat, le prĂ©sident sortant Alassane Ouattara a finalement dĂ©cidĂ© de se reprĂ©senter après la mort soudaine de son successeur dĂ©signĂ©, le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly, en juillet dernier.</p>\n<p>Le chef de l\'Etat estime que la nouvelle Constitution adoptĂ©e en 2016 l\'autorise Ă  se porter candidat pour un troisième mandat, ce que ses opposants contestent.<br />\nSa dĂ©cision a dĂ©clenchĂ© de violentes actions de protestation qui ont fait une trentaine de morts entre partisans de camps opposĂ©s.<br />\nLes deux principaux adversaires du prĂ©sident sortant qui ont boycottĂ© ce scrutin sont l\'ancien prĂ©sident Henri Konan BĂ©diĂ©, chef de l\'Etat de 1993 Ă  1999 avant d\'ĂŞtre renversĂ© par un coup d\'Etat, et l\'ancien Premier ministre Pascal Affi N\'Guessan, chef du gouvernement sous la prĂ©sidence de Laurent Gbagbo. - AfricaLog avec agence</p>\n', created = 1739138449, expire = 1739224849, headers = '', serialized = 0 WHERE cid = '2:094979875a9aa93188af7d7dde9c1f34' in /home/africalo/public_html/includes/cache.inc on line 109.
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  • user warning: Table './africalo_afrilive/cache_filter' is marked as crashed and should be repaired query: UPDATE cache_filter SET data = '<p>DĂ©ception et stupĂ©faction se sont exprimĂ©es jeudi après le discours du prĂ©sident nigĂ©rian Muhammadu Buhari, qui s’est montrĂ© intransigeant face au soulèvement populaire dans le sud du Nigeria et n’a pas mentionnĂ© la rĂ©pression sanglante qui a Ă©mu le monde entier.</p>\n<p>Le chef de l’État a parlĂ© Ă  la tĂ©lĂ©vision 48 heures après la rĂ©pression menĂ©e mardi contre des milliers de manifestants pacifiques Ă  Lagos par des militaires et la police, qui a fait au moins 12 morts selon l’ONG Amnistie internationale.<br />\nCette rĂ©pression et la mise en place d’un couvre-feu Ă  Lagos mardi ont Ă©tĂ© suivies par deux jours d’émeutes et de pillages Ă  Lagos, la capitale Ă©conomique du Nigeria.</p>\n<p>Dans son discours, le prĂ©sident a prĂ©venu les manifestants qu’il n’autoriserait « personne ni aucun groupe Ă  mettre en pĂ©ril la paix et la sĂ©curitĂ© nationale ».  </p>\n<p>
«RĂ©sistez Ă  la tentation d’être utilisĂ©s par des Ă©lĂ©ments subversifs pour causer le chaos et tuer notre jeune dĂ©mocratie», a lancĂ© Ă  la jeunesse M. Buhari, ancien gĂ©nĂ©ral putschiste dans les annĂ©es 1980 puis dĂ©mocratiquement Ă©lu en 2015.  <br />\nAprès l’allocution, les rĂ©actions des cĂ©lĂ©britĂ©s nigĂ©rianes engagĂ©es aux cĂ´tĂ©s des manifestants oscillaient entre la sidĂ©ration et la dĂ©ception.<br />\n«Quelqu’un a remarquĂ© que le prĂ©sident ne pouvait mĂŞme pas reconnaĂ®tre les vies perdues et les personnes blessĂ©es Ă  cause de la gâchette de policiers ?», a dĂ©clarĂ© sur Twitter l’actrice nigĂ©riane Kemi Lala Akindoju.  <br />\n«Au lieu de cela, il a cĂ©lĂ©brĂ© les braves policiers qui ont perdu la vie. Rien sur les fusillades», a-t-elle ajoutĂ©.</p>\n<p>C’était la première fois que le prĂ©sident s’exprimait depuis la rĂ©pression des manifestations, dont il n’a fait aucune mention directe.  </p>\n<p>Le chanteur Davido, Ă©coutĂ© dans le monde entier, a tweetĂ© juste après le discours le mot «Wahala», qui signifie en argot nigĂ©rian la souffrance ou la peine.  <br />\n«Aucune empathie, aucune capacitĂ© Ă  rassembler le peuple, ou mĂŞme Ă  montrer que vous comprenez ce qui se passe. Vous ne nous avez rien donné», a Ă©crit sur Twitter Feyikemi Abudu, l’une des figures de la contestation.  </p>\n<p>Ce mouvement a commencĂ© dĂ©but octobre pour protester contre les violences policières, les manifestants demandaient notamment la fin d’une unitĂ© de police accusĂ©e de racketter la population, d’arrestations illĂ©gales, de torture et mĂŞme de meurtre.  </p>\n<p>Le 12 octobre, le prĂ©sident avait annoncĂ© la dissolution de cette brigade et promis de rĂ©former la police. <br />\n <br />\nJeudi soir, M. Buhari a affirmĂ© avoir «montrĂ© des signes de faiblesse en acceptant les cinq demandes faites par les manifestants» pour rĂ©former la police.<br />\nRapidement, le mouvement s’est muĂ© en un soulèvement contre le pouvoir. Depuis deux semaines, au moins 56 personnes sont mortes dans ces manifestations, selon Amnistie internationale.<br />\nLe discours de M. Buhari Ă©tait très attendu par les 200 millions de NigĂ©rians, mais aussi au-delĂ  des frontières du pays.  </p>\n<p>Des vidĂ©os de manifestants agitant des drapeaux et chantant l’hymne national face Ă  des militaires qui tiraient au-dessus d’eux ont Ă©tĂ© relayĂ©es dans le monde, provoquant l’indignation.  </p>\n<p>Les États-Unis, l’Union africaine, l’Union europĂ©enne et l’ONU ont condamnĂ© les violences et ont demandĂ© que leurs responsables soient traduits en justice.  Jeudi soir, le prĂ©sident les a remerciĂ©s, les invitant cependant «à attendre d’avoir tous les Ă©lĂ©ments entre les mains avant de juger».<br />\nLa dĂ©ception Ă©tait grande jeudi aussi parce que de nombreux NigĂ©rians attendaient du discours du prĂ©sident que les responsables de la rĂ©pression soient dĂ©signĂ©s.<br />\nL’armĂ©e et la police, pourtant mises en cause, ont niĂ© ĂŞtre impliquĂ©es. <br />\n <br />\nAprès ce «mardi sanglant», comme l’ont appelĂ© les NigĂ©rians indignĂ©s, Lagos a plongĂ© dans le chaos, des supermarchĂ©s ont Ă©tĂ© pillĂ©s, des coups de feu ont Ă©tĂ© tirĂ©s, et deux prisons ont Ă©tĂ© attaquĂ©es avant que les forces de l’ordre n’en reprennent le contrĂ´le.</p>\n<p>Un entrepĂ´t oĂą Ă©taient stockĂ©s des milliers de sacs de vivres destinĂ©s Ă  ĂŞtre distribuĂ©s aux mĂ©nages pauvres affectĂ©s par la pandĂ©mie du coronavirus a aussi Ă©tĂ© pillĂ© jeudi.</p>\n<p>Sur des vidĂ©os, on pouvait voir des centaines d’hommes et de femmes transportant des sacs blancs estampĂ©s du sigle «Covid».  </p>\n<p>Le Nigeria, première puissance Ă©conomique du continent africain grâce Ă  son pĂ©trole, est aussi le pays au monde qui compte le plus grand nombre de personnes vivant sous le seuil de l’extrĂŞme pauvretĂ©.</p>\n<p>Ă€ Lekki, le quartier de Lagos oĂą l’armĂ©e avait tirĂ© sur les manifestants, les soldats avaient repris le contrĂ´le des rues jeudi. La situation Ă©tait calme autour d’un grand centre commercial totalement dĂ©truit. <br />\n <br />\n«Maintenant ils savent de quoi nous sommes capables», a dit l’un des jeunes, toujours prĂ©sent sur les lieux et toujours en colère. «On ne croira plus Ă  leurs conneries dĂ©sormais», a-t-il lancĂ©, la voix Ă©raillĂ©e. «Nous avons juste faim, nous sommes fatiguĂ©s». - AfricaLog avec agence  </p>\n', created = 1739138449, expire = 1739224849, headers = '', serialized = 0 WHERE cid = '2:09122bd839944f61fb3f50e46d922858' in /home/africalo/public_html/includes/cache.inc on line 109.
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  • user warning: Table './africalo_afrilive/cache_filter' is marked as crashed and should be repaired query: UPDATE cache_filter SET data = '<p>Incendies, heurts, coups de feu sporadiques  la situation restait extrĂŞmement tendue Ă  Lagos, au lendemain de la rĂ©pression de manifestations pacifiques qui ont fait 12 morts selon Amnistie et suscitĂ© la rĂ©probation internationale.</p>\n<p>Dix personnes sont mortes au pĂ©age de Lekki, dans le sud de Lagos, oĂą l’armĂ©e a ouvert le feu sur des milliers de manifestants aux alentours de 19 h mardi, selon l’ONG de dĂ©fense des droits humains.</p>\n<p>Ă€ Alausa, un quartier du centre de Lagos oĂą un autre rassemblement pacifique avait Ă©tĂ© organisĂ©, au moins deux manifestants ont Ă©tĂ© tuĂ©s, et un autre gravement blessĂ©, par des tirs des forces de l’ordre, ajoute l’organisation.</p>\n<p>Le pĂ©age de Lekki Ă©tait l’épicentre de la contestation populaire qui secoue depuis près de deux semaines le Nigeria, première puissance Ă©conomique de l’Afrique, et pays le plus peuplĂ© du continent. Des milliers de jeunes manifestent contre les violences policières et le pouvoir en place accusĂ© de mauvaise gouvernance.</p>\n<p>Ă€ ce jour, au moins 30 personnes, dont deux policiers, sont dĂ©cĂ©dĂ©es dans ces manifestations.</p>\n<p>Ă€ Lagos, un couvre-feu avait Ă©tĂ© imposĂ© mardi Ă  partir de 16 heures, mais des milliers de manifestants avaient dĂ©cidĂ© de le braver. Notamment Ă  Lekki, oĂą les rassemblements ont cependant toujours Ă©tĂ© pacifiques.  </p>\n<p>«On n’avait pas d’armes, on n’avait mĂŞme pas de bâton, tout ce qu’on brandissait c’était des drapeaux du Nigeria», a racontĂ© un survivant de la fusillade de Lekki, Larry Matthew. «Tout d’un coup, ils ont enlevĂ© les camĂ©ras, Ă©teint les lumières et commencĂ© Ă  tirer. C’était terrible».</p>\n<p>«Les soldats avaient clairement une intention, tuer sans se soucier des consĂ©quences», accuse Osai Ojigho, directeur de Amnistie internationale au Nigeria. «Ceux tuĂ©s ou blessĂ©s lors de ces deux rassemblements ont Ă©tĂ© emmenĂ©s par les militaires», affirme l’ONG.</p>\n<p>L’Union europĂ©enne et l’ONU ont condamnĂ© les violences, l’UE jugeant «crucial que les responsables de ces abus soient traduits en justice», l’ONU appelant Ă  «la fin des brutalitĂ©s et des abus policiers au Nigeria».</p>\n<p>Se dĂ©clarant «extrĂŞmement prĂ©occupé», le Royaume-Uni a aussi appelĂ© Ă  «mettre fin Ă  la violence» et demandĂ© une enquĂŞte.</p>\n<p>«Il semble assez clair que les forces nigĂ©rianes ont eu un recours excessif Ă  la force, tirant et tuant Ă  balles rĂ©elles», a dĂ©clarĂ© la Haute-Commissaire de l’ONU aux droits de l’Homme, Michelle Bachelet.</p>\n<p>«Si les informations faisant Ă©tat de la mise hors service de l’éclairage et des camĂ©ras de surveillance avant la fusillade devaient ĂŞtre confirmĂ©es, cela pourrait suggĂ©rer que cette attaque lancĂ©e contre des manifestants pacifiques Ă©tait prĂ©mĂ©ditĂ©e, planifiĂ©e et coordonnĂ©e», a-t-elle ajoutĂ©.</p>\n<p>La CommunautĂ© Ă©conomique des États ouest-africains (CĂ©dĂ©ao) a appelĂ© de son cĂ´tĂ© le gouvernement du Nigeria «à entamer sans tarder un dialogue afin de trouver rapidement une issue pacifique».</p>\n<p>Le chef de l’État ghanĂ©en Nana Akufo-Addo, prĂ©sident en exercice de la CĂ©dĂ©ao, a annoncĂ© dans un communiquĂ© s’être entretenu avec son homologue nigĂ©rian, qui selon lui «a lancĂ© le processus qui mènera aux rĂ©formes».</p>\n<p>Après avoir assurĂ© que l’attaque de Lekki n’avait fait aucun mort, le gouverneur de l’État de Lagos a Ă©voquĂ© le dĂ©cès Ă  l’hĂ´pital d’une personne «en raison d’un trauma Ă  la tĂŞte», tout en disant ne pas savoir s’il s’agissait d’un manifestant. Selon lui, il y a eu en outre 25 contestataires blessĂ©s. <br />\n <br />\nL’armĂ©e nigĂ©riane a elle niĂ© ĂŞtre Ă  l’origine de cette fusillade, dĂ©nonçant des «fake news».<br />\nMercredi la tentaculaire Lagos s’était vidĂ©e de ses 20 millions d’habitants, priĂ©s de rester chez eux alors qu’un couvre-feu total a Ă©tĂ© imposĂ©.<br />\nMais dans certains quartiers, des violences ont Ă©clatĂ© entre forces de l’ordre et jeunes qui refusaient de respecter ce couvre-feu.</p>\n<p>Plusieurs coups de feu ont Ă©tĂ© tirĂ©s Ă  diffĂ©rents endroits de la ville, selon des tĂ©moins, certains affirmant que des manifestants ont Ă©tĂ© abattus.<br />\nUn jeune homme de 24 ans est dĂ©cĂ©dĂ© dans une ambulance qui le transportait Ă  l’hĂ´pital, bloquĂ©e par les forces de l’ordre Ă  cause d’affrontements, ont affirmĂ© sur Twitter deux figures de la contestation qui coordonnent l’envoi de secours aux manifestants, Moe Odele et Feyikemi Abudu.  </p>\n<p>Le siège d’une station de tĂ©lĂ©vision, connue pour ses liens avec un Ă©minent politicien du parti au pouvoir, a aussi Ă©tĂ© incendiĂ©, ainsi qu’une importante station de bus et de nombreux autres bâtiments privĂ©s et publics.  </p>\n<p>Dans un communiquĂ© mercredi matin, le prĂ©sident Muhammadu Buhari s’est bornĂ© Ă  rappeler son engagement «à reformer la police», appelant de nouveau «au calme», sans un mot sur l’attaque de Lekki.</p>\n<p>De nombreuses voix s’élèvent au Nigeria pour rĂ©clamer sa dĂ©mission: «M. Buhari vous ĂŞtes un Ă©chec ! Vieux et incompĂ©tent ! […] DĂ©missionnez », a tweetĂ© la star de la musique nigĂ©riane Wizkid.</p>\n<p>Sur les rĂ©seaux sociaux, la mobilisation est «d’une ampleur considĂ©rable pour dĂ©noncer la violence de la rĂ©pression policière avec plus de 4 millions de tweets ces dernières 24 heures pour condamner le #LekkiMassacre», selon l’organisme panafricain d’analyse des rĂ©seaux sociaux Afriques ConnectĂ©es.  </p>\n<p>Plusieurs rassemblements ont Ă©tĂ© organisĂ©s pour rendre hommage aux victimes: Ă  Pretoria en Afrique du Sud, Ă  Accra au Ghana ou encore Ă  Londres, oĂą vit une importante communautĂ© nigĂ©riane.  </p>\n<p>De nombreuses personnalitĂ©s internationales ont Ă©galement apportĂ© leur soutien Ă  la jeunesse nigĂ©riane, comme le candidat Ă  la prĂ©sidentielle amĂ©ricaine Joe Biden, ou les superstars Rihanna et BeyoncĂ©. - AfricaLog avec agence   </p>\n', created = 1739138449, expire = 1739224849, headers = '', serialized = 0 WHERE cid = '2:0b29a7236b8d37ac8527c88d7e17e2ad' in /home/africalo/public_html/includes/cache.inc on line 109.
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  • user warning: Table './africalo_afrilive/cache_filter' is marked as crashed and should be repaired query: UPDATE cache_filter SET data = '<p>Le principal parti d’opposition en GuinĂ©e a dĂ©noncĂ© une «fraude Ă  grande Ă©chelle» visant Ă  le priver de la victoire Ă  la prĂ©sidentielle de dimanche, alors que les grandes organisations rĂ©gionales africaines ont jugĂ© le scrutin rĂ©gulier.</p>\n<p>La commission Ă©lectorale nationale a annoncĂ© dans la soirĂ©e de premiers rĂ©sultats dans quatre circonscriptions sur les 38 du pays, dont trois Ă  Conakry et sa pĂ©riphĂ©rie.</p>\n<p>Le prĂ©sident sortant Alpha CondĂ©, qui brigue Ă  82 ans un troisième mandat controversĂ©, l’emporte largement dans les quatre circonscriptions sur son principal rival Cellou Dalein Diallo, et dĂ©passe les 50 % dès le premier tour dans trois d’entre elles.  <br />\nUn officiel de la commission a jugĂ© «impossible d’extrapoler» un rĂ©sultat national Ă  partir de ces seuls rĂ©sultats.</p>\n<p>M. CondĂ© est «en train de tout mettre en Ĺ“uvre pour faire modifier les rĂ©sultats sortis des urnes en sa faveur», avait auparavant accusĂ© devant la presse FodĂ© Oussou Fofana, directeur de campagne de Cellou Dalein Diallo.</p>\n<p>«Les administrateurs territoriaux, les forces de dĂ©fense et de sĂ©curitĂ©, les ministres, les hauts cadres de l’administration centrale et certains magistrats sont tous mobilisĂ©s pour rĂ©aliser cette fraude Ă  grande Ă©chelle», a-t-il dĂ©taillĂ©.</p>\n<p>M. Diallo avait affirmĂ© lundi avoir gagnĂ© l’élection «dès le premier tour», une dĂ©claration unilatĂ©rale qui a dĂ©clenchĂ© des scènes de liesse dans des quartiers de la banlieue de Conakry, son fief et celui de son parti, l’Union des forces dĂ©mocratiques (UFDG), mais aussi la condamnation du parti au pouvoir ainsi que des violences.</p>\n<p>Celles-ci ont coĂ»tĂ© la vie Ă  «quatre adolescents tuĂ©s par les forces de dĂ©fense et de sĂ©curitĂ© aux ordres d’Alpha Condé», a dit FodĂ© Oussou Fofana. L’UFDG avait jusqu’ici fait Ă©tat de trois morts.</p>\n<p>La commission Ă©lectorale a jugĂ© la proclamation de victoire de M. Diallo «prĂ©maturĂ©e».<br />\nLe directeur de la communication de l’UFDG, Ousmane Gaoual Diallo, a estimĂ© mardi que «le candidat Cellou Dalien Diallo obtiendrait entre 53 et 58 %», alors que la tension reste palpable Ă  Conakry.</p>\n<p>Le domicile de M. Diallo a Ă©tĂ© encerclĂ© mardi en dĂ©but de soirĂ©e par environ 25 gendarmes et policiers, Ă©quipĂ©s de casques et de boucliers et soutenus par deux camions anti-Ă©meute.</p>\n<p>«Ne pouvant faire face Ă  la vĂ©ritĂ© des urnes, le rĂ©gime anti-dĂ©mocratique d’Alpha CondĂ© tente de s’imposer par la force. Il est temps pour la #GuinĂ©e de tourner la page de ce rĂ©gime liberticide et fratricide», a Ă©crit sur Facebook M. Diallo.</p>\n<p>Alpha CondĂ© a pour sa part rompu le silence qu’il observait depuis dimanche par un court message sur Facebook: «#Vous et moi. Je salue la maturitĂ© politique de nos concitoyens. La GuinĂ©e est une et indivisible. #Paix #QuiĂ©tude #SĂ©rĂ©nité».</p>\n<p>«Le processus Ă©lectoral s’est dĂ©roulĂ© dans la paix, conformĂ©ment Ă  la lĂ©gislation en vigueur en GuinĂ©e», avait dit en dĂ©but d’après-midi Ă  Conakry le chef de la mission d’observation de la CommunautĂ© Ă©conomique des États ouest-africains (CĂ©dĂ©ao), JosĂ© Maria Neves.</p>\n<p>MalgrĂ© les craintes de violences, «le scrutin s’est dĂ©roulĂ© dans la transparence, dans la sĂ©curitĂ©, le calme et la tranquillité», a abondĂ© le chef des observateurs de l’Union africaine, Augustin Matata Ponyo.</p>\n<p>L’issue de l’élection, Ă  laquelle concouraient 12 candidats, devrait se jouer entre M. CondĂ© et M. Diallo.</p>\n<p>MalgrĂ© un climat de vives tensions, le vote lui-mĂŞme a eu lieu dans le calme dimanche. Mais il a Ă©tĂ© prĂ©cĂ©dĂ© par des mois de troubles meurtriers et une campagne acrimonieuse au cours de laquelle personne n’a donnĂ© l’impression d’être prĂŞt Ă  accepter une dĂ©faite.<br />\nLa GuinĂ©e est coutumière des effusions de sang dans les pĂ©riodes de confrontation politique. Ces derniers mois, les manifestations de l’opposition contre un troisième mandat de M. CondĂ© ont Ă©tĂ© durement rĂ©primĂ©es. Des dizaines de civils ont Ă©tĂ© tuĂ©s, opposition et autoritĂ©s divergeant sur les chiffres et les responsabilitĂ©s.</p>\n<p>M. Diallo et son parti se sont constamment dits inquiets que M. CondĂ© leur «vole» la victoire en trichant, comme cela fut le cas, selon eux, aux prĂ©sidentielles de 2010 et 2015. Leur dĂ©fiance a Ă©tĂ© avivĂ©e par la modification de la Constitution Ă  laquelle M. CondĂ© a fait procĂ©der en mars pour, dit-il, moderniser le pays.</p>\n<p>Lui et son camp ont invoquĂ© cette nouvelle Constitution pour justifier sa candidature Ă  un troisième mandat. Le nombre en est normalement limitĂ© Ă  deux, mais ils ont fait valoir que le changement constitutionnel a remis les compteurs Ă  zĂ©ro.<br />\nUn second tour, s’il doit avoir lieu, est programmĂ© le 24 novembre. - AfricaLog avec agence</p>\n', created = 1739138449, expire = 1739224849, headers = '', serialized = 0 WHERE cid = '2:df882ad5c96742013b8b81bd3f7c33f9' in /home/africalo/public_html/includes/cache.inc on line 109.
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  • user warning: Table './africalo_afrilive/cache_filter' is marked as crashed and should be repaired query: UPDATE cache_filter SET data = '<p>Ă€ un mois de l’élection, le prĂ©sident de la première puissance mondiale a quittĂ© la Maison Blanche sans un mot, en portant en masque, pour rejoindre en hĂ©licoptère l’hĂ´pital de Walter Reed, dans la banlieue de Washington.</p>\n<p>«Je veux remercier tout le monde pour l’incroyable soutien […] Je pense que je vais très bien, mais nous allons nous assurer que les choses se passent bien», a-t-il dĂ©clarĂ© dans un message vidĂ©o publiĂ© sur Twitter peu après son dĂ©part.</p>\n<p>Selon sa porte-parole, Kayleigh McEnany, cette hospitalisation, qui devrait durer «quelques jours», a Ă©tĂ© dĂ©cidĂ©e «dans un souci d’extrĂŞme prudence» et sur recommandation d’experts mĂ©dicaux.  </p>\n<p>Donald Trump y travaillera «depuis les bureaux prĂ©sidentiels», a-t-elle prĂ©cisĂ©.</p>\n<p>L’inquiĂ©tude gagnait le camp rĂ©publicain Ă  un mois de la prĂ©sidentielle face au dĂ©mocrate Joe Biden, qui est lui immĂ©diatement reparti en campagne.</p>\n<p>Le 45e prĂ©sident des États-Unis «continue Ă  souffrir de fatigue mais a le moral», a dĂ©clarĂ© vendredi après-midi son mĂ©decin Sean Conley dans un nouveau bulletin de santĂ© au ton moins serein que dans la nuit, lorsqu’il avait assurĂ© que son patient allait «bien».</p>\n<p>Les mĂ©decins lui ont injectĂ© une dose du cocktail expĂ©rimental d’anticorps de synthèse dĂ©veloppĂ© par la sociĂ©tĂ© Regeneron.</p>\n<p>Des experts soulignaient le danger d’injecter dans l’homme le plus puissant du monde un mĂ©dicament certes prometteur mais encore si peu testĂ©, en raison des possibles effets secondaires.  </p>\n<p>Avec des patients âgĂ©s, «je suis gĂ©nĂ©ralement très prudente sur tout ce qui est expĂ©rimental et n’a pas Ă©tĂ© prouvé», dit Carla Perissinotto, mĂ©decin gĂ©riatre Ă  l’universitĂ© de Californie Ă  San Francisco.</p>\n<p>Le prĂ©sident amĂ©ricain, qui n’a cessĂ© de minimiser la pandĂ©mie et a multipliĂ© les rassemblements souvent au mĂ©pris des règles sanitaires, avait lui-mĂŞme annoncĂ© ce rebondissement dans une campagne tendue Ă  l’extrĂŞme.</p>\n<p>«La première dame et moi-mĂŞme avons Ă©tĂ© testĂ©s positifs Ă  la COVID-19», a Ă©crit dans la nuit de jeudi Ă  vendredi le milliardaire rĂ©publicain, 74 ans, dans un tweet qui a rapidement battu des records de «likes». Il a expliquĂ© que Melania Trump et lui entraient en «quarantaine».</p>\n<p>Les responsables de la Maison Blanche, tout en Ă©voquant des «symptĂ´mes lĂ©gers», se sont voulus rassurants sur son «rĂ©tablissement rapide», martelant qu’il restait bien aux commandes du pays.</p>\n<p>Concrètement, sa campagne est stoppĂ©e net.<br />\nL’équipe du prĂ©sident, qui se vante rĂ©gulièrement d’avoir une santĂ© de fer, a annoncĂ© que « tous les Ă©vènements » prĂ©vus deviendraient « virtuels » ou seraient «reportĂ©s».</p>\n<p>Le candidat rĂ©publicain doit ainsi renoncer aux rassemblements qu’il affectionne – et sur lesquels il semblait compter pour rattraper son retard persistant dans les sondages en vue de l’élection du 3 novembre.</p>\n<p>Donald Trump est très critiquĂ© pour sa gestion de l’épidĂ©mie, ce qui pèse sur ses chances de rĂ©Ă©lection. Il est accusĂ© d’avoir manquĂ© de compassion face aux victimes du virus et d’avoir envoyĂ© des signaux contradictoires sur sa gravitĂ©, sur les traitements potentiels et sur le port du masque, qu’il n’endosse que rarement après s’y ĂŞtre longtemps refusĂ©.</p>\n<p>Après avoir souhaitĂ© un «prompt rĂ©tablissement» Ă  Donald et Melania Trump, Joe Biden, qui a lui Ă©tĂ© dĂ©clarĂ© nĂ©gatif vendredi matin, a enfoncĂ© le clou.<br />\n«Il ne s’agit pas de jouer au dur. Il s’agit de jouer son rĂ´le. Porter un masque ne vous protĂ©gera pas seulement vous mais aussi ceux qui sont autour de vous», a-t-il lancĂ© dans le Michigan.</p>\n<p>Le candidat dĂ©mocrate, 77 ans, a maintenu ce dĂ©placement trois jours seulement après avoir partagĂ© la scène du premier dĂ©bat prĂ©sidentiel avec son adversaire rĂ©publicain. L’incertitude pèse dĂ©sormais sur le prochain duel, prĂ©vu le 15 octobre.</p>\n<p>Mais Joe Biden, souvent raillĂ© par le prĂ©sident sortant pour sa campagne en retrait au nom du principe de prĂ©caution, semble dĂ©terminĂ© Ă  continuer de parcourir les États les plus disputĂ©s pendant que Donald Trump est confinĂ© Ă  la Maison Blanche.</p>\n<p>Au-delĂ  de la campagne, certains observateurs s’interrogent dĂ©jĂ  sur les consĂ©quences institutionnelles d’un hypothĂ©tique empĂŞchement du prĂ©sident: le vice-prĂ©sident Mike Pence prendrait les rĂŞnes Ă  la fois du pays et de la campagne rĂ©publicaine.</p>\n<p>Dans l’immĂ©diat, Mike Pence, testĂ© nĂ©gatif vendredi matin, va lui poursuivre ses dĂ©placements Ă©lectoraux.</p>\n<p>Mais l’inquiĂ©tude gagnait le camp rĂ©publicain, dont plusieurs personnalitĂ©s ont Ă©tĂ© testĂ©es positives ces derniers jours, comme la prĂ©sidente du parti Ronna McDaniel et le sĂ©nateur Mike Lee, qui s’était rendu rĂ©cemment Ă  la prĂ©sidence.<br />\nLa première alerte Ă©tait venue jeudi soir du test positif de Hope Hicks, proche conseillère de Donald Trump qui a voyagĂ© avec lui mardi et mercredi.</p>\n<p>La Maison Blanche a depuis commencĂ© Ă  tracer les cas contacts de ceux qui ont approchĂ© l’ex-magnat de l’immobilier, sachant qu’une personne contaminĂ©e commence gĂ©nĂ©ralement Ă  ĂŞtre contagieuse deux jours avant l’apparition des symptĂ´mes. Elle n’a toutefois pas expliquĂ© comment l’un des hommes les plus protĂ©gĂ©s de la planète avait contractĂ© le virus.</p>\n<p>«Bien que nous soyons au milieu d’un grand combat politique, et nous prenons cela très au sĂ©rieux, nous voulons aussi adresser nos meilleurs vĹ“ux au prĂ©sident des États-Unis (et Ă ) la première dame», a dĂ©clarĂ© son prĂ©dĂ©cesseur dĂ©mocrate Barack Obama.  </p>\n<p>De nombreux dirigeants mondiaux ont aussi exprimĂ© leurs vĹ“ux de «prompt rĂ©tablissement» Ă  Donald Trump et son Ă©pouse.</p>\n<p>Parmi eux, le premier ministre britannique Boris Johnson, lui-mĂŞme atteint de façon grave il y a quelques mois.</p>\n<p>«Je suis convaincu que votre vitalitĂ© naturelle, votre vigueur d’âme et votre optimisme vous aideront Ă  vaincre ce dangereux virus», lui a Ă©crit, plus emphatique, son homologue russe Vladimir Poutine.</p>\n<p>Enfin le patron de l’Organisation mondiale de la santĂ© Tedros Adhanom Ghebreyesus, accusĂ© par Washington d’avoir mal gĂ©rĂ© la pandĂ©mie, lui a adressĂ© ses «meilleurs vĹ“ux de complet et prompt rĂ©tablissement». - AfricaLog avec agence</p>\n', created = 1739138449, expire = 1739224849, headers = '', serialized = 0 WHERE cid = '2:129389d706dffc9a6421d7827b59bc6b' in /home/africalo/public_html/includes/cache.inc on line 109.
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  • user warning: Table './africalo_afrilive/cache_filter' is marked as crashed and should be repaired query: UPDATE cache_filter SET data = '<p>Le Congrès national africain (ANC), au pouvoir en Afrique du Sud, a condamnĂ© les «remarques dĂ©sobligeantes» et les «insultes» attribuĂ©es au prĂ©sident amĂ©ricain Donald Trump Ă  l’égard du premier prĂ©sident noir sud-africain, Nelson Mandela.</p>\n<p>Dans des mĂ©moires qui doivent ĂŞtre publiĂ©es cette semaine, l’ancien avocat de M. Trump, Michael Cohen, accuse le prĂ©sident amĂ©ricain de remarques racistes Ă  l’égard de plusieurs dirigeants noirs, notamment son prĂ©dĂ©cesseur Barack Obama mais aussi l’icĂ´ne anti-apartheid.</p>\n<p>Selon le Washington Post, qui s’est procurĂ© les bonnes feuilles de cet ouvrage, M. Cohen cite Donald Trump affirmant que Mandela n’est «pas un vrai leader» et le dĂ©crit faisant l’éloge du rĂ©gime de l’apartheid.</p>\n<p>«Tous les peuples Ă©pris de libertĂ© sont atterrĂ©s par ces insultes (..) venant de la part d’une personne qui n’est pas, elle-mĂŞme, un modèle de leadership compĂ©tent», a assĂ©nĂ© l’ANC dans un communiquĂ©.</p>\n<p>«Trump est un homme clivant, misogyne et irrespectueux», poursuit l’ANC, notant le «contraste saisissant» entre ce dernier et Mandela qui «comprenait la valeur des amitiĂ©s internationales».</p>\n<p>La Fondation Nelson Mandela a estimĂ© de son cĂ´tĂ© que «les dirigeants qui se conduisent comme M. Trump» ne sont pas bien placĂ©s pour proposer des «commentaires faisant autorité» sur la vie et l’œuvre de Mandela.  </p>\n<p>InterrogĂ©, la porte-parole de la Maison Blanche a dĂ©crit M. Cohen comme un «criminel en disgrâce» et un «avocat radié» du barreau: «Il a perdu toute crĂ©dibilitĂ© et il n’est pas surprenant d’assister Ă  cette dernière tentative pour profiter de ses mensonges», a affirmĂ© Kayleigh McEnany dans un courriel mardi matin.</p>\n<p>Nelson Mandela a Ă©tĂ© Ă©lu prĂ©sident en 1994 après près de trois dĂ©cennies passĂ©es en prison pour son combat contre le rĂ©gime raciste de l’apartheid.  <br />\nLe prix Nobel s’était retirĂ© de la vie politique cinq ans plus tard. Il est mort en 2013 Ă  l’âge de 95 ans. - AfricaLog avec agence</p>\n', created = 1739138449, expire = 1739224849, headers = '', serialized = 0 WHERE cid = '2:4b758d8a3d8d6ac5523ae7bbc4b44b33' in /home/africalo/public_html/includes/cache.inc on line 109.
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  • user warning: Table './africalo_afrilive/cache_filter' is marked as crashed and should be repaired query: UPDATE cache_filter SET data = '<p>Les États-Unis ont annoncĂ© des sanctions contre la procureure de la Cour pĂ©nale internationale (CPI) Fatou Bensouda.</p>\n<p>«Tout individu ou entitĂ© qui continuera Ă  assister matĂ©riellement» la procureure «s’expose Ă©galement Ă  des sanctions», a dĂ©clarĂ© le chef de la diplomatie amĂ©ricaine Mike Pompeo lors d’une confĂ©rence de presse.</p>\n<p>DĂ©jĂ  engagĂ© dans une offensive sans prĂ©cĂ©dent contre la CPI, le prĂ©sident amĂ©ricain Donald Trump avait autorisĂ© en juin des sanctions Ă©conomiques contre ses responsables pour dissuader la juridiction de poursuivre des militaires amĂ©ricains pour leur implication dans le conflit en Afghanistan.</p>\n<p>La CPI avait alors dĂ©plorĂ© «une sĂ©rie d’attaques sans prĂ©cĂ©dent» Ă  son encontre, soulignant son indĂ©pendance.<br />\n
<br />\n«Aujourd’hui nous passons de la parole aux actes », a expliquĂ© Mike Pompeo, «car la CPI continue malheureusement de viser des AmĂ©ricains».</p>\n<p>La Cour, qui siège Ă  La Haye, aux Pays-Bas, a dĂ©cidĂ© en appel en mars d’autoriser l’ouverture d’une enquĂŞte pour crimes de guerre et crimes contre l’humanitĂ© en Afghanistan malgrĂ© l’opposition de l’administration Trump. - AfricaLog avec agence</p>\n', created = 1739138449, expire = 1739224849, headers = '', serialized = 0 WHERE cid = '2:5a61677bde2cb9bde7414a5278d7faae' in /home/africalo/public_html/includes/cache.inc on line 109.
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  • user warning: Table './africalo_afrilive/cache_filter' is marked as crashed and should be repaired query: UPDATE cache_filter SET data = '<p>Sous les vivats de milliers de personnes rassemblĂ©es vendredi Ă  Bamako pour fĂŞter la chute du prĂ©sident Ibrahim Boubacar KeĂŻta, les militaires ayant pris le pouvoir au Mali ont remerciĂ© «le peuple malien pour son soutien», Ă  la veille de l’arrivĂ©e d’une mission ouest-africaine.</p>\n<p>EntourĂ©s de militaires en armes, Malick Diaw, n° 2 du «ComitĂ© national pour le salut du peuple» (CNSP) mis en place par les putschistes, ou encore leur porte-parole, le colonel-major IsmaĂ«l WaguĂ©, ont Ă©tĂ© accueillis sous les youyous au pied du monument de l’IndĂ©pendance.<br />\n«Nous sommes venus […] remercier le peuple malien pour son soutien. Nous n’avons fait que parachever le travail que vous aviez commencé», a lancĂ© Ă  la foule enthousiaste Ismael WaguĂ©, après avoir expliquĂ© par «un empĂŞchement de dernière minute» l’absence du chef de la junte et nouvel homme fort du Mali, le colonel Assimi GoĂŻta, 37 ans.</p>\n<p>La foule Ă©tait plus nombreuse que lors des manifestations organisĂ©es depuis juin par le Mouvement du 5-Juin (M5-RFP) pour rĂ©clamer le dĂ©part du prĂ©sident KeĂŻta, dit «IBK».</p>\n<p>Les militaires ont ensuite laissĂ© la place aux dirigeants de cette coalition hĂ©tĂ©roclite qui avait appelĂ© au rassemblement de vendredi. Ceux-ci ont saluĂ© l’intervention des militaires: «il n’y a pas de coup d’État, il n’y a pas de junte, nous avons des Maliens qui ont pris leurs responsabilitĂ©s», explique l’un de ces dirigeants, Mohamed Aly Bathily.<br />\nL’influent imam Mahmoud Dicko, figure morale dont le rĂ´le a Ă©tĂ© crucial dans la mobilisation anti-IBK, a lui annoncĂ© Ă  la foule retourner « à la mosquĂ©e », avant de remercier les militaires putschistes et d’appeler Ă  « chasser les dĂ©mons de la division ».</p>\n<p>«Je suis imam et je reste imam», a ajoutĂ© l’imam Dicko, laissant nĂ©anmoins entendre qu’il continuerait Ă  exercer une influence sans toutefois s’impliquer directement dans l’action politique.<br />\n«Nous avons gagnĂ© […] c’est la victoire du peuple», jubilait Mariam CissĂ©, 38 ans dans la foule.<br />\nUne mission dĂ©pĂŞchĂ©e par la CommunautĂ© Ă©conomique des États d’Afrique de l’Ouest (CĂ©dĂ©ao) pour rĂ©clamer le «retour Ă  l’ordre constitutionnel» est attendue samedi Ă  Bamako. Elle sera conduite par l’ancien prĂ©sident nigerian Goodluck Jonathan, accompagnĂ© du prĂ©sident de la Commission de la CĂ©dĂ©ao, Jean-Claude Kassi Brou, et du ministre des Affaires Ă©trangères du Niger, Kalla Ankourao.</p>\n<p>La junte la recevra «avec plaisir» samedi, a assurĂ© Ă  un responsable du nouveau pouvoir, alors que des manifestants brandissaient vendredi des pancartes hostiles Ă  l’organisation ouest-africaine qui a rĂ©clamĂ© jeudi le «rĂ©tablissement» du prĂ©sident KeĂŻta, au pouvoir depuis 2013.</p>\n<p>L’ONU a indiquĂ© avoir pu rendre visite jeudi soir aux personnalitĂ©s arrĂŞtĂ©es lors du coup d’État mardi, dont le prĂ©sident renversĂ© et son premier ministre Boubou CissĂ©, toutes dĂ©tenues au camp militaire de Kati, ville-garnison proche de Bamako, devenu le centre du nouveau pouvoir. - AfricaLog avec agence</p>\n', created = 1739138449, expire = 1739224849, headers = '', serialized = 0 WHERE cid = '2:a2d822f03c7556ff14b0c3f86d2b86ff' in /home/africalo/public_html/includes/cache.inc on line 109.
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  • user warning: Table './africalo_afrilive/cache_filter' is marked as crashed and should be repaired query: UPDATE cache_filter SET data = '<p>La communautĂ© internationale a accentuĂ© mercredi la pression sur les militaires ayant pris le pouvoir au Mali qui a Ă©tĂ© suspendu de l’Union africaine (UA), ce qui n’a pas dissuadĂ© les putschistes d’appeler les Maliens Ă  reprendre une vie normale.</p>\n<p>L’UA a suspendu le Mali «jusqu’au retour de l’ordre constitutionnel» et demandĂ© «la libĂ©ration du prĂ©sident (Ibrahim) Boubacar Keita, du premier ministre et des autres responsables du gouvernement arrĂŞtĂ©s par la force par l’armĂ©e».</p>\n<p>La CommunautĂ© Ă©conomique des États d’Afrique de l’Ouest (CĂ©dĂ©ao), mĂ©diatrice dans la crise qui frappe le Mali depuis juin, a Ă©galement suspendu ce pays avant une rĂ©union jeudi en visioconfĂ©rence.</p>\n<p>Ă€ l’issue d’un sommet extraordinaire, l’UE a rĂ©clamĂ© la libĂ©ration «immĂ©diate» des dirigeants arrĂŞtĂ©s et un «retour immĂ©diat de l’état de droit». «La stabilitĂ© de la rĂ©gion et du Mali, la lutte contre le terrorisme doivent demeurer des prioritĂ©s absolues», selon le prĂ©sident du Conseil de l’UE, Charles Michel, soulignant «l’extrĂŞme prĂ©occupation» des EuropĂ©ens.</p>\n<p>Par la voix de Mike Pompeo, chef de la diplomatie amĂ©ricaine, les États-Unis ont eux «fermement» condamnĂ© «la mutinerie» et exigĂ© que la «libertĂ© et la sĂ©curité » des dirigeants maliens et de leurs familles soient «assurĂ©es».</p>\n<p>L’AlgĂ©rie, qui partage 1400 km de frontières avec le Mali et a jouĂ© un rĂ´le important dans les pourparlers de paix dans ce pays, «rĂ©itère son ferme rejet de tout changement anticonstitutionnel de gouvernement».</p>\n<p>Autre pays du Maghreb partenaire du Mali, le Maroc a appelĂ© Ă  une «transition civile pacifique, permettant un retour rapide et encadrĂ© Ă  l’ordre constitutionnel».<br />\nCes condamnations n’ont pas dissuadĂ© le colonel-major IsmaĂ«l WaguĂ©, porte-parole du ComitĂ© national pour le salut du peuple (CNSP) qui a pris le pouvoir, de demander Ă  ses compatriotes de «vaquer librement Ă  leurs occupations». Il a notamment demandĂ© aux fonctionnaires de reprendre le travail jeudi et a assurĂ© «que toutes les dispositions sont prises pour la protection des personnes et des biens, ainsi que les lieux de travail».</p>\n<p>Il a aussi demandĂ© «d’arrĂŞter immĂ©diatement les actes de vandalisme et de destruction des Ă©difices publics». Des manifestants ont incendiĂ© mardi le cabinet d’avocat de l’ex-ministre de la Justice Kassim Tapo.</p>\n<p><b>Pas un mot sur IBK</b></p>\n<p>IsmaĂ«l WaguĂ© n’a en revanche rien dit sur le prĂ©sident KeĂŻta, dit IBK, ni le chef du gouvernement, Boubou CissĂ©, toujours au camp militaire de Kati, le quartier gĂ©nĂ©ral des auteurs du coup d’État près de Bamako.<br />\nD’autres responsables civils et militaires ont Ă©galement Ă©tĂ© arrĂŞtĂ©s mardi.<br />\nLe calme rĂ©gnait mercredi dans la capitale, qui portait encore les stigmates des incidents ayant ponctuĂ© ce renversement de pouvoir, notamment les bureaux abritant le cabinet d’avocats de l’ex-ministre de la Justice Kassim Tapo, attaquĂ©s et incendiĂ©s par des gens en colère, selon des journalistes.</p>\n<p>Dans le centre de Bamako, la population vaquait Ă  ses occupations, mais les administrations et les banques Ă©taient fermĂ©es.</p>\n<p>Le prĂ©sident KeĂŻta, Ă©lu en 2013 puis rĂ©Ă©lu en 2018 pour cinq ans, a annoncĂ© Ă  la tĂ©lĂ©vision publique sa dĂ©mission dans la nuit de mardi Ă  mercredi, puis la dissolution du gouvernement et de l’AssemblĂ©e nationale. «Ai-je rĂ©ellement le choix ?», a-t-il dĂ©clarĂ©, en disant vouloir Ă©viter que du sang ne soit versĂ© pour qu’il se maintienne au pouvoir.  <br />\nLe colonel-major IsmaĂ«l WaguĂ©, chef d’état-major adjoint de l’armĂ©e de l’air, a ensuite annoncĂ© la crĂ©ation du CNSP, expliquant que les militaires avaient «dĂ©cidĂ© de prendre (leurs) responsabilitĂ©s» face au chaos et Ă  l’insĂ©curitĂ©.<br />\nLes militaires ont appelĂ© la sociĂ©tĂ© civile et les mouvements politiques Ă  «crĂ©er les meilleures conditions d’une transition politique civile conduisant Ă  des Ă©lections gĂ©nĂ©rales crĂ©dibles» dans un «dĂ©lai raisonnable».</p>\n<p>Les putschistes ont annoncĂ© la fermeture des frontières et l’instauration d’un couvre-feu, tout en tentant de rassurer la communautĂ© internationale sur leurs intentions.<br />\n<b>Respect des accords passĂ©s</b></p>\n<p>«Tous les accords passĂ©s» seront respectĂ©s, a affirmĂ© le colonel WaguĂ©.  <br />\n«La (mission de l’ONU) Minusma, la force (anti-djihadiste française) Barkhane, le G5 Sahel (qui regroupe cinq pays de la rĂ©gion), la force Takuba (un groupement de forces spĂ©ciales europĂ©ennes censĂ©es accompagner les Maliens au combat) demeurent nos partenaires», a-t-il assurĂ©, en ajoutant que les militaires Ă©taient «attachĂ©s au processus d’Alger», l’accord de paix signĂ© en 2015 entre Bamako et les groupes armĂ©s du nord du pays.</p>\n<p>Le coup d’État prolonge la crise sociopolitique Ă  laquelle est confrontĂ© le Mali depuis plusieurs mois et que la mĂ©diation de la CĂ©dĂ©ao n’a pas pu rĂ©soudre.<br />\nUne coalition hĂ©tĂ©roclite d’opposants politiques, de guides religieux et de membres de la sociĂ©tĂ© civile a multipliĂ© les manifestations pour rĂ©clamer le dĂ©part du prĂ©sident KeĂŻta, accusĂ© de mauvaise gestion.</p>\n<p>Mercredi soir, ni le M5 ni la figure de proue de la contestation, l’influent imam Mahmoud Dicko, n’avaient encore fait part de leurs intentions après le renversement de leur bĂŞte noire.<br />\nLe week-end du 10 juillet, une manifestation Ă  l’appel du Mouvement du 5 juin avait dĂ©gĂ©nĂ©rĂ© en trois jours de troubles meurtriers.  - AfricaLog avec agence</p>\n', created = 1739138449, expire = 1739224849, headers = '', serialized = 0 WHERE cid = '2:f17cc610c13cf7765627f083d0ed0a46' in /home/africalo/public_html/includes/cache.inc on line 109.
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Appel à une "transition civile” en Côte d’Ivoire

Nov 01, 2020
Appel à une "transition civile” en Côte d’Ivoire

Les Ivoiriens ont voté lors d'une élection présidentielle marquée par des incidents, notamment dans certains fiefs de l'opposition. Le taux de participation et les résultats du scrutin doivent être annoncés avant mardi. Sans attendre, l’opposition demande la mise en place d'une "transition civile" estimant que le mandat du président sortant Alassane Outtara est achevé.

Pour l’opposition, il n’y a pas eu d’élection, samedi 31 octobre, en Côte d’Ivoire. Ce dimanche, Pascal Affi N’Guessan, porte-parole de l’opposition est allé plus loin. Lors d’un point presse, le candidat du FPI affirme qu’il y a eu des dizaines de morts lors de la journée électorale de samedi, que l'opposition ne reconnait plus l'autorité d’Alassane Ouattara et appelle à la mise en place d'une "transition civile”.

"Les partis et groupements politiques de l'opposition constatent la fin du mandat" du président Ouattara et "appellent à l'ouverture d'une transition civile afin de créer les conditions d'une élection présidentielle juste, transparente et inclusive", a affirmé l'ancien Premier ministre.

Du côté du parti présidentiel on s’est réjoui samedi du bon déroulement de la journée électorale. "Nous avons notre première victoire. L’élection présidentielle s’est tenue", a affirmé Adama Bictogo, un cadre du RHDP. - AfricaLog avec agence

Ouattara seul aux urnes

Oct 31, 2020
Ouattara seul aux urnes

Les bureaux de vote ont ouvert ce 31 octobre en Côte d'Ivoire où le président sortant Alassane Ouattara sollicite un troisième mandat en dépit d'une controverse constitutionnelle qui a incité certains opposants à appeler au boycott du scrutin.

Les rues d'Abidjan, la capitale économique du pays, étaient calmes dans la matinée, offrant un contraste avec l'agitation parfois violente qui s'est emparée de la ville ces dernières semaines.

Alassane Ouattara a voté à Cocody, dans le nord d'Abidjan, en compagnie de son épouse et a appelé l'ensemble du corps électoral à en faire autant.

"En dehors de quelques lieux isolés, une douzaine environ, le scrutin se déroule bien", a-t-il déclaré à la prese.

Plusieurs journalistes ont constaté que les opérations de vote se déroulaient sans accroc à Abidjan même si des incidents ont été signalés dans le quartier du Blokosso où une vingtaine de jeunes gens ont bloqué l'entrée d'un bureau de vote avant d'être chassés par la police.
Les électeurs ivoiriens se retrouvent confrontés à un choix familier. Après avoir d'abord déclaré en mars qu'il ne briguerait pas un troisième mandat, le président sortant Alassane Ouattara a finalement décidé de se représenter après la mort soudaine de son successeur désigné, le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly, en juillet dernier.

Le chef de l'Etat estime que la nouvelle Constitution adoptée en 2016 l'autorise à se porter candidat pour un troisième mandat, ce que ses opposants contestent.
Sa décision a déclenché de violentes actions de protestation qui ont fait une trentaine de morts entre partisans de camps opposés.
Les deux principaux adversaires du président sortant qui ont boycotté ce scrutin sont l'ancien président Henri Konan Bédié, chef de l'Etat de 1993 à 1999 avant d'être renversé par un coup d'Etat, et l'ancien Premier ministre Pascal Affi N'Guessan, chef du gouvernement sous la présidence de Laurent Gbagbo. - AfricaLog avec agence

Buhari intransigeant face au soulèvement populaire

Oct 24, 2020
Buhari intransigeant face au soulèvement populaire

Déception et stupéfaction se sont exprimées jeudi après le discours du président nigérian Muhammadu Buhari, qui s’est montré intransigeant face au soulèvement populaire dans le sud du Nigeria et n’a pas mentionné la répression sanglante qui a ému le monde entier.

Le chef de l’État a parlé à la télévision 48 heures après la répression menée mardi contre des milliers de manifestants pacifiques à Lagos par des militaires et la police, qui a fait au moins 12 morts selon l’ONG Amnistie internationale.
Cette répression et la mise en place d’un couvre-feu à Lagos mardi ont été suivies par deux jours d’émeutes et de pillages à Lagos, la capitale économique du Nigeria.

Dans son discours, le président a prévenu les manifestants qu’il n’autoriserait « personne ni aucun groupe à mettre en péril la paix et la sécurité nationale ».  


«Résistez à la tentation d’être utilisés par des éléments subversifs pour causer le chaos et tuer notre jeune démocratie», a lancé à la jeunesse M. Buhari, ancien général putschiste dans les années 1980 puis démocratiquement élu en 2015.  
Après l’allocution, les réactions des célébrités nigérianes engagées aux côtés des manifestants oscillaient entre la sidération et la déception.
«Quelqu’un a remarqué que le président ne pouvait même pas reconnaître les vies perdues et les personnes blessées à cause de la gâchette de policiers ?», a déclaré sur Twitter l’actrice nigériane Kemi Lala Akindoju.  
«Au lieu de cela, il a célébré les braves policiers qui ont perdu la vie. Rien sur les fusillades», a-t-elle ajouté.

C’était la première fois que le président s’exprimait depuis la répression des manifestations, dont il n’a fait aucune mention directe.  

Le chanteur Davido, écouté dans le monde entier, a tweeté juste après le discours le mot «Wahala», qui signifie en argot nigérian la souffrance ou la peine.  
«Aucune empathie, aucune capacité à rassembler le peuple, ou même à montrer que vous comprenez ce qui se passe. Vous ne nous avez rien donné», a écrit sur Twitter Feyikemi Abudu, l’une des figures de la contestation.  

Ce mouvement a commencé début octobre pour protester contre les violences policières, les manifestants demandaient notamment la fin d’une unité de police accusée de racketter la population, d’arrestations illégales, de torture et même de meurtre.  

Le 12 octobre, le président avait annoncé la dissolution de cette brigade et promis de réformer la police. 
 
Jeudi soir, M. Buhari a affirmé avoir «montré des signes de faiblesse en acceptant les cinq demandes faites par les manifestants» pour réformer la police.
Rapidement, le mouvement s’est mué en un soulèvement contre le pouvoir. Depuis deux semaines, au moins 56 personnes sont mortes dans ces manifestations, selon Amnistie internationale.
Le discours de M. Buhari était très attendu par les 200 millions de Nigérians, mais aussi au-delà des frontières du pays.  

Des vidéos de manifestants agitant des drapeaux et chantant l’hymne national face à des militaires qui tiraient au-dessus d’eux ont été relayées dans le monde, provoquant l’indignation.  

Les États-Unis, l’Union africaine, l’Union européenne et l’ONU ont condamné les violences et ont demandé que leurs responsables soient traduits en justice.  Jeudi soir, le président les a remerciés, les invitant cependant «à attendre d’avoir tous les éléments entre les mains avant de juger».
La déception était grande jeudi aussi parce que de nombreux Nigérians attendaient du discours du président que les responsables de la répression soient désignés.
L’armée et la police, pourtant mises en cause, ont nié être impliquées. 
 
Après ce «mardi sanglant», comme l’ont appelé les Nigérians indignés, Lagos a plongé dans le chaos, des supermarchés ont été pillés, des coups de feu ont été tirés, et deux prisons ont été attaquées avant que les forces de l’ordre n’en reprennent le contrôle.

Un entrepôt où étaient stockés des milliers de sacs de vivres destinés à être distribués aux ménages pauvres affectés par la pandémie du coronavirus a aussi été pillé jeudi.

Sur des vidéos, on pouvait voir des centaines d’hommes et de femmes transportant des sacs blancs estampés du sigle «Covid».  

Le Nigeria, première puissance économique du continent africain grâce à son pétrole, est aussi le pays au monde qui compte le plus grand nombre de personnes vivant sous le seuil de l’extrême pauvreté.

À Lekki, le quartier de Lagos où l’armée avait tiré sur les manifestants, les soldats avaient repris le contrôle des rues jeudi. La situation était calme autour d’un grand centre commercial totalement détruit. 
 
«Maintenant ils savent de quoi nous sommes capables», a dit l’un des jeunes, toujours présent sur les lieux et toujours en colère. «On ne croira plus à leurs conneries désormais», a-t-il lancé, la voix éraillée. «Nous avons juste faim, nous sommes fatigués». - AfricaLog avec agence  

RĂ©pression sanglante Ă  Lagos, 12 morts

Oct 21, 2020
RĂ©pression sanglante Ă  Lagos, 12 morts

Incendies, heurts, coups de feu sporadiques  la situation restait extrêmement tendue à Lagos, au lendemain de la répression de manifestations pacifiques qui ont fait 12 morts selon Amnistie et suscité la réprobation internationale.

Dix personnes sont mortes au péage de Lekki, dans le sud de Lagos, où l’armée a ouvert le feu sur des milliers de manifestants aux alentours de 19 h mardi, selon l’ONG de défense des droits humains.

À Alausa, un quartier du centre de Lagos où un autre rassemblement pacifique avait été organisé, au moins deux manifestants ont été tués, et un autre gravement blessé, par des tirs des forces de l’ordre, ajoute l’organisation.

Le péage de Lekki était l’épicentre de la contestation populaire qui secoue depuis près de deux semaines le Nigeria, première puissance économique de l’Afrique, et pays le plus peuplé du continent. Des milliers de jeunes manifestent contre les violences policières et le pouvoir en place accusé de mauvaise gouvernance.

À ce jour, au moins 30 personnes, dont deux policiers, sont décédées dans ces manifestations.

À Lagos, un couvre-feu avait été imposé mardi à partir de 16 heures, mais des milliers de manifestants avaient décidé de le braver. Notamment à Lekki, où les rassemblements ont cependant toujours été pacifiques.  

«On n’avait pas d’armes, on n’avait même pas de bâton, tout ce qu’on brandissait c’était des drapeaux du Nigeria», a raconté un survivant de la fusillade de Lekki, Larry Matthew. «Tout d’un coup, ils ont enlevé les caméras, éteint les lumières et commencé à tirer. C’était terrible».

«Les soldats avaient clairement une intention, tuer sans se soucier des conséquences», accuse Osai Ojigho, directeur de Amnistie internationale au Nigeria. «Ceux tués ou blessés lors de ces deux rassemblements ont été emmenés par les militaires», affirme l’ONG.

L’Union européenne et l’ONU ont condamné les violences, l’UE jugeant «crucial que les responsables de ces abus soient traduits en justice», l’ONU appelant à «la fin des brutalités et des abus policiers au Nigeria».

Se déclarant «extrêmement préoccupé», le Royaume-Uni a aussi appelé à «mettre fin à la violence» et demandé une enquête.

«Il semble assez clair que les forces nigérianes ont eu un recours excessif à la force, tirant et tuant à balles réelles», a déclaré la Haute-Commissaire de l’ONU aux droits de l’Homme, Michelle Bachelet.

«Si les informations faisant état de la mise hors service de l’éclairage et des caméras de surveillance avant la fusillade devaient être confirmées, cela pourrait suggérer que cette attaque lancée contre des manifestants pacifiques était préméditée, planifiée et coordonnée», a-t-elle ajouté.

La Communauté économique des États ouest-africains (Cédéao) a appelé de son côté le gouvernement du Nigeria «à entamer sans tarder un dialogue afin de trouver rapidement une issue pacifique».

Le chef de l’État ghanéen Nana Akufo-Addo, président en exercice de la Cédéao, a annoncé dans un communiqué s’être entretenu avec son homologue nigérian, qui selon lui «a lancé le processus qui mènera aux réformes».

Après avoir assuré que l’attaque de Lekki n’avait fait aucun mort, le gouverneur de l’État de Lagos a évoqué le décès à l’hôpital d’une personne «en raison d’un trauma à la tête», tout en disant ne pas savoir s’il s’agissait d’un manifestant. Selon lui, il y a eu en outre 25 contestataires blessés. 
 
L’armée nigériane a elle nié être à l’origine de cette fusillade, dénonçant des «fake news».
Mercredi la tentaculaire Lagos s’était vidée de ses 20 millions d’habitants, priés de rester chez eux alors qu’un couvre-feu total a été imposé.
Mais dans certains quartiers, des violences ont éclaté entre forces de l’ordre et jeunes qui refusaient de respecter ce couvre-feu.

Plusieurs coups de feu ont été tirés à différents endroits de la ville, selon des témoins, certains affirmant que des manifestants ont été abattus.
Un jeune homme de 24 ans est décédé dans une ambulance qui le transportait à l’hôpital, bloquée par les forces de l’ordre à cause d’affrontements, ont affirmé sur Twitter deux figures de la contestation qui coordonnent l’envoi de secours aux manifestants, Moe Odele et Feyikemi Abudu.  

Le siège d’une station de télévision, connue pour ses liens avec un éminent politicien du parti au pouvoir, a aussi été incendié, ainsi qu’une importante station de bus et de nombreux autres bâtiments privés et publics.  

Dans un communiqué mercredi matin, le président Muhammadu Buhari s’est borné à rappeler son engagement «à reformer la police», appelant de nouveau «au calme», sans un mot sur l’attaque de Lekki.

De nombreuses voix s’élèvent au Nigeria pour réclamer sa démission: «M. Buhari vous êtes un échec ! Vieux et incompétent ! […] Démissionnez », a tweeté la star de la musique nigériane Wizkid.

Sur les réseaux sociaux, la mobilisation est «d’une ampleur considérable pour dénoncer la violence de la répression policière avec plus de 4 millions de tweets ces dernières 24 heures pour condamner le #LekkiMassacre», selon l’organisme panafricain d’analyse des réseaux sociaux Afriques Connectées.  

Plusieurs rassemblements ont été organisés pour rendre hommage aux victimes: à Pretoria en Afrique du Sud, à Accra au Ghana ou encore à Londres, où vit une importante communauté nigériane.  

De nombreuses personnalités internationales ont également apporté leur soutien à la jeunesse nigériane, comme le candidat à la présidentielle américaine Joe Biden, ou les superstars Rihanna et Beyoncé. - AfricaLog avec agence   

L’opposition Guinéenne dénonce une “fraude à grande échelle”

Oct 21, 2020
L’opposition Guinéenne dénonce une “fraude à grande échelle”

Le principal parti d’opposition en Guinée a dénoncé une «fraude à grande échelle» visant à le priver de la victoire à la présidentielle de dimanche, alors que les grandes organisations régionales africaines ont jugé le scrutin régulier.

La commission électorale nationale a annoncé dans la soirée de premiers résultats dans quatre circonscriptions sur les 38 du pays, dont trois à Conakry et sa périphérie.

Le président sortant Alpha Condé, qui brigue à 82 ans un troisième mandat controversé, l’emporte largement dans les quatre circonscriptions sur son principal rival Cellou Dalein Diallo, et dépasse les 50 % dès le premier tour dans trois d’entre elles.  
Un officiel de la commission a jugé «impossible d’extrapoler» un résultat national à partir de ces seuls résultats.

M. Condé est «en train de tout mettre en œuvre pour faire modifier les résultats sortis des urnes en sa faveur», avait auparavant accusé devant la presse Fodé Oussou Fofana, directeur de campagne de Cellou Dalein Diallo.

«Les administrateurs territoriaux, les forces de défense et de sécurité, les ministres, les hauts cadres de l’administration centrale et certains magistrats sont tous mobilisés pour réaliser cette fraude à grande échelle», a-t-il détaillé.

M. Diallo avait affirmé lundi avoir gagné l’élection «dès le premier tour», une déclaration unilatérale qui a déclenché des scènes de liesse dans des quartiers de la banlieue de Conakry, son fief et celui de son parti, l’Union des forces démocratiques (UFDG), mais aussi la condamnation du parti au pouvoir ainsi que des violences.

Celles-ci ont coûté la vie à «quatre adolescents tués par les forces de défense et de sécurité aux ordres d’Alpha Condé», a dit Fodé Oussou Fofana. L’UFDG avait jusqu’ici fait état de trois morts.

La commission électorale a jugé la proclamation de victoire de M. Diallo «prématurée».
Le directeur de la communication de l’UFDG, Ousmane Gaoual Diallo, a estimé mardi que «le candidat Cellou Dalien Diallo obtiendrait entre 53 et 58 %», alors que la tension reste palpable à Conakry.

Le domicile de M. Diallo a été encerclé mardi en début de soirée par environ 25 gendarmes et policiers, équipés de casques et de boucliers et soutenus par deux camions anti-émeute.

«Ne pouvant faire face à la vérité des urnes, le régime anti-démocratique d’Alpha Condé tente de s’imposer par la force. Il est temps pour la #Guinée de tourner la page de ce régime liberticide et fratricide», a écrit sur Facebook M. Diallo.

Alpha Condé a pour sa part rompu le silence qu’il observait depuis dimanche par un court message sur Facebook: «#Vous et moi. Je salue la maturité politique de nos concitoyens. La Guinée est une et indivisible. #Paix #Quiétude #Sérénité».

«Le processus électoral s’est déroulé dans la paix, conformément à la législation en vigueur en Guinée», avait dit en début d’après-midi à Conakry le chef de la mission d’observation de la Communauté économique des États ouest-africains (Cédéao), José Maria Neves.

Malgré les craintes de violences, «le scrutin s’est déroulé dans la transparence, dans la sécurité, le calme et la tranquillité», a abondé le chef des observateurs de l’Union africaine, Augustin Matata Ponyo.

L’issue de l’élection, à laquelle concouraient 12 candidats, devrait se jouer entre M. Condé et M. Diallo.

Malgré un climat de vives tensions, le vote lui-même a eu lieu dans le calme dimanche. Mais il a été précédé par des mois de troubles meurtriers et une campagne acrimonieuse au cours de laquelle personne n’a donné l’impression d’être prêt à accepter une défaite.
La Guinée est coutumière des effusions de sang dans les périodes de confrontation politique. Ces derniers mois, les manifestations de l’opposition contre un troisième mandat de M. Condé ont été durement réprimées. Des dizaines de civils ont été tués, opposition et autorités divergeant sur les chiffres et les responsabilités.

M. Diallo et son parti se sont constamment dits inquiets que M. Condé leur «vole» la victoire en trichant, comme cela fut le cas, selon eux, aux présidentielles de 2010 et 2015. Leur défiance a été avivée par la modification de la Constitution à laquelle M. Condé a fait procéder en mars pour, dit-il, moderniser le pays.

Lui et son camp ont invoqué cette nouvelle Constitution pour justifier sa candidature à un troisième mandat. Le nombre en est normalement limité à deux, mais ils ont fait valoir que le changement constitutionnel a remis les compteurs à zéro.
Un second tour, s’il doit avoir lieu, est programmé le 24 novembre. - AfricaLog avec agence

Trump hospitalisé avec la COVID-19

Oct 02, 2020
Trump hospitalisé avec la COVID-19

À un mois de l’élection, le président de la première puissance mondiale a quitté la Maison Blanche sans un mot, en portant en masque, pour rejoindre en hélicoptère l’hôpital de Walter Reed, dans la banlieue de Washington.

«Je veux remercier tout le monde pour l’incroyable soutien […] Je pense que je vais très bien, mais nous allons nous assurer que les choses se passent bien», a-t-il déclaré dans un message vidéo publié sur Twitter peu après son départ.

Selon sa porte-parole, Kayleigh McEnany, cette hospitalisation, qui devrait durer «quelques jours», a été décidée «dans un souci d’extrême prudence» et sur recommandation d’experts médicaux.  

Donald Trump y travaillera «depuis les bureaux présidentiels», a-t-elle précisé.

L’inquiétude gagnait le camp républicain à un mois de la présidentielle face au démocrate Joe Biden, qui est lui immédiatement reparti en campagne.

Le 45e président des États-Unis «continue à souffrir de fatigue mais a le moral», a déclaré vendredi après-midi son médecin Sean Conley dans un nouveau bulletin de santé au ton moins serein que dans la nuit, lorsqu’il avait assuré que son patient allait «bien».

Les médecins lui ont injecté une dose du cocktail expérimental d’anticorps de synthèse développé par la société Regeneron.

Des experts soulignaient le danger d’injecter dans l’homme le plus puissant du monde un médicament certes prometteur mais encore si peu testé, en raison des possibles effets secondaires.  

Avec des patients âgés, «je suis généralement très prudente sur tout ce qui est expérimental et n’a pas été prouvé», dit Carla Perissinotto, médecin gériatre à l’université de Californie à San Francisco.

Le président américain, qui n’a cessé de minimiser la pandémie et a multiplié les rassemblements souvent au mépris des règles sanitaires, avait lui-même annoncé ce rebondissement dans une campagne tendue à l’extrême.

«La première dame et moi-même avons été testés positifs à la COVID-19», a écrit dans la nuit de jeudi à vendredi le milliardaire républicain, 74 ans, dans un tweet qui a rapidement battu des records de «likes». Il a expliqué que Melania Trump et lui entraient en «quarantaine».

Les responsables de la Maison Blanche, tout en évoquant des «symptômes légers», se sont voulus rassurants sur son «rétablissement rapide», martelant qu’il restait bien aux commandes du pays.

Concrètement, sa campagne est stoppée net.
L’équipe du président, qui se vante régulièrement d’avoir une santé de fer, a annoncé que « tous les évènements » prévus deviendraient « virtuels » ou seraient «reportés».

Le candidat républicain doit ainsi renoncer aux rassemblements qu’il affectionne – et sur lesquels il semblait compter pour rattraper son retard persistant dans les sondages en vue de l’élection du 3 novembre.

Donald Trump est très critiqué pour sa gestion de l’épidémie, ce qui pèse sur ses chances de réélection. Il est accusé d’avoir manqué de compassion face aux victimes du virus et d’avoir envoyé des signaux contradictoires sur sa gravité, sur les traitements potentiels et sur le port du masque, qu’il n’endosse que rarement après s’y être longtemps refusé.

Après avoir souhaité un «prompt rétablissement» à Donald et Melania Trump, Joe Biden, qui a lui été déclaré négatif vendredi matin, a enfoncé le clou.
«Il ne s’agit pas de jouer au dur. Il s’agit de jouer son rôle. Porter un masque ne vous protégera pas seulement vous mais aussi ceux qui sont autour de vous», a-t-il lancé dans le Michigan.

Le candidat démocrate, 77 ans, a maintenu ce déplacement trois jours seulement après avoir partagé la scène du premier débat présidentiel avec son adversaire républicain. L’incertitude pèse désormais sur le prochain duel, prévu le 15 octobre.

Mais Joe Biden, souvent raillé par le président sortant pour sa campagne en retrait au nom du principe de précaution, semble déterminé à continuer de parcourir les États les plus disputés pendant que Donald Trump est confiné à la Maison Blanche.

Au-delà de la campagne, certains observateurs s’interrogent déjà sur les conséquences institutionnelles d’un hypothétique empêchement du président: le vice-président Mike Pence prendrait les rênes à la fois du pays et de la campagne républicaine.

Dans l’immédiat, Mike Pence, testé négatif vendredi matin, va lui poursuivre ses déplacements électoraux.

Mais l’inquiétude gagnait le camp républicain, dont plusieurs personnalités ont été testées positives ces derniers jours, comme la présidente du parti Ronna McDaniel et le sénateur Mike Lee, qui s’était rendu récemment à la présidence.
La première alerte était venue jeudi soir du test positif de Hope Hicks, proche conseillère de Donald Trump qui a voyagé avec lui mardi et mercredi.

La Maison Blanche a depuis commencé à tracer les cas contacts de ceux qui ont approché l’ex-magnat de l’immobilier, sachant qu’une personne contaminée commence généralement à être contagieuse deux jours avant l’apparition des symptômes. Elle n’a toutefois pas expliqué comment l’un des hommes les plus protégés de la planète avait contracté le virus.

«Bien que nous soyons au milieu d’un grand combat politique, et nous prenons cela très au sérieux, nous voulons aussi adresser nos meilleurs vœux au président des États-Unis (et à) la première dame», a déclaré son prédécesseur démocrate Barack Obama.  

De nombreux dirigeants mondiaux ont aussi exprimé leurs vœux de «prompt rétablissement» à Donald Trump et son épouse.

Parmi eux, le premier ministre britannique Boris Johnson, lui-même atteint de façon grave il y a quelques mois.

«Je suis convaincu que votre vitalité naturelle, votre vigueur d’âme et votre optimisme vous aideront à vaincre ce dangereux virus», lui a écrit, plus emphatique, son homologue russe Vladimir Poutine.

Enfin le patron de l’Organisation mondiale de la santé Tedros Adhanom Ghebreyesus, accusé par Washington d’avoir mal géré la pandémie, lui a adressé ses «meilleurs vœux de complet et prompt rétablissement». - AfricaLog avec agence

Trump «insulte» la mémoire de Mandela

Sep 09, 2020
Trump «insulte» la mémoire de Mandela

Le Congrès national africain (ANC), au pouvoir en Afrique du Sud, a condamné les «remarques désobligeantes» et les «insultes» attribuées au président américain Donald Trump à l’égard du premier président noir sud-africain, Nelson Mandela.

Dans des mémoires qui doivent être publiées cette semaine, l’ancien avocat de M. Trump, Michael Cohen, accuse le président américain de remarques racistes à l’égard de plusieurs dirigeants noirs, notamment son prédécesseur Barack Obama mais aussi l’icône anti-apartheid.

Selon le Washington Post, qui s’est procuré les bonnes feuilles de cet ouvrage, M. Cohen cite Donald Trump affirmant que Mandela n’est «pas un vrai leader» et le décrit faisant l’éloge du régime de l’apartheid.

«Tous les peuples épris de liberté sont atterrés par ces insultes (..) venant de la part d’une personne qui n’est pas, elle-même, un modèle de leadership compétent», a asséné l’ANC dans un communiqué.

«Trump est un homme clivant, misogyne et irrespectueux», poursuit l’ANC, notant le «contraste saisissant» entre ce dernier et Mandela qui «comprenait la valeur des amitiés internationales».

La Fondation Nelson Mandela a estimé de son côté que «les dirigeants qui se conduisent comme M. Trump» ne sont pas bien placés pour proposer des «commentaires faisant autorité» sur la vie et l’œuvre de Mandela.  

Interrogé, la porte-parole de la Maison Blanche a décrit M. Cohen comme un «criminel en disgrâce» et un «avocat radié» du barreau: «Il a perdu toute crédibilité et il n’est pas surprenant d’assister à cette dernière tentative pour profiter de ses mensonges», a affirmé Kayleigh McEnany dans un courriel mardi matin.

Nelson Mandela a été élu président en 1994 après près de trois décennies passées en prison pour son combat contre le régime raciste de l’apartheid.  
Le prix Nobel s’était retiré de la vie politique cinq ans plus tard. Il est mort en 2013 à l’âge de 95 ans. - AfricaLog avec agence

Washington sanctionne Fatou Bensouda de la CPI

Sep 02, 2020
Washington sanctionne Fatou Bensouda de la CPI

Les États-Unis ont annoncé des sanctions contre la procureure de la Cour pénale internationale (CPI) Fatou Bensouda.

«Tout individu ou entité qui continuera à assister matériellement» la procureure «s’expose également à des sanctions», a déclaré le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo lors d’une conférence de presse.

Déjà engagé dans une offensive sans précédent contre la CPI, le président américain Donald Trump avait autorisé en juin des sanctions économiques contre ses responsables pour dissuader la juridiction de poursuivre des militaires américains pour leur implication dans le conflit en Afghanistan.

La CPI avait alors déploré «une série d’attaques sans précédent» à son encontre, soulignant son indépendance.


«Aujourd’hui nous passons de la parole aux actes », a expliqué Mike Pompeo, «car la CPI continue malheureusement de viser des Américains».

La Cour, qui siège à La Haye, aux Pays-Bas, a décidé en appel en mars d’autoriser l’ouverture d’une enquête pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité en Afghanistan malgré l’opposition de l’administration Trump. - AfricaLog avec agence

Les putschistes acclamés à Bamako

Aug 21, 2020
Les putschistes acclamés à Bamako

Sous les vivats de milliers de personnes rassemblées vendredi à Bamako pour fêter la chute du président Ibrahim Boubacar Keïta, les militaires ayant pris le pouvoir au Mali ont remercié «le peuple malien pour son soutien», à la veille de l’arrivée d’une mission ouest-africaine.

Entourés de militaires en armes, Malick Diaw, n° 2 du «Comité national pour le salut du peuple» (CNSP) mis en place par les putschistes, ou encore leur porte-parole, le colonel-major Ismaël Wagué, ont été accueillis sous les youyous au pied du monument de l’Indépendance.
«Nous sommes venus […] remercier le peuple malien pour son soutien. Nous n’avons fait que parachever le travail que vous aviez commencé», a lancé à la foule enthousiaste Ismael Wagué, après avoir expliqué par «un empêchement de dernière minute» l’absence du chef de la junte et nouvel homme fort du Mali, le colonel Assimi Goïta, 37 ans.

La foule était plus nombreuse que lors des manifestations organisées depuis juin par le Mouvement du 5-Juin (M5-RFP) pour réclamer le départ du président Keïta, dit «IBK».

Les militaires ont ensuite laissé la place aux dirigeants de cette coalition hétéroclite qui avait appelé au rassemblement de vendredi. Ceux-ci ont salué l’intervention des militaires: «il n’y a pas de coup d’État, il n’y a pas de junte, nous avons des Maliens qui ont pris leurs responsabilités», explique l’un de ces dirigeants, Mohamed Aly Bathily.
L’influent imam Mahmoud Dicko, figure morale dont le rôle a été crucial dans la mobilisation anti-IBK, a lui annoncé à la foule retourner « à la mosquée », avant de remercier les militaires putschistes et d’appeler à « chasser les démons de la division ».

«Je suis imam et je reste imam», a ajouté l’imam Dicko, laissant néanmoins entendre qu’il continuerait à exercer une influence sans toutefois s’impliquer directement dans l’action politique.
«Nous avons gagné […] c’est la victoire du peuple», jubilait Mariam Cissé, 38 ans dans la foule.
Une mission dépêchée par la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) pour réclamer le «retour à l’ordre constitutionnel» est attendue samedi à Bamako. Elle sera conduite par l’ancien président nigerian Goodluck Jonathan, accompagné du président de la Commission de la Cédéao, Jean-Claude Kassi Brou, et du ministre des Affaires étrangères du Niger, Kalla Ankourao.

La junte la recevra «avec plaisir» samedi, a assuré à un responsable du nouveau pouvoir, alors que des manifestants brandissaient vendredi des pancartes hostiles à l’organisation ouest-africaine qui a réclamé jeudi le «rétablissement» du président Keïta, au pouvoir depuis 2013.

L’ONU a indiqué avoir pu rendre visite jeudi soir aux personnalités arrêtées lors du coup d’État mardi, dont le président renversé et son premier ministre Boubou Cissé, toutes détenues au camp militaire de Kati, ville-garnison proche de Bamako, devenu le centre du nouveau pouvoir. - AfricaLog avec agence

Coup d’État salutaire au Mali

Aug 19, 2020
Coup d’État salutaire au Mali

La communauté internationale a accentué mercredi la pression sur les militaires ayant pris le pouvoir au Mali qui a été suspendu de l’Union africaine (UA), ce qui n’a pas dissuadé les putschistes d’appeler les Maliens à reprendre une vie normale.

L’UA a suspendu le Mali «jusqu’au retour de l’ordre constitutionnel» et demandé «la libération du président (Ibrahim) Boubacar Keita, du premier ministre et des autres responsables du gouvernement arrêtés par la force par l’armée».

La Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cédéao), médiatrice dans la crise qui frappe le Mali depuis juin, a également suspendu ce pays avant une réunion jeudi en visioconférence.

À l’issue d’un sommet extraordinaire, l’UE a réclamé la libération «immédiate» des dirigeants arrêtés et un «retour immédiat de l’état de droit». «La stabilité de la région et du Mali, la lutte contre le terrorisme doivent demeurer des priorités absolues», selon le président du Conseil de l’UE, Charles Michel, soulignant «l’extrême préoccupation» des Européens.

Par la voix de Mike Pompeo, chef de la diplomatie américaine, les États-Unis ont eux «fermement» condamné «la mutinerie» et exigé que la «liberté et la sécurité » des dirigeants maliens et de leurs familles soient «assurées».

L’Algérie, qui partage 1400 km de frontières avec le Mali et a joué un rôle important dans les pourparlers de paix dans ce pays, «réitère son ferme rejet de tout changement anticonstitutionnel de gouvernement».

Autre pays du Maghreb partenaire du Mali, le Maroc a appelé à une «transition civile pacifique, permettant un retour rapide et encadré à l’ordre constitutionnel».
Ces condamnations n’ont pas dissuadé le colonel-major Ismaël Wagué, porte-parole du Comité national pour le salut du peuple (CNSP) qui a pris le pouvoir, de demander à ses compatriotes de «vaquer librement à leurs occupations». Il a notamment demandé aux fonctionnaires de reprendre le travail jeudi et a assuré «que toutes les dispositions sont prises pour la protection des personnes et des biens, ainsi que les lieux de travail».

Il a aussi demandé «d’arrêter immédiatement les actes de vandalisme et de destruction des édifices publics». Des manifestants ont incendié mardi le cabinet d’avocat de l’ex-ministre de la Justice Kassim Tapo.

Pas un mot sur IBK

Ismaël Wagué n’a en revanche rien dit sur le président Keïta, dit IBK, ni le chef du gouvernement, Boubou Cissé, toujours au camp militaire de Kati, le quartier général des auteurs du coup d’État près de Bamako.
D’autres responsables civils et militaires ont également été arrêtés mardi.
Le calme régnait mercredi dans la capitale, qui portait encore les stigmates des incidents ayant ponctué ce renversement de pouvoir, notamment les bureaux abritant le cabinet d’avocats de l’ex-ministre de la Justice Kassim Tapo, attaqués et incendiés par des gens en colère, selon des journalistes.

Dans le centre de Bamako, la population vaquait à ses occupations, mais les administrations et les banques étaient fermées.

Le président Keïta, élu en 2013 puis réélu en 2018 pour cinq ans, a annoncé à la télévision publique sa démission dans la nuit de mardi à mercredi, puis la dissolution du gouvernement et de l’Assemblée nationale. «Ai-je réellement le choix ?», a-t-il déclaré, en disant vouloir éviter que du sang ne soit versé pour qu’il se maintienne au pouvoir.  
Le colonel-major Ismaël Wagué, chef d’état-major adjoint de l’armée de l’air, a ensuite annoncé la création du CNSP, expliquant que les militaires avaient «décidé de prendre (leurs) responsabilités» face au chaos et à l’insécurité.
Les militaires ont appelé la société civile et les mouvements politiques à «créer les meilleures conditions d’une transition politique civile conduisant à des élections générales crédibles» dans un «délai raisonnable».

Les putschistes ont annoncé la fermeture des frontières et l’instauration d’un couvre-feu, tout en tentant de rassurer la communauté internationale sur leurs intentions.
Respect des accords passés

«Tous les accords passés» seront respectés, a affirmé le colonel Wagué.  
«La (mission de l’ONU) Minusma, la force (anti-djihadiste française) Barkhane, le G5 Sahel (qui regroupe cinq pays de la région), la force Takuba (un groupement de forces spéciales européennes censées accompagner les Maliens au combat) demeurent nos partenaires», a-t-il assuré, en ajoutant que les militaires étaient «attachés au processus d’Alger», l’accord de paix signé en 2015 entre Bamako et les groupes armés du nord du pays.

Le coup d’État prolonge la crise sociopolitique à laquelle est confronté le Mali depuis plusieurs mois et que la médiation de la Cédéao n’a pas pu résoudre.
Une coalition hétéroclite d’opposants politiques, de guides religieux et de membres de la société civile a multiplié les manifestations pour réclamer le départ du président Keïta, accusé de mauvaise gestion.

Mercredi soir, ni le M5 ni la figure de proue de la contestation, l’influent imam Mahmoud Dicko, n’avaient encore fait part de leurs intentions après le renversement de leur bête noire.
Le week-end du 10 juillet, une manifestation à l’appel du Mouvement du 5 juin avait dégénéré en trois jours de troubles meurtriers.  - AfricaLog avec agence

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