Donald Trump s'est lancé dans la course pour la Maison-Blanche, engageant une campagne qui promet d'être sans merci dans son camp républicain, meurtri et divisé par la déception des récentes élections.
“J'annonce ma candidature à l'élection présidentielle”, a déclaré l'ancien président de 76 ans, sous un tonnerre d'applaudissements des militants réunis dans la grande salle de réception de sa luxueuse résidence de Mar-a-Lago, en Floride.
Promettant une Amérique “de retour”, Donald Trump a dressé un tableau idyllique de son premier mandat, évoquant un pays en paix, prospère et respecté sur la scène internationale.
À l'inverse, l'ancien chef de l'État, arborant sa traditionnelle cravate rouge, n'a pas eu de mots assez durs pour dénoncer le bilan de son successeur, le démocrate Joe Biden.
Un pays plongé dans la violence et la criminalité, où la flambée des prix étrangle les ménages américains, où des “millions” de clandestins traversent la frontière avec les Mexique, s'est-il indigné devant une rangée de drapeaux américains.
“Joe Biden incarne les échecs de la gauche et de la corruption de Washington”, a accusé l'ex-homme d'affaires dans son discours au ton pugnace, d'une durée d'un peu plus d'une heure, s'engageant à ce que le président démocrate “ne passe pas quatre années de plus” à la Maison-Blanche.
Joe Biden “nous conduit au bord de la guerre nucléaire”, a-t-il aussi affirmé, en référence au soutien américain à Kiev.
Quelques instants plus tôt, Donald Trump avait déposé auprès des autorités électorales américaines sa candidature à l'élection présidentielle de 2024, une première étape officielle.
“Cela ne va pas être ma campagne, cela va être notre campagne”, a-t-il promis à ses partisans, installés sur des chaises dorées. Il leur a redit sa volonté de “curer le marigot” de Washington, selon sa formule consacrée pour désigner les élites honnies de la capitale fédérale.
Cette nouvelle candidature est la troisième du septuagénaire à la Maison-Blanche.
Arrivé au pouvoir en novembre 2016 en créant la plus grande surprise politique moderne, Donald Trump avait bafoué tous les usages pendant sa présidence. Il avait quitté Washington dans le chaos après avoir échoué à se faire réélire face à Joe Biden – une défaite qu'il n'a jamais reconnue.
Elle préfigure aussi une possible répétition de la présidentielle de 2020: le président Biden a récemment réaffirmé son “intention” de briguer un deuxième mandat.
La réaction du dirigeant démocrate à l'annonce de son rival ne s'est d'ailleurs pas fait attendre : “Trump a laissé tomber l'Amérique”, a tancé Joe Biden, en déplacement en Indonésie.
Les rumeurs allaient bon train ces dernières semaines sur une annonce imminente de Donald Trump, l'ex-président étant alors déterminé à surfer sur le succès pressenti des républicains aux élections du 8 novembre pour reconquérir le pouvoir. - AfricaLog avec agence
Le parti démocrate a remporté le siège qui lui manquait pour conserver le contrôle du Sénat américain, une victoire décisive pour la suite de la présidence de Joe Biden.
Quatre jours après les élections de mi-mandat, les médias américains ont déclaré la victoire de la démocrate Catherine Cortez Masto dans l'État clé du Nevada.
La sénatrice sortante a battu de justesse Adam Laxalt, un candidat soutenu par l'ex-président Donald Trump, selon des chaînes de télévision américaines.
Sa réélection porte à 50 sur 100 le nombre d'élus démocrates au Sénat, ce qui permet au parti de Joe Biden de garder la main sur la chambre haute du Congrès. En vertu de la Constitution, la vice-présidente Kamala Harris a en effet le pouvoir de départager les sénateurs.
Les démocrates pourraient encore gagner un siège dans l'État de Géorgie, où un second tour sera organisé le 6 décembre.
Les républicains, qui n'ont pas réussi le raz-de-marée escompté lors de ce scrutin traditionnellement défavorable au parti au pouvoir, semblent toutefois en mesure de redevenir majoritaires à la Chambre des représentants.
Ils devraient se servir de leur majorité pour lancer des enquêtes parlementaires sur l'administration de Joe Biden.
Mais sans le Sénat, ils ne pourront pas adopter de lois contraires à ses objectifs, notamment sur l'avortement ou le climat, ni bloquer ses nominations de juges, ambassadeurs et responsables gouvernementaux.
De plus, leur victoire à la Chambre des représentants s'annonce nettement plus courte qu'espérée. La chaîne NBC News projetait samedi matin une frêle majorité de cinq sièges pour les républicains avec 220 élus contre 215 pour les démocrates.
Les résultats de près de 20 scrutins se font toujours attendre, principalement en Californie.
Portés par une forte inflation, les républicains ont longtemps cru avoir un boulevard devant eux pour reprendre les deux chambres lors de ce scrutin traditionnellement difficile pour le parti au pouvoir. - AfricaLog avec agence
Depuis sa prise de pouvoir, le Capitaine Ibrahim Traoré a effectué ce 2 novembre sa première visite officielle. Pour cette sortie d’envergure, le numéro un du Faso a choisi le Mali, pays du Colonel Assimi Goïta. Avec son homologue malien, le Président Ibrahim Traoré a discuté des questions sécuritaires qui préoccupent les deux pays depuis quelques années.
L’objectif visé par le capitaine Ibrahim Traoré à travers cette visite relève de deux volets. Il s’agit en premier de poser les jalons pour renforcer l’axe Ouagadougou-Bamako. En second lieu, cette visite s’annonce comme une nouvelle ère pour intensifier la lutte contre les groupes armés terroristes qui endeuillent les deux nations.
Convaincu qu’aucun pays ne peut vaincre seul les groupes armés qui sont extrêmement mobiles, le Chef de l’État burkinabè a insisté sur le renforcement de la coopération bilatérale et la mutualisation des moyens de combat. - AfricaLog avec agence
Premier dirigeant africain à se rendre à Kiev depuis le début de la guerre, le chef de l’État bissau-guinéen a également échangé avec Vladimir Poutine. L’ Afrique «porte la paix et veut rapprocher ces deux pays frère», l'Ukraine et la Russie, a assuré le président en exercice de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (Cedeao), le Bissau-Guinéen Umaro Sissoco Embaló, lors d'une visite en Ukraine.
Premier président africain à se rendre à Kiev depuis le début de l'invasion russe en Ukraine le 24 février, le chef d'État de la Guinée-Bissau a rencontré le président ukrainien Volodymyr Zelensky,Il est le deuxième chef d'État africain à être reçu par ce dernier, après le Sénégalais Macky Sall, à la tête de l'Union africaine, qui s'était rendu à Sotchi, le 3 juin dernier, pour demander la fin du blocus des ports ukrainiens, à l'origine de la hausse des prix alimentaires.
«Ce n'est pas juste des engrais, des fertilisants ou des céréales dont l'Afrique a besoin. L’ Afrique aussi porte la paix et veut rapprocher ces deux pays frères, que l'on puisse vraiment trouver un chemin pour la paix entre la Russie et l'Ukraine », a dit le président lors d'un point-presse avec Volodymyr Zelensky. - AfricaLog avec agence
La France affirme qu’elle n’a joué "aucun rôle” dans ce massacre. "Il y a eu une cinquantaine de morts surtout à N'Djamena, Moundou et Koumra et plus de trois cents blessés", a ainsi affirmé Saleh Kebzabo, précisant que le couvre-feu de "18H à 6H du matin" durera jusqu'au "rétablissement total de l'ordre" à N'Djamena, à Moundou, à Doba et à Koumra" et a prévenu que le gouvernement "fera régner l'ordre sur l'ensemble du territoire et ne tolèrera plus aucune dérive d'où qu'elles viennent".
De violents heurts avaient opposé ce jeudi matin police et manifestants dans la capitale tchadienne N'Djamena où des centaines de personnes sont réunies à l'appel de l’opposition.
Des nuages de fumée noire étaient visibles et des tirs de gaz lacrymogène ont été régulièrement entendus au cours de la journées, tandis que des barricades ont été dressées dans plusieurs quartiers de la ville et que des pneus sont brûlés sur les principaux axes routiers afin d'obstruer la circulation.
Dans le 6e arrondissement, fief de l'opposition, les rues sont désertes. Des pneus, des troncs d'arbre, des amas de briques, jonchent les rues. Les établissements scolaires et universitaires sont fermés.
Dans un communiqué Paris affirme que "des violences sont survenues ce matin au Tchad, avec notamment l'utilisation d'armes létales contre les manifestants, ce que la France condamne”.
Les Nations unies ont déploré les violences et demandé une enquête sur les décès au Tchad lors de ces affrontements entre police et manifestants, réunis à l'appel de l'opposition contre le maintien au pouvoir du président Mahamat Idriss Déby Itno.
"Nous déplorons le recours à la force meurtrière contre les manifestants au Tchad. Les autorités de transition doivent garantir la sécurité et la protection des droits de l'Homme, y compris la liberté d'expression et de réunion pacifique. Les violations signalées doivent faire l'objet d'une enquête", a indiqué dans un tweet le Haut commissariat des droits de l'Homme de l'ONU
Ces affrontements se sont déroulés après la prolongation pour deux ans de la "transition" au Tchad qui devait s'achever ce jeudi 20 octobre. Mais fin septembre, Mahamat Idriss Déby Itno a finalement été maintenu président jusqu'à des élections libres et démocratiques, censées se tenir à l'issue d'une deuxième période de transition et auxquelles M. Déby pourra se présenter. - AfricaLog avec agence
D'un côté, une princesse qui parle aux anges, de l'autre, un chaman - autoproclamé - américain qui vend des médaillons prétendument salvateurs hors de prix: tous deux forment un couple atypique qui peine à envoûter la Norvège.
Le Congolais Dikembe Mutombo, un des meilleurs défenseurs de l'histoire de la NBA, dont il a disputé deux finales avec les Sixers et les Nets, est atteint à 56 ans d'une tumeur au cerveau, a annoncé samedi la ligue nord-américaine de basket.
"L'ambassadeur mondial de la NBA et membre du Hall of Fame Dikembe Mutombo suit actuellement un traitement pour une tumeur au cerveau", indique le communiqué de l'instance, précisant qu'il "reçoit les meilleurs soins possibles de la part d'une équipe de spécialistes d'Atlanta".
"Dikembe et sa famille demandent de respecter son intimité pendant cette période, afin de pouvoir se concentrer sur ses soins", conclut la NBA. - AfricaLog avec agence
Après Roch Kaboré, le capitaine Ibrahim Traoré est le 2e président du Faso а déposé une gerbe au mémorial Thomas Sankara.
Au lendemain de sa désignation comme président de la transition, le capitaine Ibrahim Traoré a pris part, samedi 15 octobre 2022 à Ouagadougou, à la commémoration du 35e anniversaire de l’assassinat du pére de la Révolution burkinabè.
A l'occasion, le capitaine Traoré, 34ans, a déposé une gerbe en la mémoire de son devancier et de ses douze compagnons assassinés, il ya 35 ans jour pour jour. Il a ensuite reçu le "flambeau de la révolution" de Thomas Sankara.
La présente commémoration s'est tenue sous le thème "passer le flambeau à la jeunesse".
Le Colonel à la retraite, Pierre Ouédraogo, le président du Comité international Mémorial Thomas Sankara a expliqué qu'il s'agit d'une invite à la jeunesse pour s’approprier les idéaux de la Révolution Démocratique et Populaire, afin de continuer les luttes engagées depuis le 4 aout 1983.
Thomas Sankara qui arrive au pouvoir en aout 1983 a été assassiné, après 4 ans de Révolution, le 15 octobre 1987.
En avril 2022, soit 35 ans après, les principaux assassins de Thomas Sankara et de ses 12 compagnons, Blaise Compaoré, le général Gilbert Diendéré et Hyacinthe Kafando, ont étécondamnés à la prison à perpétuité.
La veuve Mariam Sankara a salué la tenue de ce procиs et tous ceux qui ont lutté à cet effet.
"Notre lutte n’est pas finie. Dans une prochaine étape, il sera question du volet international du procès Thomas Sankara et ses 12 compagnons, volet devant faire la lumière sur les complicités extérieures de ces assassinats", a-t-elle insisté.
Elle a exhorté les "amis" de son époux et la jeune génération "à rester vigilants et patients car il nous faut franchir une étape décisive".
"La campagne «lutte contre l’impunité, justice pour Thomas Sankara» continue. Nous ne devons pas nous laisser distraire par ceux-lа mкme qui n’ont jamais voulu de ce procès", a fait noter Mme Sankara. - AfricaLog avec agence
Le jeune général a été investi, à l’issue d’un dialogue national boycotté par une grande partie de l’opposition et l’Union africaine. La France qui fustige la transition Malienne principalement était représentée à l’investiture,
C’est à lui-même plutôt qu’à son pays que Mahamat Idriss Déby a offert un nouveau départ. Dix-huit mois après avoir hérité du pouvoir après la mort de son père, Idriss, tué dans ce qui fut son activité la plus constante – la guerre contre des groupes rebelles –, le jeune général de 38 ans a été officiellement investi, lundi 10 octobre, président de transition du Tchad. Un simple changement de titre pour celui qui occupait jusqu’ici la fonction de président du Conseil militaire de transition (CMT), organe dont la dissolution est destinée à donner une apparence plus civile à son régime, mais qui lui permet de se maintenir aux commandes bien au-delà de la période initialement promise.
Au moment où il aurait dû rendre le pouvoir et organiser des élections, si les engagements d’avril 2021 avaient été tenus, Mahamat Idriss Déby s’est vu confier les commandes de l’Etat pour vingt-quatre mois supplémentaires et surtout accorder le droit de concourir à la prochaine élection. Ce reniement de la parole donnée à l’Union africaine (UA) et aux chancelleries occidentales, France en tête, qui avaient approuvé, au regard de «la situation particulière» du Tchad, la succession du père par son fils en dehors de toute légalité institutionnelle. - AfricaLog avec agence
Le capitaine Ibrahim Traoré, auteur d’un putsch le 30 septembre au Burkina Faso, a officiellement été désigné le 5 octobre président du pays dans l’attente de la désignation d’un président de transition par des «assises nationales».
Ibrahim Traoré, 34 ans, devient le plus jeune chef d’Etat au monde, devant le Chilien Gabriel Boric, 36 ans. Il prend la tête d’un Etat meurtri par la guerre depuis 2015 et a en partie justifié son coup de force en reprochant à son prédécesseur Damiba «la dégradation continue de la situation sécuritaire».
Les attaques régulières de groupes armés affiliés à Al-Qaida et au groupe Etat islamique (EI) ont fait des milliers de morts et provoqué le déplacement de quelque deux millions de personnes. Une majorité du territoire échappe au contrôle de l’Etat, notamment du côté des frontières avec le Mali et le Niger.
Ibrahim Traoré a reçu une délégation de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) venue évaluer la situation quelques jours après le putsch. Elle est repartie « confiante », selon l’ancien président nigérien Mahamadou Issoufou, membre de la délégation et médiateur de la Cedeao pour le Burkina Faso.
M. Issoufou a jugé que le pays avait été «au bord du gouffre» après un week-end de troubles et d’incertitude quant à l’acceptation du putsch par le lieutenant-colonel Damiba, qui s’est d’abord opposé à sa destitution avant de finalement démissionner et quitter le pays dimanche.
Des manifestations contre la France et pour un renforcement de la coopération militaire avec la Russie, dont l’influence ne cesse de croître dans plusieurs pays d’Afrique francophone dont le Mali voisin, se sont également tenues durant le week-end. Des bâtiments représentant les intérêts de la France, dont l’ambassade à Ouagadougou, ont été pris à partie par les manifestants.
Le capitaine Traoré, à l’issue de la rencontre avec la Cedeao, avait assuré que Ouagadougou continuerait à respecter ses engagements pris sous M. Damiba vis-à -vis de la Cedeao, en particulier sur l’organisation d’élections et un retour de civils au pouvoir au plus tard en juillet 2024. - AfricaLog avec agence