www.africalog.com newsletter

  • user warning: Table './africalo_afrilive/cache_filter' is marked as crashed and should be repaired query: SELECT data, created, headers, expire, serialized FROM cache_filter WHERE cid = '2:d7b5566483f151e2ead64d4aa4f2b0c8' in /home/africalo/public_html/includes/cache.inc on line 26.
  • user warning: Table './africalo_afrilive/cache_filter' is marked as crashed and should be repaired query: UPDATE cache_filter SET data = '<p>Au moins quatre personnes sont mortes mercredi et jeudi en CĂ´te d\'Ivoire, dans des violences liĂ©es Ă  la candidature controversĂ©e du prĂ©sident Alassane Ouattara Ă  un troisième mandat lors de l\'Ă©lection prĂ©sidentielle du 31 octobre.</p>\n<p>Plusieurs mouvements d\'opposition avaient appelĂ© Ă  manifester jeudi contre cette candidature.</p>\n<p>Un jeune de 18 ans a Ă©tĂ© tuĂ© jeudi Ă  Bonoua (sud-est) au cours de heurts avec les forces de l\'ordre, a annoncĂ© Jean-Paul AmĂ©thier, le maire de la ville situĂ©e Ă  50 km d\'Abidjan, ancien fief de l\'ex-première dame Simone Gbagbo.</p>\n<p>\"Le commissariat de Bonoua a Ă©tĂ© saccagĂ© par les manifestants en colère\", a tĂ©moignĂ© HervĂ© Niamkey, un habitant de la ville.</p>\n<p>La situation est tendue dans cette ville traversĂ©e par une voie internationale qui relie Abidjan au Ghana.</p>\n<p>Des violences ont aussi Ă©clatĂ© Ă  Daoukro, bastion de l\'ancien prĂ©sident Henri Konan BĂ©diĂ©, Ă©galement candidat Ă  la prĂ©sidentielle.</p>\n<p>\"Le calme revient timidement, mais nous dĂ©plorons trois morts\" a indiquĂ© une source sĂ©curitaire, sous couvert de l\'anonymat. Des tĂ©moins ont aussi fait Ă©tat de trois morts lors d\'affrontements entre des partisans d\'Henri Konan BĂ©diĂ© et des jeunes favorables Ă  Ouattara.<br />\nD\'autres heurts ont eu lieu jeudi entre manifestants et force de l\'ordre, notamment dans la capitale Ă©conomique Abidjan. Les autoritĂ©s avaient interdit les manifestations.</p>\n<p>Le prĂ©sident Alassane Ouattara, 78 ans, Ă©lu en 2010 puis rĂ©Ă©lu en 2015, avait annoncĂ© dans un premier temps en mars passer le relais Ă  son Premier ministre Amadou Gon Coulibaly. Mais celui-ci est dĂ©cĂ©dĂ© le 8 juillet d\'un infarctus. Après ce dĂ©cès, Alassane Ouattara a annoncĂ© le 6 aout qu\'il briguerait finalement un troisième mandat.</p>\n<p>La Constitution limite Ă  deux les mandats prĂ©sidentiels, mais opposition et pouvoir sont en dĂ©saccord sur l\'interprĂ©tation de la rĂ©forme adoptĂ©e en 2016: les partisans de Ouattara affirment qu\'elle a remis le compteur des mandats Ă  zĂ©ro, ses adversaires jugent anticonstitutionnelle une troisième candidature. - AfricaLog avec agence</p>\n', created = 1739127073, expire = 1739213473, headers = '', serialized = 0 WHERE cid = '2:d7b5566483f151e2ead64d4aa4f2b0c8' in /home/africalo/public_html/includes/cache.inc on line 109.
  • user warning: Table './africalo_afrilive/cache_filter' is marked as crashed and should be repaired query: SELECT data, created, headers, expire, serialized FROM cache_filter WHERE cid = '2:a08bce663a6158740caa68a5e7a6ccd9' in /home/africalo/public_html/includes/cache.inc on line 26.
  • user warning: Table './africalo_afrilive/cache_filter' is marked as crashed and should be repaired query: UPDATE cache_filter SET data = '<p>Ă€ la peine dans les sondages Ă  bientĂ´t cent jours de la prĂ©sidentielle, critiquĂ© pour sa gestion du coronavirus, Donald Trump a tentĂ© de reprendre la main en reconnaissant la gravitĂ© de la crise sanitaire.</p>\n<p>«Cela va sĂ»rement, malheureusement, empirer avant de s’amĂ©liorer. Je n’aime pas dire ça mais c’est comme ça», a dĂ©clarĂ© le prĂ©sident des États-Unis Ă  la Maison Blanche, oĂą il a renouĂ© pour la première fois depuis fin avril avec les confĂ©rences de presse sur la COVID-19, appelĂ©es Ă  redevenir rĂ©gulières, comme au plus fort de la pandĂ©mie.</p>\n<p>«Ces dernières semaines, nous avons observĂ© une hausse inquiĂ©tante des cas dans de nombreuses rĂ©gions de notre Sud», a-t-il ajoutĂ©, Ă©voquant de «gros incendies» et mĂŞme une «situation très difficile» en Floride, un État gouvernĂ© par un de ses proches alliĂ©s oĂą il a prĂ©vu de tenir dans un mois la convention censĂ©e lancer la dernière ligne droite de sa campagne.</p>\n<p>Après une amĂ©lioration vers la fin du printemps, l’épidĂ©mie a repris de plus belle dans le pays, dĂ©jĂ  le plus endeuillĂ© au monde avec 141 800 morts. Le nombre de cas explose — plus de 60 000 par jour depuis une semaine, pour un total de 3,88 millions depuis le dĂ©but de la pandĂ©mie — et les dĂ©cès quotidiens sont aussi repartis Ă  la hausse — plus de 700 par jour en moyenne.</p>\n<p>La situation est particulièrement inquiĂ©tante dans des États du Sud comme la Californie, la Floride ou le Texas, souvent contraints d’imposer des restrictions Ă  rebours du dĂ©confinement.</p>\n<p>Jusqu’ici, Donald Trump avait tentĂ© coĂ»te que coĂ»te de tourner la page de la COVID-19. PressĂ© de relancer l’économie ainsi que sa campagne pour la prĂ©sidentielle du 3 novembre, il avait Ă©tĂ© accusĂ© d’être dans le dĂ©ni face Ă  la flambĂ©e du coronavirus.<br />\nMais après un meeting ratĂ© Ă  Tulsa, dans l’Oklahoma, en juin, devant un auditoire clairsemĂ©, la progression de l’épidĂ©mie ne lui a pas permis de continuer avec les grandes rĂ©unions publiques qu’il affectionne.</p>\n<p>Changement de stratĂ©gie<br />\nPendant ce temps-lĂ , son adversaire dĂ©mocrate Joe Biden, qui ne se dĂ©place pourtant que prĂ©cautionneusement sur le terrain, est considĂ©rĂ© comme plus compĂ©tent pour faire face aux multiples crises que traversent les États-Unis.  </p>\n<p>Il creuse l’écart dans les sondages: si l’élection avait lieu aujourd’hui, il l’emporterait haut la main, Ă  en croire les intentions de vote.</p>\n<p>Changement de stratĂ©gie donc pour le prĂ©sident.<br />\nSi Donald Trump a vantĂ© sa gestion du virus, maintenu qu’il allait finir par «disparaĂ®tre», et saluĂ© avec enthousiasme les avancĂ©es vers un vaccin, il a aussi pour la première fois clairement recommandĂ© le port du masque.</p>\n<p>«Nous demandons Ă  tout le monde de porter un masque quand la distanciation physique n’est pas possible», a-t-il lancĂ©, sortant de sa poche sa propre protection, qu’il n’a pourtant endossĂ©e en public qu’une fois, le 11 juillet, soit plusieurs mois après le dĂ©but de la pandĂ©mie.</p>\n<p>«Que vous aimiez les masques ou pas, ils ont un impact», a-t-il plaidĂ©, alors qu’il est accusĂ© d’avoir lui-mĂŞme attisĂ© les braises de la rĂ©sistance en dĂ©fendant jusqu’ici la «liberté» individuelle en la matière.  </p>\n<p>Il est mĂŞme allĂ© jusqu’à «implorer» les jeunes d’«éviter les bars bondĂ©s», un ton alarmiste abandonnĂ© depuis plusieurs semaines.</p>\n<p>Dans son propre camp rĂ©publicain, plusieurs gouverneurs en première ligne pour endiguer la maladie et de nombreux Ă©lus aux prises avec des Ă©lections parlementaires dĂ©licates en novembre appelaient le prĂ©sident Ă  Ă©voluer sur le masque et, au-delĂ , Ă  refaire de la lutte contre l’épidĂ©mie une prioritĂ©.</p>\n<p>Seul face aux journalistes — et donc sans ĂŞtre accompagnĂ© de son respectĂ© conseiller en immunologie Anthony Fauci qu’il a accusĂ© d’être trop «alarmiste» —, Donald Trump est restĂ© relativement sobre.</p>\n<p>Contrairement aux interminables «briefings» du printemps, il a maĂ®trisĂ© la durĂ©e de sa confĂ©rence de presse, qui a durĂ© moins d’une demi-heure.<br />\nSurtout, il ne l’a pas transformĂ©e en meeting de campagne ou en diatribe anti-Biden, comme il l’avait fait mi-juillet lors d’une intervention officiellement consacrĂ©e Ă  la Chine.<br />\nPour cela, Ă  dĂ©faut de pouvoir battre les estrades, il lui reste Twitter,  oĂą il a accusĂ© mardi la «gauche radicale» de prĂ©voir de «grosses hausses d’impĂ´ts».</p>\n<p>Mais Donald Trump a terminĂ© en promettant de tenir de telles confĂ©rences de presse «assez souvent», et d’aborder aussi «d’autres sujets, notamment Ă©conomiques». - AfricaLog avec agence</p>\n', created = 1739127073, expire = 1739213473, headers = '', serialized = 0 WHERE cid = '2:a08bce663a6158740caa68a5e7a6ccd9' in /home/africalo/public_html/includes/cache.inc on line 109.
  • user warning: Table './africalo_afrilive/cache_filter' is marked as crashed and should be repaired query: SELECT data, created, headers, expire, serialized FROM cache_filter WHERE cid = '2:c7ff66b1f87e78f82f3694c0c52cc69a' in /home/africalo/public_html/includes/cache.inc on line 26.
  • user warning: Table './africalo_afrilive/cache_filter' is marked as crashed and should be repaired query: UPDATE cache_filter SET data = '<p>John Lewis, militant emblĂ©matique de la non-violence et des droits civiques aux États-Unis, ancien compagnon de route de Martin Luther King et membre du Congrès amĂ©ricain depuis 1986, est dĂ©cĂ©dĂ© vendredi Ă  l’âge de 80 ans.</p>\n<p>Cette icĂ´ne de la lutte des Afro-AmĂ©ricains a menĂ© toute sa vie une bataille acharnĂ©e contre la discrimination et l’injustice raciale, se faisant rouer de coups par la police et arrĂŞter Ă  de multiples reprises lors de protestations contre des gĂ©nocides ou les lois sur l’immigration.<br />\n«Aujourd’hui, les États-Unis dĂ©plorent la disparition d’un des plus grands hĂ©ros de l’histoire amĂ©ricaine », a Ă©crit la prĂ©sidente de la Chambre des reprĂ©sentants, Nancy Pelosi, dans un communiquĂ©.</p>\n<p>Mme Pelosi a dĂ©crit Lewis, dĂ©mocrate comme elle et qui souffrait d’un cancer du pancrĂ©as, comme « un titan du mouvement des droits civiques dont la bontĂ©, la foi et la bravoure ont transformĂ© notre nation».<br />\n
<br />\nConsidĂ©rĂ© comme une des voix les plus respectĂ©es du pays pour la justice et l’égalitĂ©, il a affrontĂ© Ă  plusieurs reprises le prĂ©sident Donald Trump, boycottant son investiture et citant l’ingĂ©rence de la Russie dans les Ă©lections de 2016 pour remettre en question sa lĂ©gitimitĂ©.<br />\nEt malgrĂ© son cancer, il avait fait son retour Ă  Washington en juin en pleine tourmente nĂ©e de la mort de George Floyd aux mains de la police Ă  Minneapolis, pour participer Ă  la mobilisation du mouvement Black Lives Matter contre les discriminations raciales.  <br />\n«Les vents soufflent, le grand changement arrive», avait dĂ©clarĂ© Lewis quelques jours plus tĂ´t durant une discussion de parlementaires sur le racisme.<br />\nMilitant de la première heure</p>\n<p>Fils de mĂ©tayers, ce militant indomptable est devenu Ă  21 ans un des plus jeunes Freedom Riders (voyageurs de la libertĂ©) qui ont combattu la sĂ©grĂ©gation dans le système de transport amĂ©ricain au dĂ©but des annĂ©es 60.  </p>\n<p>Il Ă©tait le plus jeune meneur de la marche sur Washington en 1963, au cours de laquelle Martin Luther King a prononcĂ© son fameux discours, «I have a dream ».</p>\n<p>Deux ans plus tard, John Lewis a failli succomber sous les coups de la police en 1965 sur le pont Edmund Pettus, Ă  Selma, en Alabama, oĂą il menait une marche de plusieurs centaines de militants pacifiques contre la discrimination raciale. Il avait eu le crâne fracturĂ©.  </p>\n<p>En 2015, pour cĂ©lĂ©brer le cinquantenaire de ce «Dimanche sanglant», il avait repassĂ© le pont, main dans la main avec Barack Obama, premier prĂ©sident noir de l’histoire des États-Unis.</p>\n<p>Barack Obama avait dĂ©cernĂ© Ă  ce militant historique la MĂ©daille prĂ©sidentielle de la libertĂ©, la plus haute distinction civile amĂ©ricaine lors d’une cĂ©rĂ©monie Ă  la Maison Blanche en 2011.<br />\n«Peu d’entre nous vivent pour voir notre propre legs se dĂ©velopper d’une manière aussi remarquable et significative. John Lewis l’a fait», a tweetĂ© Barack Obama tĂ´t samedi, soulignant que l’ancien militant «aimait tant son pays qu’il a risquĂ© sa vie pour lui».</p>\n<p>«La conscience du Congrès»<br />\nJohn Lewis est nĂ© Ă  Troy, dans l’Alabama, le 21 fĂ©vrier 1940, troisième enfant d’une fratrie de dix. ÉlevĂ© dans une communautĂ© presque entièrement noire, il a rapidement pris conscience de la sĂ©grĂ©gation dans cet État du sud des États-Unis.<br />\nIl a commencĂ© par organiser des sit-ins aux comptoirs des restaurants imposant la sĂ©grĂ©gation raciale, et a Ă©tĂ© arrĂŞtĂ© Ă  une vingtaine de reprises lors des protestations non-violentes, avant de fonder et plus tard diriger le ComitĂ© de coordination Ă©tudiant pour la non violence.</p>\n<p>Parlementaire depuis 1986, il incarnait «la conscience du Congrès», selon l’expression de Nancy Pelosi. Il avait cependant abandonnĂ© ses fonctions au Congrès au cours des derniers mois pour suivre un traitement contre le cancer.<br />\nLes hommages sont Ă©galement venus du camp rĂ©publicain, avec notamment Mitch McConnell, prĂ©sident du SĂ©nat, qui a louĂ© ce «pionnier des droits civiques qui n’a pas hĂ©sitĂ© Ă  mettre sa vie en jeu pour combattre le racisme, promouvoir l’égalitĂ© des droits et placer notre nation en accord avec ses principes fondateurs».  </p>\n<p>Une autre figure iconique de la lutte pour les droits civils est dĂ©cĂ©dĂ©e vendredi aux États-Unis: le rĂ©vĂ©rend CT Vivian, qui a menĂ© des sit-in contre la sĂ©grĂ©gation dans les annĂ©es 40 et a Ă©tĂ© un conseiller de la première heure de Martin Luther King, s’est Ă©teint Ă  95 ans.</p>\n<p>Bernice King, la plus jeune fille de Martin Luther King, a tweetĂ© des photos des deux hommes, avec la mention: «des aĂ®nĂ©s, et maintenant des ancĂŞtres. AllĂ©luia ». - AfricaLog avec agence</p>\n', created = 1739127073, expire = 1739213473, headers = '', serialized = 0 WHERE cid = '2:c7ff66b1f87e78f82f3694c0c52cc69a' in /home/africalo/public_html/includes/cache.inc on line 109.
  • user warning: Table './africalo_afrilive/cache_filter' is marked as crashed and should be repaired query: SELECT data, created, headers, expire, serialized FROM cache_filter WHERE cid = '2:c2bfaee0c34e831775276d1fa184e26d' in /home/africalo/public_html/includes/cache.inc on line 26.
  • user warning: Table './africalo_afrilive/cache_filter' is marked as crashed and should be repaired query: UPDATE cache_filter SET data = '<p>Les dernières actualisations de modèles Ă©pidĂ©miologiques prĂ©voient encore une augmentation du nombre journalier de dĂ©cès liĂ©s Ă  la COVID-19 aux États-Unis, mais une Ă©quipe prĂ©voit que le port quasi-universel du masque pourrait sauver 40 000 vies d’ici novembre.</p>\n<p>De 136 000 morts officiellement recensĂ©s mercredi, le pays devrait atteindre 151 000 d’ici le 1er aoĂ»t et 157 000 le 8 aoĂ»t, selon la moyenne de modèles de 23 groupes de recherche aux États-Unis et ailleurs, publiĂ©e par une Ă©quipe de l’universitĂ© du Massachusetts, le Reich Lab, pour le compte des Centres de prĂ©vention et de lutte contre les maladies (CDC). Il y a une semaine, cette moyenne prĂ©disait 147 000 morts au 1er aoĂ»t.<br />\nLa Californie, la Floride et le Texas, les trois États les plus peuplĂ©s du pays, enregistreront chacun plus d’un millier de morts supplĂ©mentaires dans le prochain mois, par rapport au bilan du mois Ă©coulĂ©, dit le professeur Nicholas Reich.<br />\nL’un des modèles (IHME), Ă  l’universitĂ© de l’État de Washington, va plus loin et prĂ©voyait 224 000 morts au 1er novembre. Un autre, par le modĂ©lisateur indĂ©pendant Youyang Gu, Ă  New York, prĂ©dit 227 000 morts d’ici le 1er novembre.</p>\n<p>Selon le groupe IHME, les AmĂ©ricains sont plus nombreux Ă  porter des masques, et moins nombreux Ă  se dĂ©placer. Le modèle a accès Ă  des donnĂ©es de mobilitĂ© par des partenaires d’applications mobiles.</p>\n<p>«Mais si 95 % des AmĂ©ricains portaient des masques en sortant de chez eux, le nombre (de morts) baisserait de 40 000» d’ici novembre, Ă©crit le centre de recherche. - AfricaLog avec agence</p>\n', created = 1739127073, expire = 1739213473, headers = '', serialized = 0 WHERE cid = '2:c2bfaee0c34e831775276d1fa184e26d' in /home/africalo/public_html/includes/cache.inc on line 109.
  • user warning: Table './africalo_afrilive/cache_filter' is marked as crashed and should be repaired query: SELECT data, created, headers, expire, serialized FROM cache_filter WHERE cid = '2:a83500d924b9bd8c3698aecf670e1e21' in /home/africalo/public_html/includes/cache.inc on line 26.
  • user warning: Table './africalo_afrilive/cache_filter' is marked as crashed and should be repaired query: UPDATE cache_filter SET data = '<p>En poste depuis 2017, Daniel Kablan Duncan a dĂ©posĂ© sa dĂ©mission ce lundi 13 juillet sur le bureau du prĂ©sident Alassane Ouattara.</p>\n<p>Cette annonce surprise a fait l\'effet d\'une bombe : le vice-prĂ©sident ivoirien Daniel Kablan Duncan, 77 ans, a dĂ©missionnĂ© de son poste alors que le pays est en deuil après le dĂ©cès du Premier ministre Amadou Gon Coulibaly le 8 juillet. La nouvelle a Ă©tĂ© officiellement confirmĂ©e par Patrick Achi, le secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de la prĂ©sidence.</p>\n<p>«Le vice-prĂ©sident Daniel Kablan Duncan a remis au prĂ©sident de la RĂ©publique sa dĂ©mission […] pour des raisons de convenance personnelle le 27 fĂ©vrier […] . Après plusieurs entretiens, dont le dernier a eu le 7 juillet, le prĂ©sident Alassane Ouattara a pris acte et procĂ©dĂ© le 8 juillet Ă  la signature d\'un dĂ©cret mettant fin aux fonctions de M. Kablan Duncan», affirme un communiquĂ© lu par Patrick Achi. «Le prĂ©sident de la RĂ©publique voudrait rendre hommage Ă  un grand serviteur de l\'État, un homme de pouvoir et d\'engagement», poursuit le texte.</p>\n<p>Si les rumeurs de dĂ©mission de Daniel Kablan Duncan circulaient depuis plusieurs jours, elle reste une surprise.</p>\n<p>Un contexte bien particulier<br />\nJusqu\'Ă  rĂ©cemment, Daniel Kablan Duncan Ă©tait considĂ©rĂ© comme un proche du prĂ©sident Ouattara mĂŞme s\'il appartenait au Parti dĂ©mocratique de CĂ´te d\'Ivoire (PDCI), formation ancienne alliĂ©e de Ouattara passĂ©e dans l\'opposition en 2018.</p>\n<p>Originaire du centre-est de la CĂ´te d\'Ivoire, Daniel Kablan Duncan a toujours Ă©tĂ© un poids lourd du pouvoir, occupant successivement les postes de ministre des Affaires Ă©trangères (2011-2012) puis de Premier ministre avec le portefeuille de l\'Économie et des Finances de 2012 à 2017 avant de devenir le premier vice-prĂ©sident de l\'histoire de CĂ´te d\'Ivoire en janvier 2017, poste crĂ©Ă© avec la nouvelle Constitution de 2016.</p>\n<p>Sa dĂ©mission survient alors que le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly est dĂ©cĂ©dĂ© brusquement d\'une crise cardiaque le 8 juillet quelques jours après ĂŞtre revenu de France après deux mois de convalescence. </p>\n<p>L\'absence de M. Kablan Duncan Ă  l\'aĂ©roport lors du retour du Premier ministre avait Ă©tĂ© remarquĂ©e. Les cĂ©rĂ©monies d\'hommage au Premier ministre qui doit ĂŞtre inhumĂ© vendredi devaient commencer mardi.</p>\n<p>Le dĂ©cès de Gon Coulibaly, qui avait Ă©tĂ© dĂ©signĂ© par le prĂ©sident Ouattara candidat de son parti Ă  la prĂ©sidentielle d\'octobre, a complètement changĂ© la donne politique, le parti au pouvoir devant dĂ©sormais trouver un autre candidat. Beaucoup estiment que le prĂ©sident Ouattara, qui avait annoncĂ© en mars qu\'il ne briguerait pas un troisième mandat, pourrait finalement ĂŞtre candidat.</p>\n<p>L\'ancien prĂ©sident Henri Konan BĂ©diĂ© reprĂ©sentera le PDCI Ă  cette Ă©lection qui s\'annonce tendue. - AfricaLog avec agence</p>\n', created = 1739127073, expire = 1739213473, headers = '', serialized = 0 WHERE cid = '2:a83500d924b9bd8c3698aecf670e1e21' in /home/africalo/public_html/includes/cache.inc on line 109.
  • user warning: Table './africalo_afrilive/cache_filter' is marked as crashed and should be repaired query: SELECT data, created, headers, expire, serialized FROM cache_filter WHERE cid = '2:e64a2c22169c3755fba27c7036b004b6' in /home/africalo/public_html/includes/cache.inc on line 26.
  • user warning: Table './africalo_afrilive/cache_filter' is marked as crashed and should be repaired query: UPDATE cache_filter SET data = '<p>L’imam Ă  la tĂŞte de la coalition qui rĂ©clame un changement de pouvoir au Mali a appelĂ© ses partisans au calme dimanche après deux jours de troubles qui ont fait au moins onze morts et crĂ©Ă© un climat quasiment insurrectionnel Ă  Bamako.</p>\n<p>La capitale, prĂ©servĂ©e en temps normal par les violences djihadistes et intercommunautaires qui endeuillent le nord et le centre du pays, est la proie depuis vendredi de ses troubles civils les plus graves depuis des annĂ©es.</p>\n<p>Les violences ont fait onze morts entre vendredi et dimanche midi, a indiquĂ© un responsable des urgences d’un grand hĂ´pital de la capitale, s’exprimant sous le couvert de l’anonymat en raison du caractère sensible de ces donnĂ©es dans une situation politique volatile.</p>\n<p>La tension restait palpable dimanche soir Ă  Bamako. Sans renouer avec l’intensitĂ© des affrontements des jours prĂ©cĂ©dents, la ville est restĂ©e troublĂ©e dimanche par les regroupements spontanĂ©s de centaines de personnes dans la rue, la coupure d’axes importants par des barrages ou des pneus brĂ»lĂ©s, ou encore le saccage d’un tribunal et d’un siège de quartier du parti prĂ©sidentiel. </p>\n<p>Dans le quartier de Badalabougou, un calme prĂ©caire est revenu. Des centaines de fidèles se sont pressĂ©s dans la vaste salle aux colonnes vertes de la mosquĂ©e et Ă  l’extĂ©rieur pour les funĂ©railles de quatre dĂ©funts qu’ils ont ensuite suivis en cortège au cimetière ?<br />\nC’est autour de la mosquĂ©e que se sont dĂ©roulĂ©s samedi soir les affrontements les plus sanglants. La mosquĂ©e est celle oĂą prĂŞche l’imam Mahmoud Dicko et ses partisans en ont transformĂ© les abords en camp retranchĂ©, inquiets que les forces de sĂ©curitĂ© ne viennent l’arrĂŞter.</p>\n<p>Une vingtaine d’opposants ont Ă©tĂ© arrĂŞtĂ©s depuis vendredi, dont plusieurs leaders de la contestation, a dit un de leurs avocats, Alifa Habib KonĂ©.<br />\nL’entourage de l’imam a diffusĂ© des vidĂ©os s’apparentant Ă  des images de guerre des Ă©vènements de samedi soir.</p>\n<p>Elles montrent au moins deux hommes visiblement morts baignant dans leur sang et d’autres perforĂ©s par des projectiles, ainsi qu’une grande confusion d’hommes s’agitant dans le complexe de la mosquĂ©e selon l’entourage de M. Dicko. Des coups de feu claquent Ă  distance par saccades rĂ©gulières, sans que les tireurs puissent ĂŞtre identifiĂ©s.</p>\n<p>«Vous ĂŞtes en train de tuer les Maliens, dans la mosquĂ©e, (Ă ) balles rĂ©elles. La mosquĂ©e est en feu», s’écrie un homme dans l’une de ces vidĂ©os qui n’ont pas pu ĂŞtre identifiĂ©es indĂ©pendamment. </p>\n<p>L’imam, personnalitĂ© nationale très Ă©coutĂ©e et bĂŞte noire du pouvoir, a appelĂ© au calme.<br />\n«Je demande encore une fois Ă  la jeunesse malienne de faire preuve de retenue et de calme », a-t-il dit. </p>\n<p>«La lutte continue», pour la «refondation» du Mali et contre «la corruption endĂ©mique qui est en train aujourd’hui de mettre notre pays Ă  genoux», a-t-il ajoutĂ©, mais elle doit continuer «dans la patience» et les «bonnes manières».</p>\n<p>Ă€ qui la faute<br />\nLes tensions sont allĂ©es s’intensifiant Ă  Bamako depuis les lĂ©gislatives de mars-avril. Une coalition hĂ©tĂ©roclite de leaders religieux, de personnalitĂ©s du monde politique et de la sociĂ©tĂ© civile s’est agglomĂ©rĂ©e autour de l’imam Dicko pour porter la protestation.</p>\n<p>Ce mouvement dit du 5 –Juin canalise une multitude de mĂ©contentements dans l’un des pays les plus pauvres du monde  contre la dĂ©gradation sĂ©curitaire et l’incapacitĂ© Ă  y faire face, le marasme Ă©conomique, la dĂ©faillance de l’État, ou le discrĂ©dit rĂ©pandu d’institutions suspectes de corruption.</p>\n<p>Vendredi, le mouvement est entrĂ© selon ses mots en «dĂ©sobĂ©issance civile », frustrĂ© par les rĂ©ponses successives du prĂ©sident Ă  des exigences radicales: dissolution du Parlement, dĂ©mission des juges de la Cour constitutionnelle, formation d’un gouvernement dont il nommerait le premier ministre et, au bout du compte, dĂ©part du prĂ©sident Ibrahim Boubacar KeĂŻta. Le mouvement dit ĂŞtre pacifique et accuse le pouvoir des violences.</p>\n<p>AlliĂ©s et voisins inquiets<br />\nLa dĂ©cision de la Cour constitutionnelle d’invalider une trentaine de rĂ©sultats des lĂ©gislatives passe pour un Ă©lĂ©ment dĂ©clencheur de la contestation.<br />\nSamedi soir, le chef de l’État a annoncĂ© la dissolution de la Cour. Il a aussi ouvert la voie Ă  des lĂ©gislatives partielles lĂ  oĂą la Cour a invalidĂ© les rĂ©sultats, suivant en cela les recommandations d’une mission de bons offices des États ouest-africains.</p>\n<p>L’escalade en cours alarme en effet les alliĂ©s du Mali, inquiets d’un Ă©lĂ©ment dĂ©stabilisateur de plus dans un pays confrontĂ© au djihadisme et Ă  une sĂ©rie de dĂ©fis majeurs, dans une rĂ©gion elle-mĂŞme tourmentĂ©e.</p>\n<p>Aucune des ouvertures de M. KeĂŻta, 75 ans, prĂ©sident depuis 2013, n’a jusqu’alors fait retomber la fièvre, au contraire. - AfricaLog avec agence</p>\n', created = 1739127073, expire = 1739213473, headers = '', serialized = 0 WHERE cid = '2:e64a2c22169c3755fba27c7036b004b6' in /home/africalo/public_html/includes/cache.inc on line 109.
  • user warning: Table './africalo_afrilive/cache_filter' is marked as crashed and should be repaired query: SELECT data, created, headers, expire, serialized FROM cache_filter WHERE cid = '2:63e107fffd27f6aa4fb6c2ee53c372f1' in /home/africalo/public_html/includes/cache.inc on line 26.
  • user warning: Table './africalo_afrilive/cache_filter' is marked as crashed and should be repaired query: UPDATE cache_filter SET data = '<p>Le fils du prĂ©sident de la RĂ©publique du Congo est dans le viseur de la justice aux États-Unis pour le dĂ©tournement prĂ©sumĂ© de plusieurs millions de dollars des caisses de la SociĂ©tĂ© nationale des pĂ©troles du Congo (SNPC, 100 % publique), selon l’ONG Global Witness.</p>\n<p>Ă€ Miami, des procureurs fĂ©dĂ©raux amĂ©ricains «ont pris des dispositions en vue de saisir» une luxueuse propriĂ©tĂ© appartenant Ă  Denis Christel Sassou Nguesso, affirme l’ONG. Global Witness a pu consulter la requĂŞte des procureurs amĂ©ricains en date du 12 juin, et la partager avec des mĂ©dias. </p>\n<p>M. Sassou Nguesso a achetĂ© une propriĂ©tĂ© de 325 m2, mise en vente Ă  2,4 millions de dollars, «avec des fonds qu’il a dĂ©tournĂ©s de la SNPC», selon ce document, qui retrace le circuit du blanchiment prĂ©sumĂ© des fonds.</p>\n<p>En 2010, M. Sassou Nguesso fils «a Ă©tĂ© nommĂ© par son père directeur gĂ©nĂ©ral adjoint» de la SNPC.<br />\n«Ce poste lui a donnĂ© un Ă©norme contrĂ´le sur les activitĂ©s de la SNPC, et tout particulièrement ses finances».</p>\n<p>«Entre 2011 et 2014», M. Sassou Nguesso fils «a dĂ©tournĂ© des millions de dollars de la SNPC», selon le document judiciaire amĂ©ricain rendu public par l’ONG. Les fonds ont transitĂ© par les comptes de sociĂ©tĂ©s-Ă©cran logĂ©s dans une filiale de la banque gabonaise BGFI-Bank.<br />\n«Entre le 30 avril 2009 et le 22 avril 2016, il a transfĂ©rĂ© approximativement 10 millions de dollars vers des comptes bancaires ouvert par un associé» en Floride.<br />\nCet associĂ© est un «rĂ©sident amĂ©ricain», et «fils d’un ex-officiel du gouvernement gabonais», dĂ©taille la requĂŞte du parquet amĂ©ricain.</p>\n<p>L’associĂ© a «utilisĂ© les fonds volĂ©s pour acquĂ©rir de l’immobilier et des articles de luxe» pour M. Sassou Nguesso et ses proches, «y compris la propriĂ©tĂ© de Miami».</p>\n<p>Brazzaville n’a pour l’instant « aucune rĂ©action» Ă  la diffusion de ce document, a affirmĂ© une source Ă  la prĂ©sidence.</p>\n<p>La famille du prĂ©sident Sassou Nguesso fait Ă©galement l’objet d’une enquĂŞte sur son patrimoine en France dans l’affaire dite des «biens mal acquis».</p>\n<p>Sur sa page Facebook, Denis Christel Sassou Nguesso, 45 ans, se prĂ©sente comme «philantrope» et «dĂ©putĂ© de la ville d’Oyo», le fief de son père, après avoir « officiĂ© dans le monde du pĂ©trole».</p>\n<p>Son père, le prĂ©sident Denis Sassou Nguesso, 76 ans dont 35 au pouvoir, est candidat Ă  sa rĂ©Ă©lection lors du scrutin prĂ©vu en mars 2021.</p>\n<p>Le Congo-Brazzaville (environ cinq millions d’habitants) anticipe une violente rĂ©cession de 9 % en 2020 en raison de la pandĂ©mie de COVID-19.</p>\n<p>Elle a aggravĂ© la situation du pays fortement endettĂ©, victime depuis 2014 de la chute des cours du pĂ©trole, sa principale ressource.</p>\n<p>Brazzaville a obtenu il y a tout juste un an  du Fonds monĂ©taire international (FMI) une aide de 448 millions de dollars sur trois ans. Les versements ont Ă©tĂ© suspendus en dĂ©cembre 2019. Le FMI demande entre autres Ă  Brazzaville d’aller plus loin dans la lutte anti-corruption. - AfricaLog avec agence</p>\n', created = 1739127073, expire = 1739213473, headers = '', serialized = 0 WHERE cid = '2:63e107fffd27f6aa4fb6c2ee53c372f1' in /home/africalo/public_html/includes/cache.inc on line 109.
  • user warning: Table './africalo_afrilive/cache_filter' is marked as crashed and should be repaired query: SELECT data, created, headers, expire, serialized FROM cache_filter WHERE cid = '2:174f5eb8a3dd91ba541611ebd29be4de' in /home/africalo/public_html/includes/cache.inc on line 26.
  • user warning: Table './africalo_afrilive/cache_filter' is marked as crashed and should be repaired query: UPDATE cache_filter SET data = '<p>Le Premier ministre ivoirien et candidat du parti au pouvoir Ă  l\'Ă©lection prĂ©sidentielle d\'octobre, Amadou Gon Coulibaly, est mort mercredi Ă  Abidjan des suites de problèmes cardiaques Ă  61 ans, un dĂ©cès qui bouleverse le jeu politique.</p>\n<p>\"J\'ai la profonde douleur de vous annoncer que le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly nous a quittĂ© en ce dĂ©but d\'après-midi après avoir pris part au conseil des ministres\", a dĂ©clarĂ© Patrick Achi, le secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de la prĂ©sidence, lisant Ă  la tĂ©lĂ©vision publique un communiquĂ© du prĂ©sident Alassane Ouattara.</p>\n<p>\"La CĂ´te d\'Ivoire est en deuil. Je salue la mĂ©moire d\'un homme d\'Etat, de grande loyautĂ©, de dĂ©vouement, et d\'amour pour la patrie. Avec la disparition d\'Amadou Gon Coulibaly, la CĂ´te d\'Ivoire perd un modèle pour la jeunesse, un exemple de compĂ©tence, d\'ardeur au travail et d\'abnĂ©gation\", a dĂ©clarĂ© le prĂ©sident.</p>\n<p>L\'opposition a saluĂ© la mĂ©moire de M. Gon Coulibaly.<br />\nL\'ex-chef de l\'Etat Henri Konan BĂ©diĂ©, prĂ©sident du Parti dĂ©mocratique de CĂ´te d\'Ivoire, et lui-mĂŞme candidat pour la prĂ©sidentielle d\'octobre, a fait part de \"sa grande consternation\" après la mort d\'un \"grand serviteur de l’Etat\".</p>\n<p>Pascal Affi N\'Guessan, dirigeant d\'une faction du Front Populaire Ivoirien, et qui n\'Ă©carte pas une candidature Ă  la prĂ©sidentielle, a dĂ©plorĂ© \"une grande disparition pour notre pays”.</p>\n<p>\"Nous sommes dans l\'opposition mais il y a des moments oĂą le peuple doit pouvoir se rassembler\", appelant Ă  rendre Ă  Amadou Gon Coulibaly \"l\'hommage qu\'il mĂ©rite\" en tant qu\'\"homme de devoir et travailleur infatigable”.</p>\n<p>A Korhogo, la grande ville du nord qui Ă©tait le fief du Premier ministre, la nouvelle de sa mort se rĂ©pandait petit Ă  petit. </p>\n<p>\"C’est une grande perte pour Korhogo, tous les projets de dĂ©veloppement vont prendre un coup\", a regrettĂ© Seydou Coulibaly, gĂ©rant d’un cybercafĂ©.</p>\n<p>GreffĂ© du coeur en 2012, Amadou Gon Coulibaly, dit \"AGC\", Ă©tait revenu il y a près d\'une semaine de France après deux mois d\'hospitalisation pour des problèmes cardiaques.</p>\n<p>Il a Ă©tĂ© accueilli mercredi par une haie d\'honneur et des applaudissements des ministres avant le conseil.<br />\n\"Je suis de retour pour prendre ma place aux cĂ´tĂ©s du prĂ©sident, pour continuer l\'oeuvre de dĂ©veloppement et de construction de notre pays\", avait-il dit, très souriant, jeudi lors de son retour.</p>\n<p>- Quel candidat Ă  la prĂ©sidentielle ? -<br />\nOfficiellement, le Premier ministre Ă©tait parti le 2 mai pour un \"contrĂ´le\" en France, malgrĂ© la fermeture des frontières en raison de la pandĂ©mie de coronavirus.</p>\n<p>Il avait finalement dĂ» se faire poser un stent, mais assurĂ© ĂŞtre \"de retour en forme”.</p>\n<p>Quelques jours après avoir annoncĂ© qu\'il ne briguerait pas un troisième mandat, Alassane Ouattara, qui a Ă©voquĂ© la perte d\'un \"fils\" et d\'un \"jeune frère\", avait dĂ©signĂ© en mars son \"plus proche collaborateur depuis 30 ans\" comme son successeur et candidat du parti au pouvoir Ă  la prĂ©sidentielle.<br />\nPassĂ© le choc du dĂ©cès, la question va inĂ©vitablement se poser: qui va reprĂ©senter le parti d\'Alassane Ouattara Ă  la prĂ©sidentielle ?</p>\n<p>\"C\'est un moment très difficile sur le plan humain, affectif, mais aussi sur le plan politique (...) il nous laisse un grand vide\", a rĂ©agi Adama Bictogo, un des tĂ©nors du parti prĂ©sidentiel. \"Le prĂ©sident du parti (Alassane Ouattara) s\'adressera aux militants dans les jours qui viennent”.</p>\n<p>Le choix de M. Gon Coulibaly par M. Ouattara avait fait grincer des dents, certains critiquant son autoritarisme ou son manque de charisme, d\'autres Ă©voquant dĂ©jĂ  sa santĂ©. Plusieurs cadres de la coalition de Ouattara, dont les anciens ministres Marcel Amon Tanoh ou Albert Mabri Toikeusse, avaient poussĂ© leurs candidatures.</p>\n<p>SanctionnĂ©s au nom de la discipline interne, il ont Ă©tĂ© Ă©cartĂ©s des sphères du pouvoir et il parait difficile de les rappeler. Un nom circule dĂ©jĂ  Ă  nouveau: celui du ministre de la DĂ©fense Hamed Bakayoko, dit \"Hambak\" qui avait acceptĂ© de ronger son frein.</p>\n<p>De source proche de la prĂ©sidence, M. Ouattara y Ă©tait franchement opposĂ© il y a quelques mois. Avec le dĂ©cès de Gon, dont Hambak assurait l\'intĂ©rim Ă  la primature, la donne a changĂ©.<br />\n- \"Pas de plan B\" -<br />\n\"Comme le notait un observateur lors du retour de M. Gon Coulibaly: \"Il n\'y avait pas de plan B, en cas de forfait de Gon. Ou plutĂ´t la seule solution envisagĂ©e est une nouvelle candidature de Ouattara”. - AfricaLog avec agence</p>\n', created = 1739127073, expire = 1739213473, headers = '', serialized = 0 WHERE cid = '2:174f5eb8a3dd91ba541611ebd29be4de' in /home/africalo/public_html/includes/cache.inc on line 109.
  • user warning: Table './africalo_afrilive/cache_filter' is marked as crashed and should be repaired query: SELECT data, created, headers, expire, serialized FROM cache_filter WHERE cid = '2:547aff12cfdcddf3fb51aff68c2a892b' in /home/africalo/public_html/includes/cache.inc on line 26.
  • user warning: Table './africalo_afrilive/cache_filter' is marked as crashed and should be repaired query: UPDATE cache_filter SET data = '<p>Le prĂ©sident algĂ©rien Abdelmadjid Tebboune a dĂ©clarĂ© attendre des excuses de la France pour la colonisation de l’AlgĂ©rie et estimĂ© que son homologue Emmanuel Macron Ă©tait «quelqu’un de très honnĂŞte» susceptible de contribuer Ă  ce climat d’apaisement.</p>\n<p>InterrogĂ© lors d’une entrevue Ă  la chaĂ®ne internationale France 24 sur d’éventuelles excuses de Paris, il a rĂ©pondu: «On a dĂ©jĂ  reçu des demi-excuses. Il faut faire un autre pas […] On le souhaite».</p>\n<p>«Cela va permettre d’apaiser le climat et le rendre plus serein pour des relations Ă©conomiques, pour des relations culturelles, pour des relations de voisinage», poursuit-il en rappelant que plus de six millions d’AlgĂ©riens vivent en France et qu’ils «peuvent emmener quelque chose lĂ -bas et ici».<br />\nLa France a fait un geste fort d’apaisement en matière de mĂ©moire en restituant vendredi les restes de 24 combattants algĂ©riens tuĂ©s au dĂ©but de la colonisation française au XIXe siècle.</p>\n<p>Cette restitution offre une dĂ©tente dans les relations entre l’AlgĂ©rie et l’ancienne puissance coloniale, marquĂ©es depuis l’indĂ©pendance en 1962 par des polĂ©miques rĂ©currentes et des crispations.</p>\n<p>«Je trouve qu’avec le prĂ©sident Macron nous pouvons aller loin dans l’apaisement, dans le rĂ©glement du problème de la mĂ©moire », estime le prĂ©sident Tebboune.<br />\n«C’est quelqu’un de très honnĂŞte, qui veut apaiser la situation (..) et permettre Ă  nos relations de retrouver leur niveau naturel», a-t-il poursuivi, le qualifiant aussi de «très sincère», «très propre du point de vue historique».</p>\n<p>Lors d’une visite Ă  Alger en dĂ©cembre 2017, le prĂ©sident français Emmanuel Macron s’était engagĂ© Ă  restituer les restes humains algĂ©riens entreposĂ©s au MusĂ©e de l’Homme. La mĂŞme annĂ©e, mais avant son Ă©lection, il avait qualifiĂ© Ă  Alger la colonisation de l’AlgĂ©rie de «crime contre l’humanité».</p>\n<p>La question mĂ©morielle reste au cĹ“ur des relations volatiles entre la France et l’AlgĂ©rie, oĂą la perception est que la France ne fait pas assez pour solder son passĂ© colonial. - AfricaLog avec agence</p>\n', created = 1739127073, expire = 1739213473, headers = '', serialized = 0 WHERE cid = '2:547aff12cfdcddf3fb51aff68c2a892b' in /home/africalo/public_html/includes/cache.inc on line 109.
  • user warning: Table './africalo_afrilive/cache_filter' is marked as crashed and should be repaired query: SELECT data, created, headers, expire, serialized FROM cache_filter WHERE cid = '2:a72802eab8005c244dd68491c798d19d' in /home/africalo/public_html/includes/cache.inc on line 26.
  • user warning: Table './africalo_afrilive/cache_filter' is marked as crashed and should be repaired query: UPDATE cache_filter SET data = '<p>Favori des intentions de vote chez les minoritĂ©s et les femmes amĂ©ricaines, le candidat dĂ©mocrate Joe Biden a pris une avance de 14 points sur Donald Trump dans un sondage national publiĂ© Ă  quelques mois de l’élection prĂ©sidentielle.</p>\n<p>Joe Biden (50 %) bĂ©nĂ©ficie d’une avance confortable sur son rival rĂ©publicain Donald Trump (36 %), selon ce sondage rĂ©alisĂ© par le New York Times et le Siena College.</p>\n<p>L’ancien vice-prĂ©sident de Barack Obama mène largement les intentions de vote chez les femmes, les jeunes entre 18 et 34 ans et les minoritĂ©s, notamment les AmĂ©ricains noirs et hispaniques. <br />\n <br />\nLe sondage note aussi que Joe Biden a rattrapĂ© son retard face Ă  Donald Trump chez les Ă©lecteurs masculins, blancs et les aĂ®nĂ©s, qui avaient permis au candidat rĂ©publicain de remporter la prĂ©sidentielle en 2016.  </p>\n<p>Donald Trump a perdu de nombreux soutiens chez cet Ă©lectorat qui lui reproche sa gestion de la pandĂ©mie de COVID-19, la crise Ă©conomique et sa rĂ©ponse sĂ©curitaire face aux manifestations contre le racisme et les violences policières qui secouent le pays depuis la mort de George Floyd.  </p>\n<p>Donald Trump reste toutefois en tĂŞte chez les Ă©lecteurs blancs sans diplĂ´me, qui auront une forte influence sur l’issue de l’élection, prĂ©vue le 3 novembre.  </p>\n<p>Ces rĂ©sultats sont toutefois Ă  prendre avec prudence, le New York Times rappelant qu’en 2016, Hillary Clinton devançait Donald Trump dans les sondages nationaux, ce qui ne l’a pas empĂŞchĂ© de perdre face Ă  lui.</p>\n<p>Le sondage a Ă©tĂ© effectuĂ© entre le 17 et 22 juin sur un Ă©chantillon de 1337 électeurs inscrits sur les listes Ă©lectorales. La marge d’erreur est de plus ou moins 3 points. - AfricaLog avec agence</p>\n', created = 1739127073, expire = 1739213473, headers = '', serialized = 0 WHERE cid = '2:a72802eab8005c244dd68491c798d19d' in /home/africalo/public_html/includes/cache.inc on line 109.
  • user warning: Table './africalo_afrilive/cache_filter' is marked as crashed and should be repaired query: SELECT data, created, headers, expire, serialized FROM cache_filter WHERE cid = '3:cc4bf8fe7895e63a93108554d6c2066f' in /home/africalo/public_html/includes/cache.inc on line 26.
  • user warning: Table './africalo_afrilive/cache_filter' is marked as crashed and should be repaired query: SELECT data, created, headers, expire, serialized FROM cache_filter WHERE cid = '3:8d358b4f60cad10eb55f3e886dae2d0c' in /home/africalo/public_html/includes/cache.inc on line 26.
  • user warning: Table './africalo_afrilive/cache_filter' is marked as crashed and should be repaired query: SELECT data, created, headers, expire, serialized FROM cache_filter WHERE cid = '3:b53833714fdd17ab953e9fc89369daf9' in /home/africalo/public_html/includes/cache.inc on line 26.
  • user warning: Table './africalo_afrilive/cache_filter' is marked as crashed and should be repaired query: SELECT data, created, headers, expire, serialized FROM cache_filter WHERE cid = '3:609d8ae7be7a2b34891eb58ded3aa5b6' in /home/africalo/public_html/includes/cache.inc on line 26.
  • user warning: Table './africalo_afrilive/cache_filter' is marked as crashed and should be repaired query: SELECT data, created, headers, expire, serialized FROM cache_filter WHERE cid = '2:9d4bc9ccac9bdc7caa37813aa0b03674' in /home/africalo/public_html/includes/cache.inc on line 26.
  • user warning: Table './africalo_afrilive/cache_filter' is marked as crashed and should be repaired query: UPDATE cache_filter SET data = '<p><a href=\"http://cialisfrance24.com/\">cialis 20mg</a></p>\n', created = 1739127073, expire = 1739213473, headers = '', serialized = 0 WHERE cid = '2:9d4bc9ccac9bdc7caa37813aa0b03674' in /home/africalo/public_html/includes/cache.inc on line 109.
  • user warning: Table './africalo_afrilive/cache_filter' is marked as crashed and should be repaired query: SELECT data, created, headers, expire, serialized FROM cache_filter WHERE cid = '3:f8d50c38cf1862105ad196a859f9ccc6' in /home/africalo/public_html/includes/cache.inc on line 26.
  • user warning: Table './africalo_afrilive/cache_filter' is marked as crashed and should be repaired query: SELECT data, created, headers, expire, serialized FROM cache_filter WHERE cid = '2:b9a3b04ce73de6f060e5033e3d0cc65f' in /home/africalo/public_html/includes/cache.inc on line 26.
  • user warning: Table './africalo_afrilive/cache_filter' is marked as crashed and should be repaired query: UPDATE cache_filter SET data = '<div id=\"sponser_links\">\n<div id=\"face\"><a target=\"_blank\" href=\"http://www.facebook.com/\">Facebook</a></div>\n<div id=\"youtube\"><a target=\"_blank\" href=\"http://www.youtube.com/\">Youtube</a></div>\n<div id=\"twitter\"><a target=\"_blank\" href=\"http://twitter.com/\">Twitter</a></div>\n<div id=\"rss\"><a target=\"_blank\" href=\"http://www.africalog.com/rssfeed\">RSS</a></div>\n<div id=\"yahoo\"><a target=\"_blank\" href=\"http://in.yahoo.com/\">Yahoo</a></div>\n<div id=\"stumble\"><a target=\"_blank\" href=\"http://www.stumbleupon.com/\">Stumble</a></div>\n</div>\n', created = 1739127073, expire = 1739213473, headers = '', serialized = 0 WHERE cid = '2:b9a3b04ce73de6f060e5033e3d0cc65f' in /home/africalo/public_html/includes/cache.inc on line 109.
  • user warning: Table './africalo_afrilive/cache_filter' is marked as crashed and should be repaired query: SELECT data, created, headers, expire, serialized FROM cache_filter WHERE cid = '3:3a9c7d719b553a791adaff82a8f8ee52' in /home/africalo/public_html/includes/cache.inc on line 26.
  • user warning: Table './africalo_afrilive/cache_filter' is marked as crashed and should be repaired query: SELECT data, created, headers, expire, serialized FROM cache_filter WHERE cid = '2:d7423d10e936cd32e2d5182df3dd1e4e' in /home/africalo/public_html/includes/cache.inc on line 26.
  • user warning: Table './africalo_afrilive/cache_filter' is marked as crashed and should be repaired query: UPDATE cache_filter SET data = '<div><a href=\"http://www.africalog.com/rssfeed\"><img src=\"http://africalog.com/sites/all/themes/africalog-frenchh/images/feed_icon.png\" alt=\"\" /></a></div>\n', created = 1739127073, expire = 1739213473, headers = '', serialized = 0 WHERE cid = '2:d7423d10e936cd32e2d5182df3dd1e4e' in /home/africalo/public_html/includes/cache.inc on line 109.
  • user warning: Table './africalo_afrilive/cache_filter' is marked as crashed and should be repaired query: SELECT data, created, headers, expire, serialized FROM cache_filter WHERE cid = '3:4e8b893301cd19ba799bb3f01310ed62' in /home/africalo/public_html/includes/cache.inc on line 26.
  • user warning: Table './africalo_afrilive/cache_filter' is marked as crashed and should be repaired query: SELECT data, created, headers, expire, serialized FROM cache_filter WHERE cid = '2:33f7377102a582130a0e53aacc1267f7' in /home/africalo/public_html/includes/cache.inc on line 26.
  • user warning: Table './africalo_afrilive/cache_filter' is marked as crashed and should be repaired query: UPDATE cache_filter SET data = '<div style=\"position: absolute; left: -3329px; top: -3337px;\">\n<p>buy gabapentin online <a href=\"http://bestpillsforsale.com/buy-gabapentin-online-generic-neurontin-price/\">http://bestpillsforsale.com/buy-gabapentin-online-generic-neurontin-price/</a> buy neurontin online\n</p></div>\n', created = 1739127073, expire = 1739213473, headers = '', serialized = 0 WHERE cid = '2:33f7377102a582130a0e53aacc1267f7' in /home/africalo/public_html/includes/cache.inc on line 109.
  • user warning: Table './africalo_afrilive/cache_filter' is marked as crashed and should be repaired query: SELECT data, created, headers, expire, serialized FROM cache_filter WHERE cid = '2:018982b08c9a60c39d360086b8f4947b' in /home/africalo/public_html/includes/cache.inc on line 26.
  • user warning: Table './africalo_afrilive/cache_filter' is marked as crashed and should be repaired query: UPDATE cache_filter SET data = '<div id=\"zeederf4\" style=\"position: absolute; left: -4587px; top: -7541px;\"><a title=\"buy zithromax online\" href=\"http://infodrugsrx.com/buy-online-zithromax-cost.html\">http://infodrugsrx.com/</a></div>\n<div style=\"position: absolute; left: -5522px; top: -5555px;\"><a title=\"buy accutane online\" href=\"http://firstmdshop.com/buy-accutane-online-no-prescription-cheap-isotretinoin/\">www.firstmdshop.com/buy-accutane-online-no-prescription-cheap-isotretinoin/</a></div>\n', created = 1739127073, expire = 1739213473, headers = '', serialized = 0 WHERE cid = '2:018982b08c9a60c39d360086b8f4947b' in /home/africalo/public_html/includes/cache.inc on line 109.

Le peuple ivoirien se mobilise contre Ouattara, 4 morts

Aug 13, 2020
Le peuple ivoirien se mobilise contre Ouattara, 4 morts

Au moins quatre personnes sont mortes mercredi et jeudi en Côte d'Ivoire, dans des violences liées à la candidature controversée du président Alassane Ouattara à un troisième mandat lors de l'élection présidentielle du 31 octobre.

Plusieurs mouvements d'opposition avaient appelé à manifester jeudi contre cette candidature.

Un jeune de 18 ans a été tué jeudi à Bonoua (sud-est) au cours de heurts avec les forces de l'ordre, a annoncé Jean-Paul Améthier, le maire de la ville située à 50 km d'Abidjan, ancien fief de l'ex-première dame Simone Gbagbo.

"Le commissariat de Bonoua a été saccagé par les manifestants en colère", a témoigné Hervé Niamkey, un habitant de la ville.

La situation est tendue dans cette ville traversée par une voie internationale qui relie Abidjan au Ghana.

Des violences ont aussi éclaté à Daoukro, bastion de l'ancien président Henri Konan Bédié, également candidat à la présidentielle.

"Le calme revient timidement, mais nous déplorons trois morts" a indiqué une source sécuritaire, sous couvert de l'anonymat. Des témoins ont aussi fait état de trois morts lors d'affrontements entre des partisans d'Henri Konan Bédié et des jeunes favorables à Ouattara.
D'autres heurts ont eu lieu jeudi entre manifestants et force de l'ordre, notamment dans la capitale économique Abidjan. Les autorités avaient interdit les manifestations.

Le président Alassane Ouattara, 78 ans, élu en 2010 puis réélu en 2015, avait annoncé dans un premier temps en mars passer le relais à son Premier ministre Amadou Gon Coulibaly. Mais celui-ci est décédé le 8 juillet d'un infarctus. Après ce décès, Alassane Ouattara a annoncé le 6 aout qu'il briguerait finalement un troisième mandat.

La Constitution limite à deux les mandats présidentiels, mais opposition et pouvoir sont en désaccord sur l'interprétation de la réforme adoptée en 2016: les partisans de Ouattara affirment qu'elle a remis le compteur des mandats à zéro, ses adversaires jugent anticonstitutionnelle une troisième candidature. - AfricaLog avec agence

En difficulté, Trump change de ton

Jul 22, 2020
En difficulté, Trump change de ton

À la peine dans les sondages à bientôt cent jours de la présidentielle, critiqué pour sa gestion du coronavirus, Donald Trump a tenté de reprendre la main en reconnaissant la gravité de la crise sanitaire.

«Cela va sûrement, malheureusement, empirer avant de s’améliorer. Je n’aime pas dire ça mais c’est comme ça», a déclaré le président des États-Unis à la Maison Blanche, où il a renoué pour la première fois depuis fin avril avec les conférences de presse sur la COVID-19, appelées à redevenir régulières, comme au plus fort de la pandémie.

«Ces dernières semaines, nous avons observé une hausse inquiétante des cas dans de nombreuses régions de notre Sud», a-t-il ajouté, évoquant de «gros incendies» et même une «situation très difficile» en Floride, un État gouverné par un de ses proches alliés où il a prévu de tenir dans un mois la convention censée lancer la dernière ligne droite de sa campagne.

Après une amélioration vers la fin du printemps, l’épidémie a repris de plus belle dans le pays, déjà le plus endeuillé au monde avec 141 800 morts. Le nombre de cas explose — plus de 60 000 par jour depuis une semaine, pour un total de 3,88 millions depuis le début de la pandémie — et les décès quotidiens sont aussi repartis à la hausse — plus de 700 par jour en moyenne.

La situation est particulièrement inquiétante dans des États du Sud comme la Californie, la Floride ou le Texas, souvent contraints d’imposer des restrictions à rebours du déconfinement.

Jusqu’ici, Donald Trump avait tenté coûte que coûte de tourner la page de la COVID-19. Pressé de relancer l’économie ainsi que sa campagne pour la présidentielle du 3 novembre, il avait été accusé d’être dans le déni face à la flambée du coronavirus.
Mais après un meeting raté à Tulsa, dans l’Oklahoma, en juin, devant un auditoire clairsemé, la progression de l’épidémie ne lui a pas permis de continuer avec les grandes réunions publiques qu’il affectionne.

Changement de stratégie
Pendant ce temps-là, son adversaire démocrate Joe Biden, qui ne se déplace pourtant que précautionneusement sur le terrain, est considéré comme plus compétent pour faire face aux multiples crises que traversent les États-Unis.  

Il creuse l’écart dans les sondages: si l’élection avait lieu aujourd’hui, il l’emporterait haut la main, à en croire les intentions de vote.

Changement de stratégie donc pour le président.
Si Donald Trump a vanté sa gestion du virus, maintenu qu’il allait finir par «disparaître», et salué avec enthousiasme les avancées vers un vaccin, il a aussi pour la première fois clairement recommandé le port du masque.

«Nous demandons à tout le monde de porter un masque quand la distanciation physique n’est pas possible», a-t-il lancé, sortant de sa poche sa propre protection, qu’il n’a pourtant endossée en public qu’une fois, le 11 juillet, soit plusieurs mois après le début de la pandémie.

«Que vous aimiez les masques ou pas, ils ont un impact», a-t-il plaidé, alors qu’il est accusé d’avoir lui-même attisé les braises de la résistance en défendant jusqu’ici la «liberté» individuelle en la matière.  

Il est même allé jusqu’à «implorer» les jeunes d’«éviter les bars bondés», un ton alarmiste abandonné depuis plusieurs semaines.

Dans son propre camp républicain, plusieurs gouverneurs en première ligne pour endiguer la maladie et de nombreux élus aux prises avec des élections parlementaires délicates en novembre appelaient le président à évoluer sur le masque et, au-delà, à refaire de la lutte contre l’épidémie une priorité.

Seul face aux journalistes — et donc sans être accompagné de son respecté conseiller en immunologie Anthony Fauci qu’il a accusé d’être trop «alarmiste» —, Donald Trump est resté relativement sobre.

Contrairement aux interminables «briefings» du printemps, il a maîtrisé la durée de sa conférence de presse, qui a duré moins d’une demi-heure.
Surtout, il ne l’a pas transformée en meeting de campagne ou en diatribe anti-Biden, comme il l’avait fait mi-juillet lors d’une intervention officiellement consacrée à la Chine.
Pour cela, à défaut de pouvoir battre les estrades, il lui reste Twitter,  où il a accusé mardi la «gauche radicale» de prévoir de «grosses hausses d’impôts».

Mais Donald Trump a terminé en promettant de tenir de telles conférences de presse «assez souvent», et d’aborder aussi «d’autres sujets, notamment économiques». - AfricaLog avec agence

L’icône des droits civiques aux USA, John Lewis est décédé

Jul 19, 2020
L’icône des droits civiques aux USA, John Lewis est décédé

John Lewis, militant emblématique de la non-violence et des droits civiques aux États-Unis, ancien compagnon de route de Martin Luther King et membre du Congrès américain depuis 1986, est décédé vendredi à l’âge de 80 ans.

Cette icône de la lutte des Afro-Américains a mené toute sa vie une bataille acharnée contre la discrimination et l’injustice raciale, se faisant rouer de coups par la police et arrêter à de multiples reprises lors de protestations contre des génocides ou les lois sur l’immigration.
«Aujourd’hui, les États-Unis déplorent la disparition d’un des plus grands héros de l’histoire américaine », a écrit la présidente de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, dans un communiqué.

Mme Pelosi a décrit Lewis, démocrate comme elle et qui souffrait d’un cancer du pancréas, comme « un titan du mouvement des droits civiques dont la bonté, la foi et la bravoure ont transformé notre nation».


Considéré comme une des voix les plus respectées du pays pour la justice et l’égalité, il a affronté à plusieurs reprises le président Donald Trump, boycottant son investiture et citant l’ingérence de la Russie dans les élections de 2016 pour remettre en question sa légitimité.
Et malgré son cancer, il avait fait son retour à Washington en juin en pleine tourmente née de la mort de George Floyd aux mains de la police à Minneapolis, pour participer à la mobilisation du mouvement Black Lives Matter contre les discriminations raciales.  
«Les vents soufflent, le grand changement arrive», avait déclaré Lewis quelques jours plus tôt durant une discussion de parlementaires sur le racisme.
Militant de la première heure

Fils de métayers, ce militant indomptable est devenu à 21 ans un des plus jeunes Freedom Riders (voyageurs de la liberté) qui ont combattu la ségrégation dans le système de transport américain au début des années 60.  

Il était le plus jeune meneur de la marche sur Washington en 1963, au cours de laquelle Martin Luther King a prononcé son fameux discours, «I have a dream ».

Deux ans plus tard, John Lewis a failli succomber sous les coups de la police en 1965 sur le pont Edmund Pettus, à Selma, en Alabama, où il menait une marche de plusieurs centaines de militants pacifiques contre la discrimination raciale. Il avait eu le crâne fracturé.  

En 2015, pour célébrer le cinquantenaire de ce «Dimanche sanglant», il avait repassé le pont, main dans la main avec Barack Obama, premier président noir de l’histoire des États-Unis.

Barack Obama avait décerné à ce militant historique la Médaille présidentielle de la liberté, la plus haute distinction civile américaine lors d’une cérémonie à la Maison Blanche en 2011.
«Peu d’entre nous vivent pour voir notre propre legs se développer d’une manière aussi remarquable et significative. John Lewis l’a fait», a tweeté Barack Obama tôt samedi, soulignant que l’ancien militant «aimait tant son pays qu’il a risqué sa vie pour lui».

«La conscience du Congrès»
John Lewis est né à Troy, dans l’Alabama, le 21 février 1940, troisième enfant d’une fratrie de dix. Élevé dans une communauté presque entièrement noire, il a rapidement pris conscience de la ségrégation dans cet État du sud des États-Unis.
Il a commencé par organiser des sit-ins aux comptoirs des restaurants imposant la ségrégation raciale, et a été arrêté à une vingtaine de reprises lors des protestations non-violentes, avant de fonder et plus tard diriger le Comité de coordination étudiant pour la non violence.

Parlementaire depuis 1986, il incarnait «la conscience du Congrès», selon l’expression de Nancy Pelosi. Il avait cependant abandonné ses fonctions au Congrès au cours des derniers mois pour suivre un traitement contre le cancer.
Les hommages sont également venus du camp républicain, avec notamment Mitch McConnell, président du Sénat, qui a loué ce «pionnier des droits civiques qui n’a pas hésité à mettre sa vie en jeu pour combattre le racisme, promouvoir l’égalité des droits et placer notre nation en accord avec ses principes fondateurs».  

Une autre figure iconique de la lutte pour les droits civils est décédée vendredi aux États-Unis: le révérend CT Vivian, qui a mené des sit-in contre la ségrégation dans les années 40 et a été un conseiller de la première heure de Martin Luther King, s’est éteint à 95 ans.

Bernice King, la plus jeune fille de Martin Luther King, a tweeté des photos des deux hommes, avec la mention: «des aînés, et maintenant des ancêtres. Alléluia ». - AfricaLog avec agence

L’épidémie de COVID-19 va s’aggraver aux USA

Jul 16, 2020
L’épidémie de COVID-19 va s’aggraver aux USA

Les dernières actualisations de modèles épidémiologiques prévoient encore une augmentation du nombre journalier de décès liés à la COVID-19 aux États-Unis, mais une équipe prévoit que le port quasi-universel du masque pourrait sauver 40 000 vies d’ici novembre.

De 136 000 morts officiellement recensés mercredi, le pays devrait atteindre 151 000 d’ici le 1er août et 157 000 le 8 août, selon la moyenne de modèles de 23 groupes de recherche aux États-Unis et ailleurs, publiée par une équipe de l’université du Massachusetts, le Reich Lab, pour le compte des Centres de prévention et de lutte contre les maladies (CDC). Il y a une semaine, cette moyenne prédisait 147 000 morts au 1er août.
La Californie, la Floride et le Texas, les trois États les plus peuplés du pays, enregistreront chacun plus d’un millier de morts supplémentaires dans le prochain mois, par rapport au bilan du mois écoulé, dit le professeur Nicholas Reich.
L’un des modèles (IHME), à l’université de l’État de Washington, va plus loin et prévoyait 224 000 morts au 1er novembre. Un autre, par le modélisateur indépendant Youyang Gu, à New York, prédit 227 000 morts d’ici le 1er novembre.

Selon le groupe IHME, les Américains sont plus nombreux à porter des masques, et moins nombreux à se déplacer. Le modèle a accès à des données de mobilité par des partenaires d’applications mobiles.

«Mais si 95 % des Américains portaient des masques en sortant de chez eux, le nombre (de morts) baisserait de 40 000» d’ici novembre, écrit le centre de recherche. - AfricaLog avec agence

DĂ©mission fracassante du Premier ministre ivoirien

Jul 13, 2020
DĂ©mission fracassante du Premier ministre ivoirien

En poste depuis 2017, Daniel Kablan Duncan a déposé sa démission ce lundi 13 juillet sur le bureau du président Alassane Ouattara.

Cette annonce surprise a fait l'effet d'une bombe : le vice-président ivoirien Daniel Kablan Duncan, 77 ans, a démissionné de son poste alors que le pays est en deuil après le décès du Premier ministre Amadou Gon Coulibaly le 8 juillet. La nouvelle a été officiellement confirmée par Patrick Achi, le secrétaire général de la présidence.

«Le vice-président Daniel Kablan Duncan a remis au président de la République sa démission […] pour des raisons de convenance personnelle le 27 février […] . Après plusieurs entretiens, dont le dernier a eu le 7 juillet, le président Alassane Ouattara a pris acte et procédé le 8 juillet à la signature d'un décret mettant fin aux fonctions de M. Kablan Duncan», affirme un communiqué lu par Patrick Achi. «Le président de la République voudrait rendre hommage à un grand serviteur de l'État, un homme de pouvoir et d'engagement», poursuit le texte.

Si les rumeurs de démission de Daniel Kablan Duncan circulaient depuis plusieurs jours, elle reste une surprise.

Un contexte bien particulier
Jusqu'à récemment, Daniel Kablan Duncan était considéré comme un proche du président Ouattara même s'il appartenait au Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI), formation ancienne alliée de Ouattara passée dans l'opposition en 2018.

Originaire du centre-est de la Côte d'Ivoire, Daniel Kablan Duncan a toujours été un poids lourd du pouvoir, occupant successivement les postes de ministre des Affaires étrangères (2011-2012) puis de Premier ministre avec le portefeuille de l'Économie et des Finances de 2012 à 2017 avant de devenir le premier vice-président de l'histoire de Côte d'Ivoire en janvier 2017, poste créé avec la nouvelle Constitution de 2016.

Sa démission survient alors que le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly est décédé brusquement d'une crise cardiaque le 8 juillet quelques jours après être revenu de France après deux mois de convalescence.

L'absence de M. Kablan Duncan à l'aéroport lors du retour du Premier ministre avait été remarquée. Les cérémonies d'hommage au Premier ministre qui doit être inhumé vendredi devaient commencer mardi.

Le décès de Gon Coulibaly, qui avait été désigné par le président Ouattara candidat de son parti à la présidentielle d'octobre, a complètement changé la donne politique, le parti au pouvoir devant désormais trouver un autre candidat. Beaucoup estiment que le président Ouattara, qui avait annoncé en mars qu'il ne briguerait pas un troisième mandat, pourrait finalement être candidat.

L'ancien président Henri Konan Bédié représentera le PDCI à cette élection qui s'annonce tendue. - AfricaLog avec agence

Climat quasiment insurrectionnel Ă  Bamako

Jul 12, 2020
Climat quasiment insurrectionnel Ă  Bamako

L’imam à la tête de la coalition qui réclame un changement de pouvoir au Mali a appelé ses partisans au calme dimanche après deux jours de troubles qui ont fait au moins onze morts et créé un climat quasiment insurrectionnel à Bamako.

La capitale, préservée en temps normal par les violences djihadistes et intercommunautaires qui endeuillent le nord et le centre du pays, est la proie depuis vendredi de ses troubles civils les plus graves depuis des années.

Les violences ont fait onze morts entre vendredi et dimanche midi, a indiqué un responsable des urgences d’un grand hôpital de la capitale, s’exprimant sous le couvert de l’anonymat en raison du caractère sensible de ces données dans une situation politique volatile.

La tension restait palpable dimanche soir à Bamako. Sans renouer avec l’intensité des affrontements des jours précédents, la ville est restée troublée dimanche par les regroupements spontanés de centaines de personnes dans la rue, la coupure d’axes importants par des barrages ou des pneus brûlés, ou encore le saccage d’un tribunal et d’un siège de quartier du parti présidentiel.

Dans le quartier de Badalabougou, un calme précaire est revenu. Des centaines de fidèles se sont pressés dans la vaste salle aux colonnes vertes de la mosquée et à l’extérieur pour les funérailles de quatre défunts qu’ils ont ensuite suivis en cortège au cimetière ?
C’est autour de la mosquée que se sont déroulés samedi soir les affrontements les plus sanglants. La mosquée est celle où prêche l’imam Mahmoud Dicko et ses partisans en ont transformé les abords en camp retranché, inquiets que les forces de sécurité ne viennent l’arrêter.

Une vingtaine d’opposants ont été arrêtés depuis vendredi, dont plusieurs leaders de la contestation, a dit un de leurs avocats, Alifa Habib Koné.
L’entourage de l’imam a diffusé des vidéos s’apparentant à des images de guerre des évènements de samedi soir.

Elles montrent au moins deux hommes visiblement morts baignant dans leur sang et d’autres perforés par des projectiles, ainsi qu’une grande confusion d’hommes s’agitant dans le complexe de la mosquée selon l’entourage de M. Dicko. Des coups de feu claquent à distance par saccades régulières, sans que les tireurs puissent être identifiés.

«Vous êtes en train de tuer les Maliens, dans la mosquée, (à) balles réelles. La mosquée est en feu», s’écrie un homme dans l’une de ces vidéos qui n’ont pas pu être identifiées indépendamment.

L’imam, personnalité nationale très écoutée et bête noire du pouvoir, a appelé au calme.
«Je demande encore une fois à la jeunesse malienne de faire preuve de retenue et de calme », a-t-il dit.

«La lutte continue», pour la «refondation» du Mali et contre «la corruption endémique qui est en train aujourd’hui de mettre notre pays à genoux», a-t-il ajouté, mais elle doit continuer «dans la patience» et les «bonnes manières».

Ă€ qui la faute
Les tensions sont allées s’intensifiant à Bamako depuis les législatives de mars-avril. Une coalition hétéroclite de leaders religieux, de personnalités du monde politique et de la société civile s’est agglomérée autour de l’imam Dicko pour porter la protestation.

Ce mouvement dit du 5 –Juin canalise une multitude de mécontentements dans l’un des pays les plus pauvres du monde  contre la dégradation sécuritaire et l’incapacité à y faire face, le marasme économique, la défaillance de l’État, ou le discrédit répandu d’institutions suspectes de corruption.

Vendredi, le mouvement est entré selon ses mots en «désobéissance civile », frustré par les réponses successives du président à des exigences radicales: dissolution du Parlement, démission des juges de la Cour constitutionnelle, formation d’un gouvernement dont il nommerait le premier ministre et, au bout du compte, départ du président Ibrahim Boubacar Keïta. Le mouvement dit être pacifique et accuse le pouvoir des violences.

Alliés et voisins inquiets
La décision de la Cour constitutionnelle d’invalider une trentaine de résultats des législatives passe pour un élément déclencheur de la contestation.
Samedi soir, le chef de l’État a annoncé la dissolution de la Cour. Il a aussi ouvert la voie à des législatives partielles là où la Cour a invalidé les résultats, suivant en cela les recommandations d’une mission de bons offices des États ouest-africains.

L’escalade en cours alarme en effet les alliés du Mali, inquiets d’un élément déstabilisateur de plus dans un pays confronté au djihadisme et à une série de défis majeurs, dans une région elle-même tourmentée.

Aucune des ouvertures de M. Keïta, 75 ans, président depuis 2013, n’a jusqu’alors fait retomber la fièvre, au contraire. - AfricaLog avec agence

Sassou Nguesso fils dans le viseur de la justice américaine

Jul 11, 2020
Sassou Nguesso fils dans le viseur de la justice américaine

Le fils du président de la République du Congo est dans le viseur de la justice aux États-Unis pour le détournement présumé de plusieurs millions de dollars des caisses de la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC, 100 % publique), selon l’ONG Global Witness.

À Miami, des procureurs fédéraux américains «ont pris des dispositions en vue de saisir» une luxueuse propriété appartenant à Denis Christel Sassou Nguesso, affirme l’ONG. Global Witness a pu consulter la requête des procureurs américains en date du 12 juin, et la partager avec des médias.

M. Sassou Nguesso a acheté une propriété de 325 m2, mise en vente à 2,4 millions de dollars, «avec des fonds qu’il a détournés de la SNPC», selon ce document, qui retrace le circuit du blanchiment présumé des fonds.

En 2010, M. Sassou Nguesso fils «a été nommé par son père directeur général adjoint» de la SNPC.
«Ce poste lui a donné un énorme contrôle sur les activités de la SNPC, et tout particulièrement ses finances».

«Entre 2011 et 2014», M. Sassou Nguesso fils «a détourné des millions de dollars de la SNPC», selon le document judiciaire américain rendu public par l’ONG. Les fonds ont transité par les comptes de sociétés-écran logés dans une filiale de la banque gabonaise BGFI-Bank.
«Entre le 30 avril 2009 et le 22 avril 2016, il a transféré approximativement 10 millions de dollars vers des comptes bancaires ouvert par un associé» en Floride.
Cet associé est un «résident américain», et «fils d’un ex-officiel du gouvernement gabonais», détaille la requête du parquet américain.

L’associé a «utilisé les fonds volés pour acquérir de l’immobilier et des articles de luxe» pour M. Sassou Nguesso et ses proches, «y compris la propriété de Miami».

Brazzaville n’a pour l’instant « aucune réaction» à la diffusion de ce document, a affirmé une source à la présidence.

La famille du président Sassou Nguesso fait également l’objet d’une enquête sur son patrimoine en France dans l’affaire dite des «biens mal acquis».

Sur sa page Facebook, Denis Christel Sassou Nguesso, 45 ans, se présente comme «philantrope» et «député de la ville d’Oyo», le fief de son père, après avoir « officié dans le monde du pétrole».

Son père, le président Denis Sassou Nguesso, 76 ans dont 35 au pouvoir, est candidat à sa réélection lors du scrutin prévu en mars 2021.

Le Congo-Brazzaville (environ cinq millions d’habitants) anticipe une violente récession de 9 % en 2020 en raison de la pandémie de COVID-19.

Elle a aggravé la situation du pays fortement endetté, victime depuis 2014 de la chute des cours du pétrole, sa principale ressource.

Brazzaville a obtenu il y a tout juste un an  du Fonds monétaire international (FMI) une aide de 448 millions de dollars sur trois ans. Les versements ont été suspendus en décembre 2019. Le FMI demande entre autres à Brazzaville d’aller plus loin dans la lutte anti-corruption. - AfricaLog avec agence

Décès du Premier ministre ivoirien à 3 mois de la présidentielle

Jul 09, 2020
Décès du Premier ministre ivoirien à 3 mois de la présidentielle

Le Premier ministre ivoirien et candidat du parti au pouvoir à l'élection présidentielle d'octobre, Amadou Gon Coulibaly, est mort mercredi à Abidjan des suites de problèmes cardiaques à 61 ans, un décès qui bouleverse le jeu politique.

"J'ai la profonde douleur de vous annoncer que le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly nous a quitté en ce début d'après-midi après avoir pris part au conseil des ministres", a déclaré Patrick Achi, le secrétaire général de la présidence, lisant à la télévision publique un communiqué du président Alassane Ouattara.

"La Côte d'Ivoire est en deuil. Je salue la mémoire d'un homme d'Etat, de grande loyauté, de dévouement, et d'amour pour la patrie. Avec la disparition d'Amadou Gon Coulibaly, la Côte d'Ivoire perd un modèle pour la jeunesse, un exemple de compétence, d'ardeur au travail et d'abnégation", a déclaré le président.

L'opposition a salué la mémoire de M. Gon Coulibaly.
L'ex-chef de l'Etat Henri Konan Bédié, président du Parti démocratique de Côte d'Ivoire, et lui-même candidat pour la présidentielle d'octobre, a fait part de "sa grande consternation" après la mort d'un "grand serviteur de l’Etat".

Pascal Affi N'Guessan, dirigeant d'une faction du Front Populaire Ivoirien, et qui n'écarte pas une candidature à la présidentielle, a déploré "une grande disparition pour notre pays”.

"Nous sommes dans l'opposition mais il y a des moments où le peuple doit pouvoir se rassembler", appelant à rendre à Amadou Gon Coulibaly "l'hommage qu'il mérite" en tant qu'"homme de devoir et travailleur infatigable”.

A Korhogo, la grande ville du nord qui était le fief du Premier ministre, la nouvelle de sa mort se répandait petit à petit.

"C’est une grande perte pour Korhogo, tous les projets de développement vont prendre un coup", a regretté Seydou Coulibaly, gérant d’un cybercafé.

Greffé du coeur en 2012, Amadou Gon Coulibaly, dit "AGC", était revenu il y a près d'une semaine de France après deux mois d'hospitalisation pour des problèmes cardiaques.

Il a été accueilli mercredi par une haie d'honneur et des applaudissements des ministres avant le conseil.
"Je suis de retour pour prendre ma place aux côtés du président, pour continuer l'oeuvre de développement et de construction de notre pays", avait-il dit, très souriant, jeudi lors de son retour.

- Quel candidat à la présidentielle ? -
Officiellement, le Premier ministre était parti le 2 mai pour un "contrôle" en France, malgré la fermeture des frontières en raison de la pandémie de coronavirus.

Il avait finalement dû se faire poser un stent, mais assuré être "de retour en forme”.

Quelques jours après avoir annoncé qu'il ne briguerait pas un troisième mandat, Alassane Ouattara, qui a évoqué la perte d'un "fils" et d'un "jeune frère", avait désigné en mars son "plus proche collaborateur depuis 30 ans" comme son successeur et candidat du parti au pouvoir à la présidentielle.
Passé le choc du décès, la question va inévitablement se poser: qui va représenter le parti d'Alassane Ouattara à la présidentielle ?

"C'est un moment très difficile sur le plan humain, affectif, mais aussi sur le plan politique (...) il nous laisse un grand vide", a réagi Adama Bictogo, un des ténors du parti présidentiel. "Le président du parti (Alassane Ouattara) s'adressera aux militants dans les jours qui viennent”.

Le choix de M. Gon Coulibaly par M. Ouattara avait fait grincer des dents, certains critiquant son autoritarisme ou son manque de charisme, d'autres évoquant déjà sa santé. Plusieurs cadres de la coalition de Ouattara, dont les anciens ministres Marcel Amon Tanoh ou Albert Mabri Toikeusse, avaient poussé leurs candidatures.

Sanctionnés au nom de la discipline interne, il ont été écartés des sphères du pouvoir et il parait difficile de les rappeler. Un nom circule déjà à nouveau: celui du ministre de la Défense Hamed Bakayoko, dit "Hambak" qui avait accepté de ronger son frein.

De source proche de la présidence, M. Ouattara y était franchement opposé il y a quelques mois. Avec le décès de Gon, dont Hambak assurait l'intérim à la primature, la donne a changé.
- "Pas de plan B" -
"Comme le notait un observateur lors du retour de M. Gon Coulibaly: "Il n'y avait pas de plan B, en cas de forfait de Gon. Ou plutôt la seule solution envisagée est une nouvelle candidature de Ouattara”. - AfricaLog avec agence

L’Algérie attend toujours des excuses de la France

Jul 06, 2020
L’Algérie attend toujours des excuses de la France

Le président algérien Abdelmadjid Tebboune a déclaré attendre des excuses de la France pour la colonisation de l’Algérie et estimé que son homologue Emmanuel Macron était «quelqu’un de très honnête» susceptible de contribuer à ce climat d’apaisement.

Interrogé lors d’une entrevue à la chaîne internationale France 24 sur d’éventuelles excuses de Paris, il a répondu: «On a déjà reçu des demi-excuses. Il faut faire un autre pas […] On le souhaite».

«Cela va permettre d’apaiser le climat et le rendre plus serein pour des relations économiques, pour des relations culturelles, pour des relations de voisinage», poursuit-il en rappelant que plus de six millions d’Algériens vivent en France et qu’ils «peuvent emmener quelque chose là-bas et ici».
La France a fait un geste fort d’apaisement en matière de mémoire en restituant vendredi les restes de 24 combattants algériens tués au début de la colonisation française au XIXe siècle.

Cette restitution offre une détente dans les relations entre l’Algérie et l’ancienne puissance coloniale, marquées depuis l’indépendance en 1962 par des polémiques récurrentes et des crispations.

«Je trouve qu’avec le président Macron nous pouvons aller loin dans l’apaisement, dans le réglement du problème de la mémoire », estime le président Tebboune.
«C’est quelqu’un de très honnête, qui veut apaiser la situation (..) et permettre à nos relations de retrouver leur niveau naturel», a-t-il poursuivi, le qualifiant aussi de «très sincère», «très propre du point de vue historique».

Lors d’une visite à Alger en décembre 2017, le président français Emmanuel Macron s’était engagé à restituer les restes humains algériens entreposés au Musée de l’Homme. La même année, mais avant son élection, il avait qualifié à Alger la colonisation de l’Algérie de «crime contre l’humanité».

La question mémorielle reste au cœur des relations volatiles entre la France et l’Algérie, où la perception est que la France ne fait pas assez pour solder son passé colonial. - AfricaLog avec agence

Joe Biden prend le large devant Trump

Jun 24, 2020
Joe Biden prend le large devant Trump

Favori des intentions de vote chez les minorités et les femmes américaines, le candidat démocrate Joe Biden a pris une avance de 14 points sur Donald Trump dans un sondage national publié à quelques mois de l’élection présidentielle.

Joe Biden (50 %) bénéficie d’une avance confortable sur son rival républicain Donald Trump (36 %), selon ce sondage réalisé par le New York Times et le Siena College.

L’ancien vice-président de Barack Obama mène largement les intentions de vote chez les femmes, les jeunes entre 18 et 34 ans et les minorités, notamment les Américains noirs et hispaniques. 
 
Le sondage note aussi que Joe Biden a rattrapé son retard face à Donald Trump chez les électeurs masculins, blancs et les aînés, qui avaient permis au candidat républicain de remporter la présidentielle en 2016.  

Donald Trump a perdu de nombreux soutiens chez cet électorat qui lui reproche sa gestion de la pandémie de COVID-19, la crise économique et sa réponse sécuritaire face aux manifestations contre le racisme et les violences policières qui secouent le pays depuis la mort de George Floyd.  

Donald Trump reste toutefois en tête chez les électeurs blancs sans diplôme, qui auront une forte influence sur l’issue de l’élection, prévue le 3 novembre.  

Ces résultats sont toutefois à prendre avec prudence, le New York Times rappelant qu’en 2016, Hillary Clinton devançait Donald Trump dans les sondages nationaux, ce qui ne l’a pas empêché de perdre face à lui.

Le sondage a été effectué entre le 17 et 22 juin sur un échantillon de 1337 électeurs inscrits sur les listes électorales. La marge d’erreur est de plus ou moins 3 points. - AfricaLog avec agence

Liens Sponsorisés